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Edencity tome 3 sur 3
EAN : 9782745925831
433 pages
Milan (21/03/2008)
4.22/5   29 notes
Résumé :
Saralyn a dû obéir : l'Organisation lui a interdit les missions de terrain dans Edencity. Fini la traque des monstres qui menacent la cité des damnés. Mais Saralyn n'en abandonne pas pour autant sa quête d'identité. Avec la complicité secrète de Lorenzo, le patron des vampires, elle part à la recherche de ses souvenirs. Pour découvrir, enfin, qui elle est.
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Encore un très bon tome, et j'ai hâte de replonger maintenant dans la série Alice Crane pour en apprendre davantage sur les différents personnages de cette première trilogie. Ce troisième volume laisse cependant sur sa faim, et j'avoue que le fait de savoir que Saralyn ne sera, à priori, plus la narratrice me chagrine un petit peu. Mais faisons confiance à l'auteur.

Nous retrouvons donc Saralyn juste après les événements qui ont conduit à sa « séparation » professionnel avec Gaspard. Ne plus avoir affaire au duo est un peu déstabilisant en premier lieu, puis on s'y fait rapidement. Il faut dire que notre héroïne a pas mal d'autres chats à fouetter. Au choix : sa transformation qui ne se passe pas bien, ses souvenirs qui sont toujours foireux, un tueur en série qui débarque, une guerre ouverte avec les vampires qui se prépare, Démétrius (le type est un problème à lui tout seul) et j'en passe…

Du coup, Gaspard… Il fait certes quelques apparitions mais je n'avais en fin de compte pas tellement « envie » de le revoir sur le devant de la scène. Entendons nous bien, j'aime assez le personnage… ou plutôt sa dynamique avec Saralyn parce que franchement, il est plus qu'abîmé (pour être polie). On prend conscience d'une certaine façon qu'il est brisé, et que sa façon de voir les choses est biaisé. Il se donne des excuses qui sont louables, en un sens, mais totalement à côté de la plaque, et soyons clairs immorales. Un parallèle pourtant très intéressant avec la famille Fara, dirigeante de l'Organisation. Ils ont aussi cette manière bien à eux de tourner la réalité et de se convaincre que leurs actes, parfois ignobles, sont justifiés pour le bien de tous. Des oeillères gigantesques qui montrent qu'aucun d'eux n'a jamais remis en question quoique ce soit. Ecoeurant à de trop multiples niveaux à mon goût.

Car en fin de compte, tout est question de cette famille dans ce tome. Ils sont le commencement de tout et aussi ceux qui ont poursuivi cette guerre, fonçant dans le tas. Je ne dis pas que leurs intentions de départ ne sont pas louables. Mais ils ont tellement perdu en route. On assiste clairement à une sorte de secte religieuse qui avance tête baissée, se moquant des dommages collatéraux. Et Saralyn en est la preuve vivante. Découvrir son passé, car oui, enfin, nous avons toutes nos réponses, a été un soulagement comme une vraie torture. Un sentiment partagée par l'intéressée. Nous comprenons tout mais au bout du compte, j'aurais préféré ignorer certaines choses. Les horreurs se succèdent. Les Fara sont des monstres. Des monstres qui invectivent Saralyn d'avoir choisi sa propre famille : Lorenzo, Cal, Gaspard et même Démétrius. Mais ces « vrais » monstres, eux, ne se cachent pas. Saralyn sait qui ils sont, et franchement, les quatre hommes ont montré plus de gentillesse et de bonté à notre héroïne que tous les Fara réunis. Vous ne pouvez pas savoir combien je les déteste… Une bonne chose cependant face à cela. On choisit sa propre famille en grandissant et les liens du sang ne sont pas une fin en soi. J'aime ce côté-là.

Question personnages, Saralyn est encore une fois plaisante à suivre, et toujours attachante. Son amnésie est toujours traitée de façon subtile et nous voyons vraiment l'évolution de la jeune femme. Certains peuvent la trouver cruche ou empâter mais je trouve qu'elle colle parfaitement à ce qu'elle est. Démétrius reste fidèle à lui-même, sans trop de surprise. Lorenzo est un total amour et il est pour moi le personnage masculin que je préfère de la saga. Loin devant Gaspard. Gaspard, notre enfant perdu. Car oui, je n'arrive pas à le voir autrement. Je ne sais pas trop ce qui a pu lui arriver étant jeune, ou du moins, nous n'en savons pas beaucoup, mais j'ai l'impression que cela a vraiment mais vraiment perturbé le personnage. Au point où, il continue à agir comme un enfant sans réfléchir, agissant de façon impulsive. Une perte de charisme qui a un côté un peu touchant mais qui donne en même temps envie de le secouer comme un prunier.

Quant à Keryam… Je ne l'aime pas. Saralyn nous fait ressentir son antipathie pour le jeune homme très rapidement, et cela est contagieux. Cependant, bien qu'il soit détestable a bien des égards, il gagne sur deux points. Il a subi des choses impardonnables et il semble être du façon peut-être tordu du côté de Saralyn. Il est ce genre de personnage tellement ambigu que l'on arrive pas à se décider. Je ne pense pas vraiment arriver un jour à l'apprécier mais il a son rôle à jouer, alors autant lui donner une petite chance.

Truffé de révélations, ce troisième tome est donc palpitant autant qu'horrifiant. Il soulève cependant de nombreux points que j'ai trouvé vraiment plaisant. Que ce soit l'aveuglement « religieux », les choix que l'on fait par soi-même, les relations entre les personnages, le fait de croire en son instinct et d'agir en son âme et conscience… il y a un panel de choses qui font que l'on arrive à avoir bien plus sous les yeux qu'un simple roman fantastique. L'humain, si je puis dire, passe en premier plan et cela à mon plus grand plaisir.

La fin nous laisse sur une ouverture qui je l'espère trouvera sa conclusion dans Alice Crane. Je serais très déçue de ne pas avoir le fin mot de l'histoire, d'autant plus que je me suis beaucoup attaché à Saralyn. J'ai envie de voir la jeune femme enfin heureuse et libre. Je n'aurais peut-être pas cette chance, notre héroïne étant du genre à se sacrifier pour ceux qu'elle aime, mais je grade espoir.
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Dernier tome de cette trilogie, où on espère enfin des réponses aux multiples questions qui nous ont laissé sur notre fin au bout du tome 2.
Lorenzo, ce vampire plus humain que certains "vrais" humains de l'histoire, décide d'aider Saralyn à retrouver son passé, totalement occulté par le conditionnement qu'elle a subi. Demetrius, ce personnage dont on va découvrir qu'il appartient à la même famille que la jeune femme, va leur donner un coup de pouce également. Au début du tome, on retrouve Saralyn mutée à un poste de bureaucrate qui ne lui convient pas du tout, même s'il s'agit d'une promotion, le terrain lui manque, ainsi que Gaspard, son ancien coéquipier dégradé pour avoir trahi l'Organisation. On lui a affecté un nouveau collègue, Keryam, dont elle découvrira peu à peu qu'il lui est intimement lié. Ce qui n'empêche pas Saralyn de ne pas l'apprécier du tout ! Elle rejoint dès qu'elle le peut ses relations de l'ombre, Cal, Lorenzo et Demetrius, et grâce à eux finit par découvrir pourquoi sa famille l'a reléguée dans un orphelinat, et d'où lui viennent ses pouvoirs, de plus en plus puissants. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ce ne sont pas des découvertes bien agréables ... En effet, la famille Fara, fondatrice de l'Organisation, est loin d'être accueillante et chaleureuse ; quant à ses motivations pour éliminer les Corbusards, elles sont plus guidées par une soif de pouvoir que par le souci de protéger les humains. On découvrira aussi que tout a commencé avec les 4 Dieux des origines, que certains pensent réincarnés en Saralyn et Keryam.
Ce 3ème tome est presque douloureux à lire, tant l'héroïne y est malmenée, on ressent sa souffrance à chaque page. Au début de la trilogie, je pensais la proposer à mes collégiens, mais depuis j'ai révisé mon jugement, cette histoire est trop dure pour eux, et bien des aspects risqueraient de susciter en eux incompréhension ou malaise. Je pense qu'elle s'adresse à des lecteurs plus aguerris, capables d'une approche psychologique assez développée pour saisir toute l'ambiguïté des rapports entre les différents protagonistes. A titre personnel, je me suis vite sentie impliquée dans l'histoire, mais je ressens un peu de frustration par rapport à la fin. J'ai vu qu'il existe une série dérivée, je vais m'empresser de la lire pour peut-être y découvrir encore quelques réponses.
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À la fin du dernier tome, Saralyn Fara a été promue au sein de l'Organisation à un emploi sans risque et très ennuyeux tandis que son ancien coéquipier, Gaspard, se voyait rétrogradé et affecté à des fonctions le tenant éloigné de son ancienne partenaire (avec interdiction explicite de reprendre contact avec elle). C'est donc à ce point précis que le récit recommence, dans ce troisième tome, bien que quelques mois plus tard.
Le personnage de Keryam fait son apparition dans l'histoire, timidement d'abord (c'est un employé novice sous la supervision de Saralyn) puis devenant de plus en plus envahissant dans la vie de Saralyn qui n'en pense pas grand bien : « ce garçon était vraiment d'une perfection écoeurante ».

Cherchant à percer la couverture opaque de ses amnésies, Saralyn se tourne vers Lorenzo pour des séances d'hypnose dont l'efficacité limitée lui font se tourner vers l'être le plus puissant de la ville : « l'Étranger », maintenant connu sous le nom de Démétrius. Avec son concours, Saralyn mettra non seulement toute la lumière sur l'Organisation pour laquelle elle travaille, mais également sur les dessous de ses amnésies et de son passé, qui se révèlent horriblement captivants. Sans compter qu'elle aura également l'occasion de rencontrer en personne les membres de la famille Fara… qui, avec force raison, lui donneront l'impression que sa véritable famille réside bien plus en les personnages de Cal, Gaspard, Lorenzo et Démétrius que des Fara eux-mêmes.

Connaître l'enfance de Saralyn rend son personnage encore plus intéressant et révèle tout le potentiel latent qui menace de plus en plus de s'éveiller chez cette dernière. On verra avec surprise que Rack le sanguinaire a fait son apparition dans la vie de l'héroïne bien plus tôt qu'on aurait pu le croire (elle avait à peine six ans) et que ce jour marque pour l'Organisation et elle un point tournant très dramatique (voire catastrophique).

Naïma Zimmermann signe ici encore un récit mystérieux plein de rebondissements dans un rythme qui sait garder le lecteur en haleine.

Néanmoins, la fin du tome laisse perplexe, puisqu'il faudra ensuite découvrir ce qu'il advient de Saralyn et de ses acolytes à travers le récit d'Alice Crane, où on ne saura qu'indirectement (et très superficiellement dans le premier tome: Alice Crane et les corbusards) ce qui advient de Saralyn…
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Le titre semble nous narguer avec son antithèse et attire immédiatement les lecteurs amateurs de fantastique. Comparer Eden City à l'enfer est un premier clin d'oeil, car la ville est une entité démoniaque à elle seule. Dès l'incipit, on se plonge dans le quotidien hors du commun et mystérieux des personnages. La tourmente intérieure de l'héroïne et les secrets de son acolyte ajoutent du poids à l'ambiance. L'intrigue ne manque pas de rebondissements. L'aura qui se dégage du roman est pesante, et l'enquête criminelle sert davantage à révéler d'autres conflits entre les êtres surnaturels qui foisonnent. le climat est oppressant, sanglant, mais un charme gothique opère. Les scènes de violence sont très bien décrites, les émotions des personnages très bien exprimées. Ce qui m'a séduit, c'est le caractère de l'héroïne qui, contrairement à ce qu'on voit souvent en bit-lit, n'attend pas qu'un beau gars chapeaute ses décisions ou ses actions : elle se débrouille seule malgré ses doutes. J'ai été séduite par l'originalité de l'univers fantastique de l'auteur. J'ai vu une allégorie de notre propre société dans cette lutte contre les créatures inhumaines et les crimes plus horribles. J'ai dévoré la série, en trois tomes, disponible en littérature jeunesse, mais je suis définitivement une ado...
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Eden City de N. M. Zimmermann

C'est l'histoire d'une fille qui s'appelle Saralyn Fara ,qui travaille pour une Organisation. Elle traque les montres avec son coéquipier pour lever les rumeurs des humains.

Saralyn ne se souvient rien de ce qui c'était passé avant ses 13 ans .Mais la cicatrice qu'elle a au cou lui fait souvent rendre des fragments de son passé . Parfois , quand elle se réveille ,elle est recouverte de sang .
Plus tard , elle découvre que elle est la fille du chef de l'Organisation et qu'elle a vécu des épreuves difficiles ; comme la mort de sa mère par son père et qu'elle a des pouvoirs .

J'ai adoré ce livre .On a toujours envie d'en savoir plus . Donc je vous le recommande.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Je croisai les bras contre ma poitrine et le regardai partir. Sans savoir pourquoi, voir les gens me tourner le dos me serrait toujours le cœur, comme s’ils m’abandonnaient, moi qu’on finissait toujours par laisser derrière.
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- Je n’aime pas non plus avoir l’impression que tu me surveilles, poursuivis-je.
- Je ne te surveille pas, je t’observe, rectifia Gaspard.
- Il y a une différence ? m’entendis-je demander avec lassitude.
- Techniquement... pas vraiment, avoua Gaspard.
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- Saralyn ! cria Gaspard, à bout de souffle.
Si je repartais maintenant, il m'était encore possible de le semer, si ...
Mes jambes me trahirent et Gaspard me bloqua le passage. Je tentai sans succès de le contourner, les yeux fixés sur le sol. Haletant, il inspira quelques grandes bouffées d'air froid en silence - il n'avait même pas pris le temps de mettre un tee-shirt ou de prendre une arme, ce qui était encore plus étonnant de sa part.
- Saralyn, répéta-t-il d'un ton implorant.
- Laisse moi. Je ne veux pas ... je ne peux pas !
- S'il te plait, écoute-moi. Saralyn, regarde-moi !
-Non. Je ne veux pas ...
Je me tus, étouffée par les sanglots.
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- Dis-moi, petite, fit enfin un des hommes après s'être raclé la gorge.

Je tournai le tête vers lui et reconnus celui qui avait tenu mon cartable -il avait à peine plus de trente ans et sa barbe lui donnait l'air sérieux.

- Tu es... un corbusard? demanda-t-il.

C'était la première fois que quelqu'un osait me poser cette question. Je fus surprise qu'on puise penser ça.

-Non, dis-je après quelque secondes de réflexion. Moi, je suis une arme. Juste une arme.

Pendant un instant, ils me regardèrent tous, et ils eurent vraiment l'air tristes. J'eus envie de leur dire que ça ne faisait rien, que ce n'était pas grave, mais je n'en étais pas sûre alors je dis:

-Je suis habituée, maintenant.
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- Je ne te surveille pas, je t'observe, rectifia Gaspard.
- Il y a une différence ? m'entendis-je demander avec lassitude.
- Techniquement... pas vraiment, avoua Gaspard, fixant son regard sur un mur.
Je me mis à rire. Je ne pouvais pas m'en empêcher : même si c'était probablement involontaire de sa part, Gaspard réussissait toujours à me faire croire que les choses n'allaient pas si mal que ça quand j'avais le sentiment de sombrer dans un abîme sans fond.
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