Après un premier tome époustouflant qui aurait pu s'arrêter là, nous avons droit à un second opus bien décevant. Il faut dire que je n'ai pas compris grand chose dans ce second chapitre.
C'est l'histoire de 3 soeurs dans une île japonaise au XVIème siècle qui vont s'affronter pour mettre la main sur l'héritage paternel. L'atmosphère est celle des traditions dans ce Japon médiéval dirigé par le Shogun.
Le huit clos est véritablement magistrale avec un parfum venimeux entre conspiration et haine familiale. Tako est un véritable drame psychologique.
Les planches sont superbes avec un style atypique qui est basé sur un encrage assez appuyé sur les personnages ce qui crée une ambiance saisissante.
Le second tome totalement indépendant du premier au point de vue narratif a été réalisé 6 ans après le premier. Il nous entraîne dans le monde des pêcheurs de perles où passion et vengeance vont parsemés le récit.
Des personnages nouveaux font leurs apparitions. On aura beaucoup de mal à les suivre. J'ai rarement vu une suite aussi différente dont l'écriture est purement théâtrale. Cette seconde partie a brisé net mes espoirs de tomber sur le chef d'oeuvre.
Tome 1: 4 étoiles – Tome 2 : 2 étoiles – Bref, une moyenne à 3 étoiles ce qui reste très correcte.
En tout cas, cela ne donne plus envie de manger du poulpe !
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Nous sommes au XVIeme siècle, sur une presqu'île au Nord Ouest du Japon.
Les trois filles du seigneur local attendent le retour de trois bushis partis aux combats et qui ont sollicité l'honneur de les épouser au retour de la campagne.
- "Et si un seul revenait
- " ou aucun ?
Complicité, duplicité, trahisons entre soeurs ponctueront cette attente.
Une histoire sombre où la raffinerie se mêle à la cruauté. Mitchez dépeint, comme à son habitude, merveilleusement bien le Japon féodal.
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Tragédie.
Cette bédé est une "tragédie grecque asiatique".
Ici pas de dieu ou de demi dieu, simplement des femmes guidées par la noirceur de leurs sentiments. Trois soeurs trois ennemis. Nous suivons, avec motivation, ce noir parcours.
Michetz dessine asiatique, pense asiatique...? du beau dessin au trait simple et gracieux. Son style rend très bien l'élégance japonaise. Tout est beau dans cette bédé.
Michetz a parfaitement réussi à dessiner une folie dans un coin perdu du japon.
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À présent je peux vivre, puisque ton malheur annule le mien !
Une geisha est l'artiste d'un monde qui n'existe pas.