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Yatora a fait son choix : il ira en fac d'art. Après avoir convaincu sa mère et passé la remise des diplômes, il décide de s'inscrire en prépa d'art. le voilà à enchaîner le lycée et les cours du soir en ne lâchant jamais son pinceau.
Mais il va vite se rendre compte que l'ambiance dans ce genre de prépas est bien différente de ce qu'il imaginait : il faut passer un concours ultra sélectif pour entrer à Geidai, et personne ne va se laisser marcher sur les pieds.

Ce second tome nous plonge un peu plus dans les profondeurs de l'art, notamment la peinture à l'huile. Yatora apprend de nouvelles techniques, il cherche à comprendre les oeuvres et à se comprendre lui-même.
On sent qu'il est toujours très frustré, qu'il n'arrête pas de se comparer aux autres en pensant être le moins doué. Mais c'est ça qui va lui redonner la motivation. Il va tout faire pour se surpasser.

Ici on se concentre surtout sur la prépa plus que le lycée. Je trouve que l'ambiance de ce genre de concours est très bien retranscrite (pour le coup je m'y connais hehe). Yatora arrive à se faire des amis, certes, mais la plupart des gens restent dans leur coin et regardent les autres de travers. Ils attendent juste le classement du concours d'été pour se comparer.
Le personnage de Yotasuke le démontre bien. Introduit dans le tome 1, il fait son retour en suivant les mêmes cours de peinture à l'huile que Yatora. Ça se voit qu'il est frustré aussi, mais il rejette ses émotions sur les autres pour les rabaisser. C'est un comportement assez typique.

En dehors de l'art, ce tome met plus en avant le personnage de Yuka (Ryûji pour ceux qui préfèrent... je me permets d'utiliser le masculin puisque les personnages le considèrent comme tel). Yuka est aussi frustré, mais à cause de son identité. Les genres sont encore une conception anormale pour la société, et il le montre très bien à travers ses relations et ses ruptures. Personne ne l'accepte pour ce qu'il est.

Blue Period n'est pas seulement un manga d'art. Il aborde aussi des sujets sur les genres, l'identité, il remet en question les personnages et les lecteurs.
Yatora se cherche. Il cherche sa confiance en soi.
Ce tome 2 marque le début de l'arc de la prépa, et aussi une longue phase d'évolution pour tous les personnages.
On a hâte de voir quels chemins ils vont emprunter.
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Et oui, tout le monde n'aime pas Picasso !

Un deuxième tome toujours au niveau.
Je trouve intéressant le parti pris de l'auteur. On suit à la fois Yatora dans ses interrogations, ses questionnements, ses doutes. Et d'un autre côté, on se retrouve, nous-même, élève d'art.

Chaque oeuvre est unique. Chaque artiste est unique. Il faut croire en ses créations. Ce manga met vraiment la lumière sur l'essence même de l'art. Une série que toute personne qui aime, ou qui voudrait acquérir son propre chemin de réflexion, devrait lire. Cette série peut également ouvrir l'esprit de personne, qui se pense, fermé à l'art.

La découverte du tome 3 est pour très bientôt.
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Yatora continue son apprentissage du dessin et des différentes techniques utilisées.
Il cherche à trouver son trait en allant regarder des tableaux avec des camarades. Il se prépare également à passer un concours d'entrée dans un établissement.

Art, travail, motivation sont les principaux thèmes évoqués dans ce tome.

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Le premier tome avait été une vraie révélation pour moi. Un véritable coup de coeur, j'ai adoré le thème de l'art présent dans le manga. C'est la première fois que j'en lis un avec ce thème et franchement c'est absolument génial. le deuxième tome est clairement dans la lignée du premier. Ce manga est tout bonnement remarquable. J'ai tellement hâte de découvrir l'animé, je sens que ça va être super à découvrir.

Dans ce second tome, on retrouve Yatora toujours aussi motivé a intégrer une fac d'art. Il est toujours aussi passionné et ne cesse de faire en sorte de s'améliorer. Il continue de suivre assidûment ses cours. Mais le problème de Yatore c'est qu'il n'a pas confiance en lui, il ne cesse de se remettre en question et a clairement peur de l'échec. Mais il ne ce laisse pas abattre et à toujours le projet de rentrer dans la prestigieuse université de Geidai!

J'aime vraiment beaucoup le personnage de Yatora. Ce personnage est tellement touchant. J'aime sa force de caractère, même si il a peur de l'échec, qu'il se remet en question quasiment en permanence, qu'il doute de lui tout le temps il ne lâche rien, jamais et continue de se perfectionner et son envie d'intégrer la prestigieuse université de Geidai. Il se donne tous les moyens pour réussir ses objectif et ce, malgré sa peur de l'échec. Franchement, sa froce de caractère est vraiment remarquable.

Le thème de l'art me passionne toujours autant. Ce n'est pas un univers qui me passionne dans la vie mais ici, dans ce manga, on apprend tellement de choses que ça en devient vraiment intéressant. Tout comme dans le premier tome, j'ai appris énormément de choses durant ma lecture. C'est tellement plaisant. Il permet d'enrichir notre culture général et ça il faut le dire ça fait pas de mal d'apprendre de nouvelles choses.

Ce manga est un manga extrêmement touchant je trouve. Les émotions que Yatora ressent lorsqu'il peint ou qu'il dessine c'est indescriptible. Elles sont tellement forte que même nous en tant que lecteurs on a l'impression de les ressentir également. C'est une de mes plus belles découvertes en cette année 2021 pour le moment. J4ai déjà plus que hâte de découvrir le troisième tome et la suite pour Yatora.
Lien : https://enairolf.home.blog/2..
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J'ai adoré ce second tome qui nous emmène encore plus loin dans le monde de l'art. Notre héro évolue et rencontre de nouveaux personnages que je trouve trè intéressant et qui apportent encore une autre dimension au manga. le manga aborde aussi notre relation aux autres avec justesse et parle des préjugés que l'on peut avoir et de l'envie que l'on peut ressentir envers les autres.
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Nous retrouvons Yatora, son art et ses nouveaux camarades dans ce tome 2 ! Comme je l'avais dit dans ma précédente critique concernant le premier tome, je n'avais pas été entièrement emballé par l'environnement qu'est la vie de notre jeune artiste. Comme je suis quelqu'un de têtu et de passionné par l'Art, j'ai préféré continuer cette aventure.
L'art est un sujet vaste et très complexe, car il n'existe pas de réelle définition sur ce qu'est la peinture et ce qu'on peut exprimer à travers divers supports. C'est pourquoi, malgré mes réticences, Blue Period est pour moi une véritable révélation de cette année 2021. Cela a dû être un vrai challenge pour l'auteure bien qu'elle soit elle-même reliée à l'art dans sa vie personnelle. À mes yeux, le gros point fort de cette série sont les informations que contienne l'histoire sur les techniques qu'on peut apprendre en cours d'art approfondi.
Dans ce tome, Yatora est tel le cliché de l'artiste torturé, celui qui se noie dans ses oeuvres et tente encore de comprendre qui il était avant et dans quelle illusion il vivait avant de trouver sa passion. Il doute de lui, de ce qu'il fait ne cesse de travailler plus que les autres afin d'atteindre ses objectifs. Malgré cet éveil de conscience sur son désir d'aller vers une université (Geidai) qu'il n'aurait jamais envisagé auparavant. Il s'intègre facilement à la troupe d'artistes qui l'entoure et nous découvrons un peu plus chaque personnage qui occupe son quotidien. L'épreuve que Yatora doit surmonter dans ce tome, est de prendre conscience qu'aimer peindre est une chose, mais savoir retranscrire sur une toile ce que nous ressentons en est une autre ! Et pour ça, il peut compter sur ses nouveaux amis et ses professeures du lycée et de la prépa (dans laquelle il vient de s'inscrire) pour le motiver et l'aider à se trouver !
J'ai été également très touché par l'histoire de Ryûji, un travesti qui, dans ce tome, amène un sujet important pour notre société qui est le genre que l'on peut attribuer aux autres. Nous amenons encore beaucoup trop de jugements à ce sujet, et je trouve cela important qu'un protagoniste tel que Ryûji puisse intégrer cette histoire.
En bref, c'est un manga très complet qui traite beaucoup de sujets sur lesquelles nous pourrons nous étendre. J'ai été personnellement très touché par l'émotion que l'auteure a voulu relier à l'art. Un tableau reflètera toujours des émotions et j'avais un peu peur que la mangaka oublie ce détail, mais ce ne fut pas le cas.
Je suis donc très heureux de poursuivre cette histoire. Je vous en dirai plus dans la critique du prochain tome ! Comme toujours, il est accessible à tout public.
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Après un premier tome prometteur, « Blue Period » continue-t-il à nous charmer ?
Effectivement, nous continuons à avoir une vision intéressante et mâture de l'art, ainsi que de toutes les implications que cela peut avoir.

Une partie des professeurs, des parents, ou tout simplement une partie des gens, peut voir cela comme un passe-temps, comme quelque chose qu'on fait à côté de quelque chose de plus stable, comme quelque chose qui ne pourra pas rapporter assez d'argent pour en vivre.
Yatora va bientôt passer en première. Est-il toujours sûr de son choix ? D'en payer le prix ? Un léger problème se pose, il n'a pas encore osé en parler à ses parents, et à assumer le coût tout seul. C'est sa mère qui sera la plus difficile à convaincre.
Ils ont un échange savoureux, avec un argumentaire intéressant.

Yatora est à fond dans l'art, et fait tout son possible pour apprendre, pour progresser, pour se donner les moyens de réussir son futur concours. Il va échouer, puis se relever, c'est normal.
Chaque fois, il croit savoir et comprendre des choses, et pourtant il ne cesse de se remettre en question, de découvrir de nouvelles choses. C'est ce qui le fera évoluer, même si par moment cela peut être comme une véritable prise de tête. Copier mais pas trop voire plutôt s'inspirer, trouver sa façon de faire, y mettre sa touche, utiliser ses sentiments, mais savoir respecter les consignes.
Nous continuons à découvrir des oeuvres connues, ainsi cela nous cultive en même temps, car l'art est vraiment abordé de près ici.

Nous allons également parler du fait de voir une oeuvre dans un livre et de celui de la voir dans un musée. C'est la même chose, et pas vraiment, l'expérience est différente.
Yatora apprend autant de ses professeurs, de ses camarades, de livres, ainsi que de ses expériences. C'est un domaine, où il faut pratiquer. Mais aussi observer.

Nous verrons aussi un peu Ryuji qui fait la couverture, et sa façon particulière d'être qui ne plaît pas à tout le monde. Parfois, il en souffre, mais rentrer dans un moule serait pire pour lui.
Des moments à fleur de peau, et nous avons envie d'en apprendre plus sur lui, qui est touchant, et sur sa façon de pratiquer l'art.

Mais pourquoi Yotasuka fait-il des remarques si acerbes à Yatora ? Une des dernières va beaucoup plus surprendre et porter à réflexion.

C'est un tome riche, qui nous transporte et nous fait réfléchir sur de nombreux points. Il est aussi appréciable de voir que Yatora a toujours sa bande d'amis et peut compter sur eux, malgré le fait qu'une partie de ce qui l'anime aujourd'hui est difficile à comprendre pour eux. Question de centre d'intérêt.

Bonne lecture, très bonne approche, très intéressante, on apprend des choses sur l'art, ce n'est pas juste en toile de fonds et je suis quand même contente de voir d'autres gens y être réceptifs.
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
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L'on suit Yatora Yaguchi dans ce seinen. Il veut intégrer l'université des arts de Tokyo, Geidai, mais doit montrer sa détermination à ses parents avant de vaincre les premiers obstacles. Après l'illumination du premier volume, où le bad boy prenait conscience qu'il voulait devenir artiste, vient le temps de la désillusion : il n'est pas encore à la hauteur. À la sympathique Mme Saeki succède donc Ooba, beaucoup plus sarcastique, et à l'ambiance du lycée une ambiance de prépa beaucoup moins sympathique. Les choses sérieuses commencent et on souffre avec et pour le héros. Dans le même temps, plusieurs oeuvres sont reproduites à l'intérieur de cette série, et le scénario s'avère nourri par le vocabulaire propre à la composition artistique. On voit aussi comment la connaissance des oeuvres nourrit la création artistique tout en suivant plusieurs personnages attachants. 🎨

Lien : https://www.instagram.com/fo..
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J'ai vraiment adoré cette lecture ! J'aime la manière dont Tsubasa Yamaguchi aborde le sujet de l'art, les questionnements et les remises en question autour. Si des lecteur.ice. s n'aiment pas la personnalité de Yatora, personnellement, je trouve ce personnage vrai et attachant à sa manière. Je prends beaucoup de plaisir à le suivre.

À mes yeux, ce manga à quelque chose de particulier, il me rend nostalgique d'une époque que je ne pensais pas autant regretter.
Lien : https://songedunenuitdete.co..
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