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Livre emporté lors d'un séjour au ski, je me suis dit "parfait pour l'ambiance froide et enneigée" mais malheureusement je trouve qu'il manque un petit quelque chose à ce roman.
J'ai trouvé le personnage de Jeannot, le grand-père assez antipathique.

Le livre est construit sur des flashbacks sur plusieurs générations avec le même narrateur, Stephen, qu'on suit lors de son enfance et plus tard à son retour dans son village. c'est parfois un peu "fouilli"

J'ai cependant aimé l'environnement hostile du Grand nord canadien où les hivers sont plus que rudes c'est quasiment de la survie pendant plusieurs mois !

Plus l'histoire avance et plus la place des légendes avec tous ses monstres des bois et aquatiques devient importante, c'est peut-être cela qui m'a gêné car je n'ai pas accroché.

Bref une lecture en demi-teinte, je garderais tout de même de bons souvenirs des descriptions de la nature et de la rudesse du lieu.
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Stephen, qui est pasteur, revient dans le grand nord canadien, pour assister aux derniers instants de sa mère mourante, et préparer son retour dans sa ville natale. C'est l'occasion pour lui de se souvenir des histoires de son grand-père, le premier pionnier à l'origine de la fondation de Sawgamet, chercheur d'or tout d'abord, puis bûcheron ensuite. Stephen se remémore aussi les moments marquants ou dramatiques de son enfance.
Mes lectures de rentrée sont à la nostalgie, teintée de surnaturel. Après les âmes des morts et la femme du tigre dans le livre de Téa Obreth, voici les cerfs dorés, les qallupilluits et les wehtikos dans celui-ci. Je pourrais faire beaucoup de parallèles entre les premiers romans de Téa Obreht et d'Alexi Zentner, qui sont d'ailleurs amis ou collègues, et se remercient l'un l'autre dans leur dernière page, rituelle pour les écrivains américains. Les thèmes communs qui se dégagent sont la mémoire familiale, la transmission, les légendes et la force avec laquelle elles s'imposent dans la vie de communautés bien spécifiques.
Il s'agit ici d'une ville de chercheurs d'or dans une région très froide du Canada, partie de rien, une pépite, une cabane au bord du fleuve Sawgamet, une épicerie, une scierie, des maisons, un bordel, une église, au fur et à mesure de l'arrivée d'autres colons… Ces rudes bûcherons ou chercheurs d'or reprennent à leur compte les légendes indiennes, et, particulièrement dans les moments difficiles, y trouvent davantage que dans la religion ou dans l'alcool, le seul moyen de continuer à vivre dans ces contrées inhospitalières.
Arrivé au milieu du XIXème siècle, le grand-père de Stephen doit affronter bien des situations extrêmes, froid inimaginable, incendie, décès, rivalités. Pour les parents de Stephen et leurs jeunes enfants, la vie n'est pas des plus douces non plus et ils paieront un lourd tribu aussi aux divinités de la forêt.
C'est donc, sans fil chronologique, mais plutôt par des retours en arrière, une fresque sur la création d'une ville, sur la fondation d'une famille, et surtout de très belles images sous la plume agile de l'auteur : un fleuve gelé, des draveurs sur leurs troncs flottants, un cerf nimbé d'or, des lumières dans la neige, un tunnel glacé... Vous laisserez-vous comme moi embarquer par les qallupiluits et autres esprits de la forêt ?
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Parfois, on n'a pas grand chose à reprocher à un livre, mais on n'arrive pas non plus à s'y attacher. C'est mon cas avec ces "Bois de Sawgamet"...

Stephen est pasteur. Mais alors que sa mére est mourante, il revient à Sawgamet pour retrouver sa famille. Et au passage, il va découvrir l'histoire de son grand pére, premier de la famille à avoir mis les pieds dans la petite ville...

A partir de là, l'auteur va nous raconter essentiellement l'histoire de ce grand pére, de sa rencontre avec la grand mére de Stephen, de leurs vies dans le grand Nord américain, de durs hivers. Et le tout en y associant un peu de légendes urbaines. le roman est peuplé de fantômes, qui sont même, au fond, le coeur de l'histoire. le fantôme des disparus. Des fantômes qu'ils voudraient voir. Alexi Zentner écrit trés bien, et son livre n'est ni trop long, ni trop court. de plus, il raconte une bonne et belle histoire. Alors peut-être ne s'agit il que d'une histoire de contexte car je n'ai pas réussit à me laisse vraiment happé par ce texte. Sans que la lecture en soit déplaisante (loin de là, ça reste tout de même un moment sympathique), je sais que je n'en garderai pas un souvenir impérissable. Cependant, si le résumé vous attire, n'hésitez pas à le lire, je n'ai, au fond, rien à lui reprocher et ce n'est ici qu'une question de sensibilité.
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C'est Petit Sachem qui m'avait indiqué ce roman et je n'ai pas regretté de m'être fiée à son avis même s'il manque un tout petit quelque chose pour en faire un coup de coeur.

C'est une histoire qui pourrait tenir de la saga familiale ou du roman d'aventures, mais le roman possède une autre dimension. Si l'on suit les pérégrinations de cette famille sur trois générations, c'est la personnalité du grand-père, Jeannot, qui domine nettement. Non seulement parce qu'il est le fondateur de Sawgamet, mais aussi car il a une relation privilégiée avec le milieu naturel où il vit, parce que d'une certaine façon, c'est davantage un homme des bois, tour à tour chercheur d'or, bucheron. On croise, dans ces forêts enneigées, des caribous d'or, des chiens qui chantent, des fantômes, et toutes ces créatures sont parfaitement à leur place.

La nature que décrit l'auteur a quelque chose d'implacable. Elle est grandiose mais cruelle dans son éternelle indifférence. Si Jeannot et Martine sont amenés à commettre un acte horrible, ce n'est jamais que la répétition d'actes perpétrés par les wehtikos, nés des légendes indiennes. Il leur faudra également non seulement lutter contre le froid mais aussi contre le feu.

Il est d'ailleurs ironique de noter que le petit-fils de Jeannot, Stephen, est devenu pasteur, alors que la famille avait tissé des liens si évidents avec le monde des esprits. Des dieux païens en quelque sorte.

Des hommes et des femmes hantés par des souvenirs et des fantômes, un fleuve plus fort qu'une ville-champignon, des bois sauvages qui imposent leur loi... autant d'éléments qui façonnent la personnalité des habitants de ce coin de terre où la mort est une composante de la vie, plus ou moins intégrée par ceux qui s'obstinent à demeurer dans ce pays reculé. J'ai vraiment aimé ces liens si tangibles entre certains hommes et la forêt, et surtout l'idée que ce lieu, rattrapé par le monde moderne, offre encore de quoi nourrir l'imagination du petit-fils et de ses propres enfants. Un bel hymne au monde sauvage et à ses mystères et un premier roman fort original.

Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
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ABC 2022/23
Si vous avez envie du Grand Nord, allez-y. Un bonheur. le travail des hommes, la joie partagée et l'effroyable accident. La vie. quoi qu'il arrive. La vie. La vie tangible. La vie de l'esprit, la vie des esprits. Les présents, les absents. Les absents qui reviennent. Les présents qui s'en vont, ni présents, ni absents, la mémoire , les histoires. Un livre formidable, une écriture captivante.
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Dans le grand Nord canadien, une petite ville a été fondée par le grand père du narrateur qui revient y vivre avec ses enfants. Et c'est le personnage du grand père qui va faire l'originalité de ce récit de fondation et de mémoire. Car au milieu de la glace et du feu apparaissent sans le moindre effet spécial, les qallupilluits, les wehtikos et les mahahas. Ils sont à leur place dans ces forêts glacées et accompagnent les trois générations qui s'y succèdent et qui vivent des expériences de mort terrifiantes, sans la moindre emphase de la part de l'auteur.
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Ce livre nous fait traverser le temps et l'espace, nous plongeant au coeur du village de Sawgamet et surtout de ses habitants. A travers le récit des souvenirs de Stephen qui rejaillissent à l'approche imminente de la mort de sa mère, nous découvrant la création de la ville, les liens qui unissent les villageois, ce qui a été leur travail, leurs contes et légendes, leurs rêves, leurs amours et leurs pertes.
Il m'a été difficile "d'entrer" dans ce roman au début puis une fois que j'ai assimilé le style de l'écriture (très longues phrases et passage d'un souvenir à un autre sans avertissements), je n'ai pas pu décrocher mes yeux de ce petit livre. J'ai adoré suivre cette famille qui m'a émue au cours de ses mésaventures, de ses rencontres, de ses croyances, de ses espoirs, de ses déceptions et de ses drames. La magie est toujours présente bien que les souvenirs et histoires racontées soient toujours criants de vérité. Un ouvrage très beau que je recommande.
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A Sawgamet, colonie canadienne de chercheurs d'or et de bûcherons, l'hiver est redoutable et les forêts sont habitées de caribous d'or et de sorcières des bois... Stephen ,devenu pasteur revient dans cette contrée du grand nord pour veiller sa mère. L'occasion pour lui de se remémorer ses histoires de famille : son grand-père Jeannot (canadien français), fondateur de Sawgamet au milieu du XIXe siècle et accompagné de son chien Flaireur, sa grand-mère Martine , sans oublier son père et sa soeur Marie. 3 générations de vie, de survie et de drames.
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Clairement si je ne l'avais pas eu dans la box je ne me serai pas arrêter sur ce roman. Et quelle erreur ! Cette histoire familiale qui peut sembler banale au premier abord m'a complètement absorbé. La narration par le petit-fils Stephen qui alterne présent et passé s'enchaîne parfaitement. A mon sens, c'est Jeannot le personnage central de cette histoire. Non seulement il est le commencement de Sawgamet mais il a une relation privilégiée avec la nature et son environnement. Il comprend la forêt et ses habitants...Un brin fantastique ce récit est un bel hymne à la Nature.
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Roman intimiste et familial canadien: on y suit 4 générations dans les bois de Sawgamet, depuis l'installation du premier être humain en son coeur, jusqu'à la ville.
L'hiver y est décrit comme une entité malveillante, tueur, mais la fin du roman fera basculer beaucoup de choses. Sans spoiler, les légendes en sont-elles? Les morts le restent-ils? D'ailleurs qu'est-ce qui sépare les morts de vivant? Peut être juste la largeur d'une paume?
La lecture est plutôt facile, l'univers dépaysant, c'est un livre qu'on peut recommander aux personnes aimant les romans et découvrir d'autres paysages.
Il y a également une point de fantastique, très légère.
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Un joli coup de coeur en 2011 pour cet excellent roman de Alexi Zentner. J'en garde un souvenir ébloui, glacé et fantastique. Je vous le recommande
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