UN OUVRAGE D'ACTUALITE BRULANTE !
L'auteur,
Bernard Zimmern, est le fondateur de l'iFRAP, institut spécialisé dans l'étude des administrations. Il est donc bien placé pour nous livrer beaucoup informations, dissimulées par nos médias subventionnés [c'est-à-dire financés par nos impôts]. Comme le déficit abyssal de la SNCF : l'équivalent du scandale du Crédit lyonnais tous les deux ans et ce « depuis vingt ans » (bientôt 40 ans aujourd'hui !). Ou le détail des privilèges indus que les hauts fonctionnaires s'attribuent. On découvre aussi avec étonnement le « projet Stockholm » dont nos médias se sont bien gardés de nous parler. Soit la remise en question de l'Etat-providence avec la privatisation des services publics. Et ce, avec le soutien des syndicats suédois car apolitiques.
Les nôtres, politisés à fond dans le sens du collectivisme, ne sont plus qu'une minorité retranchée dans le « service » public. Mais ces « services », en situation de monopole, leur permettent de faire du chantage en paralysant le pays. Pour conserver leurs avantages inouïs… au détriment des autres Français.
Bernard Zimmern nous décrit avec clarté le fonctionnement stalinien de ces syndicats. Mode de fonctionnement repoussant pour les acteurs du secteur privé, où aujourd'hui, chacun travaille de façon autonome et responsable.
L'auteur donne des solutions pleines de bon sens, mais qui ont peu de chance de voir le jour. « Redonner un vrai pouvoir de contrôle des Finances au Parlement ». On ne voit pas pourquoi les hommes du gouvernement accepteraient de rogner le régime de pouvoir absolu mis en place par le Général de Gaulle. « Exiger que les finances des syndicats ne soient plus aussi opaques. Ceci afin de pouvoir leur demander de rendre des comptes sur leur financement. Et aussi de leur infliger des sanctions financières pour les dégâts qu'ils occasionnent. » Quel gouvernement, en France, est prêt à engager ce bras de fer !? « Supprimer le flou qui entoure le droit de grève ». Mais, parallèlement, l'auteur, s'étonne que, même un gouvernement autoritaire comme celui du Général de Gaulle, ait laissé subsister ce flou.
Ces monopoles publics, sont totalement injustifiés dès lors que l'initiative privée peut remplir les mêmes tâches. L'organisation plus efficace (car plus souple) du secteur privé permet d'obtenir un service de qualité supérieure et moins coûteux. Et surtout, ces « services » ne sont plus financés par la coercition mais par un client LIBRE d'acheter ou non. Hélas, tous ces monopoles anachroniques représentent un trop bon « fromage » pour l'Enarchie (encore un « cadeau » du très étatiste Général ! [cf.
J.F. Revel]) qui a « verrouillé » la France. Il n'y a donc aucune chance que les réformes qui n'ont pas été faites hier soient faites demain. Seul, le progrès technique nous laisse entrevoir l'espoir de pouvoir un jour contourner ces bureaucraties à la soviétique. D'ici là, ne voyant toujours rien venir, nombre de Français qualifiés font, chaque jour, le choix de quitter définitivement leur pays.