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sur 1191 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Quel délice de se plonger dans ce Rougon-Macquart. Dès les premières pages Zola nous embarque, en ouvrant grand la fenêtre du XIXème siècle. Un monde rural cruel, sans concession. Des personnages ciselés, une transcription magistrale de leurs relations qui nous fait passer par toute une palette d'émotions. Comme ce siècle a été chanceux d'avoir la primeur de ces romans ! Les lecteurs et lectrices se doutaient-ils alors que nous vibrerions encore sous cette plume géniale ?
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La terre, c'est la rudesse, le sang et la sueur. Ici, on est loin de la ville. Tout se fait avec les mains et la souffrance. le paysan n'est que peu lettré mais il a un sens du calcul particulièrement aiguisé. Les alliances, les mariages, les copinages se tricotent avec des mailles d'une logique cartésienne.
Je pense que Zola a réussi son meilleur texte. D'abord sa plume est particulièrement aérienne et la conception de son histoire est particulièrement soignée. Pas de temps mort, les événements s'enchaînent avec harmonie et donne un résultat surprenant.
J'ai été happé par cette formidable décennie autopsiée par ce grand Maître.
A lire absolument.

les personnages principaux.

FOUAN
Il a 70 ans en 59. Il est donc né en 89, et il aura 81 ans en 70, lorsqu'il mourra.
Taille moyenne, très robuste autrefois, bien membré, dur et travailleur. Mais comme diminué par l'âge.
Fils de Joseph-Casimir. Mari de Rose Maliverne. Père de Jésus-Christ, de Buteau et de Fanny Delhomme. Il a eu en partage sept arpents de terre et a épousé Rose, héritière de douze arpents, il a cultivé ces biens avec acharnement, il les a augmentés lopins à lopins, au prix de la plus sordide avarice. Telle parcelle représente des mois de pain et de fromage, des hivers sans feu, des étés de travaux brûlants, sans autre soutien que quelques gorgées d'eau. Il a aimé la terre en femme qui tue et pour qui on assassine. Ni épouse, ni enfants, ni personne, rien d'humain : la terre ! Pendant des années, tous, la femme, les enfants ont tremblé sous lui, sous ce despotisme rude du chef de la famille paysanne. Il a ainsi vécu jusqu'à soixante-dix ans. Sauf ses jambes, il est gaillard encore, bien tenu ; il a de petits favoris blancs, en pattes de lièvre correctes ; le long nez de la famille aiguise sa face maigre, aux plans de cuir coupés de grands plis. Mais, jadis très robuste, il est maintenant desséché et rapetissé, son corps se courbe, comme pour retourner à cette terre, si violemment désirée et possédée. Et l'heure est, venue : comme le père Fouan ne peut plus cultiver lui-même, qu'il ne veut pas introduire chez lui des étrangers qui pilleraient, que son coeur se fend de voir la bonne terre se gâter faute de soin, que d'autre part, la donation entre vifs offre aux familles une économie sur les droits d'héritage, il se décide à céder le bien à ses fils, comme son père le lui a cédé à lui-même, enragé de sa vieillesse impuissante. La maison qu'il habite au bas de Rognes vient de sa femme Rose ; ils garderont cette maison et le jardin, jouiront de redevances en nature, et chacun des enfants leur servira deux cents francs de rente viagère. Fouan pourrait vivre satisfait, car il possède un magot, trois cents francs de rente, que nul ne connaît. Mais quinze jours après le partage, malade de n'avoir plus de terre, il fait la sottise de conclure un marché de dupe avec le père Saucisse, celui-ci cédant, après sa mort, un arpent de bien, à la condition de recevoir, sa vie durant, quinze sous chaque matin. Et c'est une dernière illusion, où le père Fouan contente vaguement sa passion de la terre.

BUTAU
Âgé de 26 ans en 59 ; donc né en 33 ; et il aura 37 ans en 70. – le plus jeune des trois enfants de Fouan. – Resté imberbe, avec des poils rares qu'il rase. – Tient de son père au physique et au moral. Mais avec des différences sensibles. Physiquement, de taille moyenne lui aussi, fort et les os gros. La face en avant, le bas surtout qui avance un mufle, le menton gras, les deux maxillaires proéminents et exagérés, avec une mâchoire puissante de carnivore. L'oeil gai, qui trompe, et les mâchoires qui disent tout. Tout le caractère de la physionomie est là. C'est mon Bécu grand. le front fuit, les tempes sont étroites, tout le haut de la tête est resserré, avec des yeux gris de bonhomie et de ruse. le nez fort, écrasé à la racine. Cheveux courts, châtains.
Comme caractère : le premier abord bonhomme et gai. Puis de la malice et de la sournoiserie ; et au fond, la violence du père, l'entêtement, d'où lui vient son surnom. Il ne faut donc pas de la violence, de la brutalité seulement et continuelle ; mais un caractère plus compliqué, quoique simple. le paysan tout entier, avec ses appétits au fond, l'amour de la terre qui est la caractéristique, l'intérêt, l'avarice, la luxure et l'ivrognerie, mais tout cela pas du premier coup. D'abord bonhomme, puis rusant, puis terrible quand il se découvre. Et revenant à sa comédie du bon homme, quand il est vaincu ; et en arrière, féroce. Tout ce caractère doit le mouvementer.
Il aura tiré un bon numéro, n'aura pas servi, n'aura pas quitté la terre.
Très violent avec la femme, brutalité avec Françoise.
Mais par-dessus tout la passion de la terre, qui le grise, qui le fait délirer. Et quand il apprend que le père a une rente de 400 fr., la pente au crime pour les avoir.
L'appétit toujours tenté de se satisfaire immédiatement. Il se rue sur ce qu'il désire. Puis la peur du gendarme qui l'arrête seule, le réduite à la sournoiserie et à la ruse. À la fin, il ruse pour tuer son père. L'animal carnassier dont la société a fait un finaud, et qui donne des coups de dents quand il se croit à l'abri de la loi. Mais grandi par sa passion de la terre.
Brutal et sournois, cupide et jouisseur : calculateur, avec ses vices qui grandissent à mesure qu'il avance en âge. D'un degré plus avant dans le siècle que son père, par son séjour à la ferme ou à la ville. Travailleur, par son amour de la terre, mais braque. Entêté aux vieilles coutumes, méthodes, voulant tout de la terre en la violentant, profonds labours, du fumier, mais sans logique ni science ; et sa rage contre la terre quand elle ne donne pas tout ([?] 45, très important). Son opposition avec Delhomme. »

JESUS-CHRIST? DE SON VRAI NOM Hyacinthe Fouan. 40 ans en 59, donc né en 19. Grand gaillard, avec cheveux et barbes incultes. Une face de Christ ravagé et brigand, détrousseur de grande route. Mal vêtu. Braconnier, maraudeur, fait des journées ça et là, boit tout, se fait renvoyer de partout, terrifiant la contrée. Frère de Butau. le travail et la terre ne l'intéresse pas.

MADAME DELHOMME, Fanny Fouan. Elle a fait un très beau mariage. C'est elle d'abard qui hébergera le père Fouan quand ce dernier cedera ses terres à ces trois enfants.

LISE et FRANCOISE MOUCHE.
Lise, Soeur aînée de Françoise. Fille de la Vierge, elle est enceinte des oeuvres de son cousin Buteau. Grasse et ronde, la mine gaie, Lise est grande, elle a l'air agréable, malgré ses gros traits et la bouffissure commençante de toute sa personne. Plus âgée de dix ans que Françoise, elle apporte à la besogne un tel coeur, tapant, criant, riant, qu'elle réjouit la vue. le petit Jules a près de trois ans, lorsque Buteau, longtemps réfractaire au mariage, est séduit par une opération de terrains qui avantage les soeurs Mouche ; il se décide à épouser Lise. Françoise reste vivre avec le couple, mais Butau la poursuit de ses ardeurs.

JEAN MACQUART
il est devenu paysan après avoir repris un instant son métier de menuisier. Il est alors un grand garçon châtain, au cheveu ras, à la figure pleine et régulière. Et il a 29 ans. Donc, le roman dure dure environ 10 ans. Et rappeler le drame ; il épouse la fille Françoise Mouche, que pourchasse son cousin Buteau. Plus tard, lorsque celui-ci a épousé Lise, la soeur de Françoise, et qu'à eux deux ils ont tué Françoise, il se rengage, leur abandonnant tout. Les paysans le surnommaient « Caporal ». Il n'est pas allé en Crimée, il devait partir quand on a pris Sébastopol. Mais il est allé en Italie : « C'est comme chez nous, de la culture avec des bois et des rivières. Partout c'est la même chose. Il s'est battu, ah oui, pour sûr. À Solferino, ça chauffait dur, et il pleuvait cependant. Mon Dieu, la guerre n'est pas si difficile qu'on le croit. On tombe au sort, n'est-ce pas ? On est bien obligé de faire son devoir. Moi, j'ai lâché le service, parce que j'aime mieux autre chose. Pourtant, ça peut encore avoir du bon, pour celui que son métier dégoûte et qui rage, quand l'ennemi vient nous emmerder en France. » Il a donc passé dix ans à Rognes, près de Châteaudun, sans dénoncer les Buteau, meurtriers de Fouan et de Françoise.

PERSONNAGES PAR ORDRE ALPHABETIQUE

Auguste
Badeuil (Charles)
Badeuil (Estelle)
Badeuil (Mme Charles)
Baillehache
Baillehache (Mlle)
Beau-François (Le)
Bécu
Bécu (Delphin)
Bécu (La)
Bécu (Michel)
Blanchette
Borgne-de-Jouy (Le)
Bouteroue (Hilarion)
Bouteroue (Mme Vincent) = Péchard (Mlle)
Bouteroue (Palmyre)
Bouteroue (Vincnet)
Breton-Le-Cul-Sec
Briquet (Les)
Budin (Les)
Buteau
Buteau (Jules)
Buteau (Laure)
César
Chédeville (De)
Clou
Cognet
Cognet (Jacqueline), dite La Cognette
Coliche (La)
Coquart (Les)
Couillot (Les)
Delhomme
Delhomme (Ernest), dit Nénesse
Delhomme (Mme)
Empereur
Finet
Fleur D Épine
Fouan (Joseph-Casimir)
Fouan (La Mère) = Maliverne (Rose)
Fouan (Louis), dit le Père Fouan
Fousset (Le Père)
Frimat
Frimat (La)
Gédéon
Godard (Abbé)
Grand-Dragon (Le)
Grande (La)
Grosbois
Guillaume
Hardy
Honorine
Hourdequin (Alexandre)
Hourdequin (Isidore)
Hourdequin (Léon)
Hourdequin (Mlle)
Hourdequin (Mme) = Baillehache (Mlle)
Jésus-Christ
Lambourdieu
Lengaigne
Lengaigne (Mme Flore)
Lengaigne (Suzanne)
Lengaigne (Victor)
Lequeu
Leroi, dit Canon
Loiseau
Lonjumeau
Lorillon (Les)
Macquart (Jean)
Macqueron
Macqueron (Berthe)
Macqueron (Mme Coelina)
Madeline (Abbé)
Massacre
Mathias
Mouche (Françoise)
Mouche (Le Père)
Mouche (Lise)
Norine
Patoir
Péchard (Antoine)
Robiquet
Rochefontaine
Rognes-Bouqueval (Les)
Rosalie
Rouge d'Auneau (Le)
Rougette
Sabot
Sans-Pouce
Sapin (La)
Saucisse (Le Père)
Soulas
Sourdeau
Tron
Trouille (La)
Vaucogne (Élodie)
Vaucogne (Hector)
Victorine
Vimeux
Zéphyrin


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Résumé traditionnel ( mémoire de poisson rouge oblige)
Livre qui m a été prêté au boulot.
LA TERRE de Émile Zola

Ce qui m a gêné : tous les personnages ( et il y en a beaucoup) ont des surnoms ( la grande, la trouille, jésus christ...)Ce qui donne l impression qu il y a encore plus de personnages. Difficile parfois de suivre.

Ce que j ai retenu :
Zola nous invite à partager la vie des paysans et d une famille en particulier : les Fouans
Passionnés par la Terre, ne vivant que pour elle et par elle.
La terre est omniprésente dans le livre et est décrite parfois comme une femme
Les paysans sont décrits comme des brutes violentes et bestiales, habités par le vice. Voleurs, violeurs, assassins

Ce qui m a fait sourire :
Le mot qui revient le plus souvent est : culbuter
Des scènes mémorables : jesus christ dans l étable, l accouchement de Lise et de la vache de la famille au même moment.

Ce que j adore:
Apres quelques recherches sur Zola.
Zola est à la tête d un nouveau courant : LE NATURALISME.
il applique la méthode scientifique à la littérature.
Il part d'un double postulat : l homme est conditionné par son milieu et par l hérédité.
Sa fresque des Rougon-Macquart s'inscrit dans cette étude
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Nouveau retour dans les Rougon-Macquart pour ce numéro 15 (après le numéro 3 du Ventre de Paris) … Et cet épisode est passionnant. ZOLA y dépeint la société paysanne française à travers la vie d'un petit village (Rognes) de l'Eure-et-Loir, entre Chateaudun, Orléans et Chartres. Les familles s'y déchirent, la soeur (Lise) prête à tuer sa soeur (Françoise) pour un lopin de terre, la tante (La Grande) capable de souffler sur les braises de la discorde familiale juste pour s'en amuser. le Père Fouan mourant de rage de devoir partager ses terres entre ses trois enfants (Fanny, Jésus-Christ & Buteau). Tous ont la terre chevillée au corps. Et dans cette saga familiale impitoyable, Jean qui se marie avec Françoise, va en payer les pots cassés, non qu'il n'ait pas le droit à une part de l'héritage, non qu'il ne soit dans son bon droit, mais usé qu'on lui fasse sentir si fort qu'il n'est pas de la famille, les ennemis d'hier faisant front commun face à « l'étranger ». On s'attache ; on se désespère ; on enrage ; on trouve cela totalement immoral ; on condamne les coucheries ; on compte les points entre Lengaigne et Macqueron (les deux bistrotiers, face à face, à l'entrée du village) ; on voit poindre le début de la mécanisation de la paysannerie ; on découvre la passion de la Terre, ce qu'elle représentait pour ces hommes et ces femmes de l'époque. En deux mots, ON VIBRE durant la lecture de ce roman et c'est une vraie gageure réussie par ZOLA sur un sujet qui paraissait un peu rébarbatif. A lire, bien sûr.
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terrifiant !! et drôle en plus !!
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La terre, c'est l'enjeu de toutes les convoitises, de toutes les trahisons, de toutes les jalousies. Zola dépeint un monde de paysans sans scrupules et sans morale, un monde de gens prêts à tout pour converver et nourrir cette terre qui les asservit, qui les avilit jusqu'à la mort.
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Plus incisif que jamais, Zola dépeint un monde rural bestial où la perversité et la haine triomphent continuellement du bien et de la morale.

La terre exposée aux conditions extrêmes (chaleurs infernales, vent, gel...) attise des sentiments tout aussi extrêmes dans le coeur des paysans qui s'acharnent à la conquérir et la féconder pour survivre. Les plus bas instincts humains sont exacerbés : le désir viscéral de possession, la haine, l'envie, la jalousie, l'avarice... L'amour et l'empathie sont des concepts totalement étrangers à ces habitants de la Beauce rongés par le vice et des décennies de dur labeur. On voit le mal se propager, germer et corrompre même les coeurs les plus droits et bienveillants (Palmyre ou Françoise par exemple).
Tous sont à la fois coupables de perpétuer le cycle de violence de leur éducation tout en étant victimes de leur milieu où la bestialité et le manque d'amour leur ont ôté toute empathie , faisant d'eux des bêtes.

Même si le tableau rural est caricatural et le trait parfois grossier il demeure terriblement actuel
Comme souvent avec Zola les personnages secondaires sont très réussis et on ne peut s'empêcher de sourire devant les tribulations de Jésus Christ, l'abominable grande ou encore la trouille et son troupeau d'oies.
Il y a énormément d'intrigues et de rebondissements, on ne s'ennuie pas une minute. D'ailleurs de nombreuses trames auraient pu être exploitées pour faire une suite (conséquence pour les Buteau, héritage de la grande, Elodie qui reprend le "commerce" de ses parents...).

Après Germinal et l'assommoir je ne pensais pas pouvoir être encore ébahi par un Zola.
La terre est sans doute le meilleur Zola que j'ai lu.
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La plongee de Zola dans le monde paysan du 19e siecle dans cette histoire d'amour sur fond d'expropriation tout est tres noir ici comme souvent mais le genie de l'auteur nous fait passer un excellent moment meme si cette histoire est tres triste: A decouvrir !
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Tout y est de la nature humaine ! fresque rurale et sociale très dure mais qui nous emporte sur les lieux de la paysannerie de l'époque avec tous les tourments et turpitudes de la nature et de l'humain. Lu adolescente et relu à l'âge adulte. Apprécié avec toujours le même intérêt pour cette plongée dans le monde paysan de l'époque. Tous les sentiments humains du plus noble au plus ignoble s'ajustent avec logique dans ce récit âpre, dur, et pourtant juste dans sa description des passions humaines. Passions toujours d'actualité : l'être dans son milieu social, décrit avec exactitude et transposable à d'autres milieux et époques. Un chef d'oeuvre, le plus puissant à mon sens de Zola et universel.
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Un Zola inhabituel, au langage souvent cru, qui parle ouvertement de sexe, de grossesse, de pets (plusieurs pages consacrées à l'habitude hilarante de Jésus-Christ). Mais aussi une réflexion sur le partage de la terre et les débuts de la mondialisation. Et aussi la haine poignante qui naît peu à peu dans la famille Fouan et la famille Buteau, haine qui mène jusqu'aux meurtres. Egalement une réflexion sur la vieillesse qui coûte mais ne rapporte pas.
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