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EAN : 9782859190842
287 pages
la Pensée sauvage (01/04/1993)
5/5   1 notes
Résumé :
Souffle sur tous ces morts et qu'ils vivent: La transmission du traumatisme chez les enfants des survivants de l'extermination nazie par Nathalie Zajde. Editions La Pensée Sauvage, 1993. 287 pages. Format: 12x20cm. Poids: 327 grammes. Livre en bon état.
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
J'ai trouvé ce livre « par hasard », en quelques secondes, lorsque je suis passée à la bibliothèque médicale du CPA (Centre Psychothérapique de l'Ain) pour rendre le livre d'Annie Blanc sur les secrets de famille. J'adore ces « hasards » qui tissent des liens insoupçonnés entre des « faits » qui ne semblent pas en avoir au premier abord. Dès les premières lignes, ce livre m'a paru prometteur tant en « nouveaux chemins de pensées », qu'en « chemins de pensées » et en « vécus personnels et péri-personnels » déjà parcourus maintes et maintes fois, selon les nouveaux « angles de visions » qui s'ouvraient à moi. Bien loin du sujet de ce livre...

… Et pourtant, si proche par de nombreux aspects.

Des aspects à la fois inassimilables et omniprésents, à des années-lumière les uns des autres, et si proches : j'ai en tête, entre autre, ma « condition » personnelle et l'histoire de mes familles. Je ne saurais l'exprimer ou le formuler (pas plus que je ne me l'autorise car ceci n'implique pas que moi), mais les « liens » entre les « faits » sont bien là. Insaisissables. Mais vraiment très TRÈS « PRÉSENTS ». Pourtant...

Je ne sais quoi dire exactement sur ce livre (lisez-le, lisez les quelques citations que j'en ai extraites et celles d'autres lecteurs), sur sa richesse, sur le travail qu'il sous-entend et sous-tend, en amontS (et j'insiste sur le pluriel, d'où la majuscule en fin de mot), mais aussi en avalS (il a été publié en 1993, et m'est avis, avec toutes les réserves liées à mon « a-culture », que ce travail est loin d'être arrivé à son terme. Si terme il y a.

Je dirais donc seulement :
MERCI, madame Sajde,
et « chapeau bas ».
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Les enfants de survivants cherchent en vain quel lien existe entre ce dont ils ont hérité et le monde qui les entoure (242).

(Note 242 : En cela, ils se rapprochent des enfants des nazis, cf Bar-On (1991).)

Bien sûr, il n'en existe aucun. Le monde du génocide n'a absolument rien de commun avec le monde normal. Le monde des Droits de l'Homme, de « l'homme universel » ne peut rendre compte des grand-parents « partis en fumée ». La psychanalyse, prise aux piège des exigences d'universalité, ne peut, elle non plus, offrir du sens aux enfants de survivants.
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il semble qu'en l'absence d'un contenant culturel approprié, les traumatismes et les dépressions qui en découlent sont voués à être transmis aux générations suivantes sur un mode pratiquement identique. Les enfants s'approprient les traumatismes parentaux comme s'ils les avaient vécus eux-mêmes (…) Ils deviennent alors les contenants de l'histoire parentale au lieu d'en être les héritiers.
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Il (Bergman) met en garde, tout comme d'autres psychanalystes, contre la qualité houleuse du transfert et contre les RÉACTIONS CONTRE-TRANSFÉRENTIELLES (c'est moi qui met en majuscules), et surtout contre LES RÉSISTANCES DES THÉRAPEUTES À ENTENDRE ET DONC À LAISSER PARLER LES PATIENTS du passé traumatique (c'est toujours moi qui mets en majuscules).
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Comme dans beaucoup de familles de survivants, les liens étroits entre les membres de la famille sont l'occasion de grande connivence mais aussi de grande menace. Les parents survivants restent toujours inquiets au sujet de leurs enfants. Ils s'imaginent sans cesse qu'ils pourrait leur arriver malheur. Ils ont besoin d'être rassurés en permanence.
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On a longtemps répété que les survivants ne voulaient pas parler, ne voulaient pas évoquer ce qu'ils avaient vécu, à l'exception de quelques intellectuels qui ont écrit, qui ont essayé de faire comprendre.
On réalise aujourd'hui que s'ils n'ont pas parlé c'est qu'on n'a pas voulu les entendre.
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