Edencity, tome 1 : Bienvenue en enfer

J'ai découvert l'univers d'Eden City grâce à Alice Crane. J'avais bien accroché au roman de N.M. Zimmermann et à l'époque je ne savais pas que Alice Crane était en fait "une suite" d'une trilogie déjà parue. On ne retrouve pas les mêmes personnages, mais il y a un lien très fort entre, notamment avec les frères Flynn. Il n'en fallait pas beaucoup plus pour me décider à lire Eden City.

Bien entendu, j'ai trouvé très intéressant de découvrir la série qui avait donné le jour à Alice Crane. Bien qu'à mon avis, Alice Crane nous en apprend beaucoup plus sur l'univers de l'Organisation et des Corbusards. du coup, je pense que j'ai été moins perdue que si j'avais lu le premier tome d'Eden City en premier, et je ne regrette pas du tout ces lectures non "chronologiques". J'ai été aussi moins frustrée aussi. Parce que ce premier tome est empli de mystère et avec du recul, il y a beaucoup de choses qu'on ne sait pas, on navigue un peu à l'aveugle, ne comprenant pas forcément tout, faisant juste des suppositions. Saralyn, notre héroïne, en est la personnification même. J'ai beaucoup aimé ce personnage, mais on ne sait sur elle, ou alors très peu de choses. le plus "décourageant" c'est qu'elle-même ne s'est pas grand chose sur elle. Orpheline, mais ses parents sont-ils morts, l'ont-ils abandonnée, juste déposée temporairement ? Justin, qui semble si important pour elle mais qui au final est une ombre ? Les deux ans que Saralyn a passé à s'entraîner. Elle n'en garde qu'un conditionnement et quelques bribes de souvenirs. Son attaque. Ses facultés... Au final, la question qui demeure est : qui est-elle ?

Mais en un sens, même si cela est frustrant, ce choix est intéressant. D'une part, parce qu'on a envie de découvrir tous ces secrets et non-dits. D'autre part parce que Saralyn, au final, se retrouve à en savoir presque autant que le lecteur. On se sent très rapidement proche d'elle. Et pour finir, on s'attache à elle. le fait qu'elle soit perdue, à l'affût de la moindre réponse en font un personnage attachant, mais aussi fort, ambigu, intéressant tout simplement.

Et puis il y a Gaspard. Je connaissais son petit frère, donc le personnage a tout de suite eu ma sympathie, même s'il faut bien l'avouer, il y a quelque chose de bien étrange chez lui. Mais encore une fois, cela en fait un personnage très intéressant. Je ne suis pas tellement fan de sa "capacité" à s'emporter pour un rien, cette colère toujours présente, mais il sait se montrer tellement adorable à certains moments qu'on lui passe ses moments de faiblesse. J'ai hâte de voir grandir la relation qu'il entretient avec Saralyn, même s'il n'y a rien de romantique par la suite, leur dynamique me plait déjà beaucoup.

Quant à l'histoire. J'ai adoré qu'on se lance directement dans le vif du sujet. J'aime beaucoup ce genre d'approche généralement. On en apprend petit à petit, l'action est présente tout de suite, on ne s'ennuie pas avec une présentation un peu longue... Bref, j'adhère. J'ai, de plus, avec plaisir retrouvé la plume de N.M. Zimmermann que j'apprécie toujours autant. L'auteur sait très bien mêler le surnaturel avec le côté enquête policière. On ne s'ennuie pas, c'est très dynamique, on retrouve des éléments du folklore surnaturel que l'on connaît avec une touche d'originalité. On alterne de façon très fluide entre les diverses intrigues et la découverte de l'univers d'Eden City. Bref, une lecture tout à fait divertissante.

Je vais poursuivre avec les tomes deux et trois de cette première trilogie pour ensuite attaquer le tome deux d'Alice Crane en espérant en découvrir plus, ma curiosité ayant été très titillée !

Ce roman très bien pensé est écrit à la façon de la première émission d'une série à suspense fantastique : on ne nous dévoile les informations sur le personnage principal ainsi que sur son environnement que miette par miette… ce qui en rehausse toute la saveur!

Ainsi, dans ce premier « épisode », nous découvrons la terre du Middle State à travers les yeux d'une jeune femme mystérieuse: Saralyn Fara. Celle-ci vient de passer les deux dernières années dans les Terres de l'Oubli, à subir un entraînement suspect dans la maison mère d'une Organisation luttant contre les non-humains : l'ORPHS (Organisation pour les Relations et la Pacification entre Humain et Surnaturel).

Mis à part des réflexes impressionnants obtenus par conditionnement, celle-ci n'en garde que de très vagues souvenirs. L'amnésie manifestée s'étend d'ailleurs sur tout son passé (voire son identité), qui lui revient par bride, par-ci, par-là.

Ayant été coupée de toute relation humaine durant ces deux années (hormis celle de Justin, son supérieur immédiat dans l'Organisation), Saralyn doit renouer avec la vie « régulière » dans la ville sarcastiquement appelée Edencity (« ville du paradis »). Cet endroit dangereux regroupe « la plus importante communauté de corbusards (les non-humains) de toute la partie nord du Vieux Continent et la plus puissante jamais réunie ». On en rencontre six catégories: des vampires, des nécromanciens (créant et contrôlant des zombies), des gargouilles, des mages (avec leurs "familiers"; des animaux magiques), des sorciers et des djinns.

Le lecteur s'attache vite au personnage empathique de Saralyn qui, malgré le conditionnement agressif qui lui a été imposé ainsi que l'amnésie dont elle souffre, arrive à réfléchir et agir selon son propre instinct dans cette ville dont la tension se fait très lourde non seulement entre l'Organisation et les non-humains, mais également entre les différentes catégories de corbusards… et cela, sans compter l'arrivée terrifiante de « l'Étranger », dont l'ombre semble menacer toutes leurs existences.

Bien que Saralyn Fara se considère comme étant humaine, des particularités étonnantes liées à son surnom de « Louve » surgissent dès le début de l'histoire, mais le voile est loin d'être levé sur sa nature profonde que seul «l'Étranger» semble deviner…

Ses étranges caractéristiques de lycanthrope ne l'empêchent toutefois pas d'être intégrée à l'Organisation en tant que "spécialiste": un agent de terrain. Répugnant ce rôle de tueuse, elle devra pourtant suivre cette voie en compagnie de Gaspard Flynn, un équipier aussi taciturne qu'expérimenté.

Naïma M. Zimmermann signe ici un suspense plein d'actions écrit avec beaucoup d'efficacité. Ce fut un réel plaisir d'entrer dans l'univers qu'elle nous a concocté!

Je pense que ce livre n'est pas si pire. Bon je ne suis pas clair et je m'explique. J'ai lu ce livre dans ma phase "J'ai le rhume" en plus du surplus de travail, donc au lieu de le lire en 3-4 jours je l'ai lu en 2 semaines ce qui est long pour moi, quand j'aime un livre je m'y plonge presque qu'à temps plein. Je vois surtout ce premier tome comme une introduction, a mon avis l'action n'est pas assez forte, il manque de férocité car après tout nous sommes dans un monde remplie de créature de la nuit. Saralyn la narratrice du livre a l'air perdue donc j'étais moi aussi perdu dans ma lecture mais est-ce la réaction de mon rhume ou celui que l'auteur voulait donner? Faut dire que Saralyn vient tout juste de sortir d'une organisation ou elle a passée 2 ans seul a se préparer a sa nouvelle vie qui est de protégé les humains, mais justement je trouve qu'elle est pas si prête que ça. Il faut dire qu'elle se rappelle pas de tout son passée nous avons justement le droit a quelques flash dans ces rêves ce qui laisse a mon avis de l'espoir plus palpitante dans le prochaine tome. de plus son partenaire de travail est assez spécial lui aussi j'ai hâte de voir ce qu'il est vraiment car je ne suis pas sure qu'il dit tout, c'est à surveiller. Donc c'est pourquoi je vois se livre comme une introduction, il y a une aventure oui, mais elle introduit les personnages sans tout dévoilé de leurs secrets de leurs pouvoir et j'espère en savoir plus avec le prochain livre. Donc dans ce style il y a mieux certe, mais ce n'est pas une lecture a mettre de côté il y a peut-être du potenciel à venir avec les prochains tomes.

J'ai commencé à lire Edencity dans le but de me familiariser avec l'oeuvre de N. Murail-Zimmermann, que je recevrai lors d'une rencontre dans le collège où je travaille. le moins qu'on puisse dire, c'est que cette jeune auteure ne se cantonne pas à un seul genre ! Entre "Les Ombres de Kerohan", "L'amour, le Japon, les sushis et moi" et "Edencity", il y en a pour tous les goûts. Un trait commun tout de même : l'art de créer une atmosphère, qu'elle maîtrise quel que soit le contexte.
le 1er tome de cette trilogie laisse un peu sur sa faim, mais c'est peut-être le but, du coup on a envie de découvrir la suite ! On y découvre l'héroïne, Saralyn Fara, engagée par l'Organisation, cette mystérieuse entité chargée d'anéantir les "Corbusards", des non-humains répartis en plusieurs groupes (sorciers, djinns, mages, vampires, gargouilles et nécromanciens) plus ou moins rivaux, et que les humains ne distinguent pas. On comprend très vite que Saralyn a été conditionnée pour combattre ces "monstres", et que son passé a été effacé. Elle est affectée au groupe des "spécialistes", avec son coéquipier Gaspard, dont elle découvrira les différentes facettes tout au long de leur collaboration. Leur tâche : tuer les corbusards qu'on leur désigne comme cibles. Mais petit à petit, Saralyn se met à douter du bien-fondé de sa mission, surtout lorsqu'elle est amenée à établir des contacts avec certains de ces "aweriths", comme ils se nomment eux-mêmes. Pourquoi a-t-elle de l'importance à leurs yeux ? Pourquoi certains souvenirs dérangeants émergent-ils de sa conscience ? et d'où lui vient la sensation de ne pas être totalement humaine ? J'espère des réponses dans les tomes suivants !

Le titre semble nous narguer avec son antithèse et attire immédiatement les lecteurs amateurs de fantastique. Comparer Eden City à l'enfer est un premier clin d'oeil, car la ville est une entité démoniaque à elle seule. Dès l'incipit, on se plonge dans le quotidien hors du commun et mystérieux des personnages. La tourmente intérieure de l'héroïne et les secrets de son acolyte ajoutent du poids à l'ambiance. L'intrigue ne manque pas de rebondissements. L'aura qui se dégage du roman est pesante, et l'enquête criminelle sert davantage à révéler d'autres conflits entre les êtres surnaturels qui foisonnent. le climat est oppressant, sanglant, mais un charme gothique opère. Les scènes de violence sont très bien décrites, les émotions des personnages très bien exprimées. Ce qui m'a séduit, c'est le caractère de l'héroïne qui, contrairement à ce qu'on voit souvent en bit-lit, n'attend pas qu'un beau gars chapeaute ses décisions ou ses actions : elle se débrouille seule malgré ses doutes. J'ai été séduite par l'originalité de l'univers fantastique de l'auteur. J'ai vu une allégorie de notre propre société dans cette lutte contre les créatures inhumaines et les crimes plus horribles. J'ai dévoré la série, en trois tomes, disponible en littérature jeunesse, mais je suis définitivement une ado...