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4,15

sur 5674 notes
« L'assommoir », comme « Germinal » pour d'autres, fut mon premier contact avec l'oeuvre d'Emile Zola, au collège. Il faut bien reconnaître qu'à cette époque j'étais comme on dit « passé complètement à coté ». Heureusement, une tentative postérieure, les vingt ans largement passés m'ont offert une seconde chance, hors Rougon-Maquart avec Thérèse Raquin. Un choc ! Et la question : si Zola, c'est ça, comment suis-je passé coté au collège ? Je sais maintenant qu'il y a un temps pour tout et pour toute lecture…j'entrepris donc la lecture du premier tome, « La fortune des Rougon », puis le deuxième… le troisième…
Publié en 1876, « L'assommoir »est le septième volume de la série « Les Rougon-Macquart ». Essentiellement consacré au monde ouvrier, il fit scandale à sa sortie - trop cru, disait-on - mais connut un véritable succès de librairie qui ne s'est jamais démenti.

Le personnage central de l'ouvrage est Gervaise Macquart, la cousine des Mouret, et la soeur de la charcutière Lisa Quenu du « Ventre de Paris ». Elle s'installe à Paris avec son amant, Auguste Lantier, et leurs deux enfants, Claude - qu'on retrouvera dans « L'oeuvre » - et Étienne, héros de « Germinal ».
Lantier a tout du parasite : fainéant, beau parleur, dépensier et infidèle. Après avoir ruiné Gervaise et dilapidé son maigre héritage, il l'abandonnera.
Elle rencontrera Coupeau, ouvrier zingueur, honnête et travailleur. de leur union, naîtra Anna Coupeau, la future « Nana »…Alléluia, se dit-on… et puis il y aura la chute du toit…

Après une incursion partielle dans le monde ouvrier avec « le ventre de Paris », il s'agit avec cet « Assommoir », d'une immersion totale dans ce milieu. On découvrira l'univers des lavoirs et des blanchisseuses, celui des toits de Paris et des couvreurs-zingueurs, celui de la forge, celui des fleurs… Mais aussi et surtout celui des bistrots où les ouvriers viennent se pourrir la santé à coup d'alcool frelaté.

« L'assommoir » n'est pas mon préféré dans cette saga du Second Empire ; sans doute les réminiscences d'une lecture forcée de collégien. Il n'en reste pas moins un des maillons forts de l'oeuvre d'Emile Zola.
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Bon, le verdict est tombé : je suis Zolaphile. Grave atteinte, et la lecture de "L'assommoir" n'a fait que confirmer le diagnostic !

Cette fois-ci j'ai découvert l'histoire de Gervaise, brave blanchisseuse fraichement arrivée de Provence avec son amoureux Lantier et leurs deux petits garçons. Mais Lantier est un fainéant et un coureur, qui un beau matin l'abandonne à son sort et à la misère. Mais Gervaise est brave et honnête, elle se redresse, trouve du travail tout en s'occupant de ses enfants. Elle finit même par accepter la demande en mariage de Coupeau, courageux couvreur fou d'amour pour elle. le couple prospère, Gervaise ouvre même une boutique, jusqu'au jour où Coupeau tombe d'un toit et ne peut plus travailler. Et c'est à partir de là que la déchéance commence...

Que dire... Que chaque volume des Rougon-Macquart traitant d'un sujet particulier, c'est l'alcoolisme qui est ici visé, et qu'à la fin vous ne voyez plus une simple bouteille de vin de la même façon... que le Paris en chantier et le milieu ouvrier qui le construit est merveilleusement dépeint par Zola... Que j'ai adoré retrouver les liens avec les quelques autres Zola que j'ai pu lire : Nana, la fille de Gervaise et de Coupeau, dont on comprend beaucoup mieux le comportement quand on connait maintenant l'enfance qu'elle a eu ; Etienne, l'un des fils de Gervaise, qui sera à l'initiative de la révolte dans "Germinal" ; et Claude, l'autre fils, parti ici en Provence pour apprendre la peinture, et qui sera le héros de ma prochaine lecture de Zozo, "L'oeuvre".

Bref, top !
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Un des livres découvert en 4e au collège qui m'a fait voyager au XIXe siècle à Paris, et m'a fait aimer la lecture à tout jamais ! Cette histoire m'a aussi fait frissonner et comprendre en profondeur le fléau de l'alcoolisme. À lire sans modération ! Merci Emile !
L'adaptation ciné "Gervaise" de René Clément passe sur Ciné+ Classic le 14/11/19 et sur Arte le 27/07/20 !

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7eme tome et quel tome !
Le plus sombre depuis le début des Rougon Macquart.
Zola nous amène dans le monde ouvrier et c'est sombre, glauque, triste, tragique. La misère quotidienne est racontée avec un puissant réalisme. Aucun détail des ravages de l'alcoolisme ne nous est épargné.
L'implacable fatalité qui s'abat sur Gervaise, le personnage principal, est effroyable. On aimerait la sortir de là.
Difficile de ne pas être émue.
« L'assommoir » est à ce stade de ma lecture de la série, le meilleur roman et de loin.
Plus motivée que jamais à aller au bout des 20 tomes.
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On assiste, impuissants, à la déchéance de Coupeau et à celle de Gervaise. le premier sombre dans l'alcool après être tombé d'un toit lorsqu'il était encore un bon ouvrier, honnête et bon père de famille. Il entraîne Gervaise et ses enfants dans sa chute.
Vous l'aurez compris, L'Assommoir c'est l'histoire d'une longue et inexorable descente aux Enfers. le déterminisme et la loi de l'hérédité enfouissent les personnages dans la fange des quartiers pauvres et sombres d'un Paris qui tente de s'élever.
C'est probablement l'un des romans les plus puissants et les plus obscurs de l'oeuvre-monde zolienne.
La misère et le vice s'insinuent dans cette famille qui semblait y avoir échappé et se manifeste déjà chez la petite Nana qui se verra dédier un roman dans lequel sa perte est inévitable.
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"Monsieur, écoutez donc..."
Quel roman!
On en ressort comme de l'atelier/appartement des Lorilleux, emplis de désespoir mais des esquilles d'or sous les ongles et les semelles.
De la retape de Gervaise, affamée sous la neige, à l'agonie de la petite Lalie, de la niche du père Bru au délirium de Coupeau, nos yeux se mouillent.
Et quel style (épatant discours indirect libre), quelle langue, quels portraits à l'eau-forte : un bonheur de lecture rarement atteint (en ce qui me concerne).
"Gervaise, petite Gervaise, notre soeur, héroïne de misère (...) Zola a fait de toi un des personnages les plus éperdument, les plus douloureusement romantiques jamais créés." Cavanna
"Tu sais, écoute bien... c'est moi, Bibi-la-Gaieté, dit le consolateur des dames... Va, t'es heureuse. Fais dodo, ma belle!" Comme toujours chez Zola, l'excipit est imparable : Gervaise est vivante, consolée à jamais et belle, si belle...
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
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Je pense que toutes les critiques précédentes seront meilleures ambassadrices pour dire encore et encore pourquoi il faut lire l'Assommoir".
Je ne pensais pas le lire un jour et pourtant, une rencontre avec une autrice passionnée et voilà le déclic : je tourne les pages , pour la première fois , d'un roman d'Emile Zola... Et j'aime beaucoup!!!!
Je me suis prise d'affection pour Gervaise, le fil conducteur de ce roman.
Un quartier , rue de la Goutte d'Or à Paris , 1850...
La vie de Gervaise et Lantier qui arrivent de Plassans (dans le sud de la France) Il y a les enfants, Claude et Etienne. Ils ne sont pas mariés. Veulent une autre vie que celle de leur famille là-bas.
Une formidable plongée dans cette vie de quartier sous le second Empire.
Un style , un parler tout à fait inédit pour moi mais interessant à découvrir. Des mots qui ne s'emploient pas de nos jours, qui m'a fait sourire.
Une excellente découverte que je vous conseille.
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Ayant très envie de poursuivre ma découverte de l'oeuvre de Zola après « La bête humaine » et « Au bonheur des dames », je parcourais les thèmes traités par ses autres romans lorsque « l'Assommoir » a attiré mon attention. le thème de l'abus d'alcool voire de l'alcoolisme est toujours d'actualité et notamment avec les nouvelles générations qui pratiquent l'enivrement rapide (le binge drinking) grâce à des méthodes de plus en plus inventives et dangereuses (et ce, simplement pour faire comme tout le monde, s'intégrer, s'amuser plus librement ou encore épater la galerie…).


Ce que raconte "L'Assommoir" d'Emile Zola :

Dans ce roman bien sûr, on découvre plutôt comment l'alcool prend possession d'une autre catégorie de personnes : les ouvriers désoeuvrés, pauvres ou malheureux du début du 20ème siècle, qui se tournent vers l'alcool pour oublier la faim ou leurs problèmes ménagers. Emile Zola nous présente Gervaise, provinciale arrivée à Paris avec son amant Lantier pour fuir son père qui la bat chaque jour un peu plus. Lantier, qui l'a mise enceinte, ne veut pas l'épouser, mais s'engage à trouver une situation pour leur famille à Paris. Pourtant, dès leur arrivée, il est grisé par le sentiment de liberté et les plaisirs à portée de main : Il passe ses journées à prendre du bon temps dans les bars au lieu de chercher du travail et rentre donc saoul tous les soirs. Il devient violent avec sa femme et ses enfants et les oblige à vendre le peu d'effets personnels qui leur reste, avant de s'en aller avec sa maîtresse.


Gervaise jure alors qu'on ne la reprendra pas avec un homme car, si elle parvient à travailler assez pour nourrir sa famille, elle ne veut pas qu'un homme les ruine encore en dépensant chaque sou dans l'alcool. Mais elle rencontre Coupeau, sobre comme un chameau et qui sait résister aux invitations de ses amis dans les bars. Elle se prend d'amitié pour lui et finit par céder à ses avances durables et insistantes de crapaud mouru d'amour en se mariant avec lui. Coupeau gagne honnêtement sa vie en exerçant le métier de zingueur qui lui plait beaucoup, et il ne bat pas sa femme. de cette union apparemment saine et solide naîtra Nana, mais celle-ci fera un jour tomber son père du toit où il travaillait. C'est là que les ennuis ont commencé.


Car non seulement les soins du malade coûtent cher, mais surtout, celui-ci, désoeuvré, prend goût au farniente et à la goutte qui remonte les petits coups de déprime ! Et comme les mauvaises habitudes sont dures à perdre, s'amorce alors une lente et douloureuse descente aux enfers pour les Coupeau…


*****

Le style de l'auteur :

J'ai trouvé « l'Assommoir » encore plus facile à lire qu' « Au bonheur des dames ». Est-ce que je m'habitue ou le style était-il différent, plus direct ? Un peu des deux, puisque l'auteur, par l'intermédiaire d'un narrateur omniscient, écrit comme pensent ou parlent ses personnages. Et ici, parmi les ouvriers et les soiffards, il le fait vraiment très bien : On les entend à la lecture !


La présentation de sa problématique :

Je m'attendais à ce que Zola profite de ce roman pour décortiquer les pensées et raisons profondes et personnelles de chaque personnage, leur psychologie intime et secrète qui participe de leur penchant de plus en plus prononcé pour l'alcool. En réalité, il insiste plus sur les faits qui, dans un premier temps, provoquent ce besoin, puis l'entretiennent de plus en plus facilement, nocivement… jusqu'à devenir irrésistible. Mais justement, c'est ce qui souligne que ce n'est pas un mécanisme conscient et intellectualisé par les personnages qui, au contraire, ne se rendent pas compte qu'ils deviennent dépendants. Et c'est bien là tout le danger de l'abus d'alcool. « L'Assommoir », c'est donc à la fois le nom qu'on donnait autrefois au débit de boisson (et le nom de l'un des bars du roman), mais c'est aussi ce coup de massue que l'alcool vous assène, comme ce piège du même nom destiné à assommer les carnassiers et les rongeurs.


Les causes de l'alcoolisme dans le roman :

Au final, on voit que l'alcoolisme peut avoir de multiples causes (malheur, paresse, habitude du p'tit coup qui fait passer, manque, désoeuvrement etc…) mais qu'il est extrêmement difficile d'en sortir dans tous les cas, même pour ceux qui, au départ, détestaient l'alcool comme Coupeau... Il n'est pas facile non plus pour les proches de s'en rendre compte à temps, ni de savoir comment agir auprès de l'alcoolique : Gervaise est très démunie face à l'évolution de son mari, elle essaye la tolérance, puis l'incitation à l'occupation et au travail, elle tente de sévir, de l'amadouer, de le priver mais il est plus fort, devient menaçant et est plein de ressources pour la contourner ; Elle met beaucoup d'espoir dans les cures forcées à l'hôpital, mais une fois revenu dans la routine sans suivi sérieux, son mari replonge. D'autant que l'entourage est très important, et que Coupeau est entouré d'hommes comme lui qui s'entrainent mutuellement dans leurs chutes respectives en se payant des tournées amicales.


Les conséquences pour les personnages :

En plus des causes, Zola nous montre également les conséquences : Non seulement la violence, mais également les problèmes d'argent car tout part dans l'alcool, ruinant ainsi des familles avec enfants qui, sans cela, s'en sortiraient très bien avec leurs salaires ! C'est aussi un cercle vicieux, les alcooliques ne parvenant plus à conserver leur travail ce qui fait un salaire en moins. Et Gervaise, voyant que son commerce fleurissant va faire faillite à cause de son mari, désormais alcoolique notoire buvant chaque centime gagné, finit elle-aussi par se décourager, ne plus savoir comment lutter, ne plus pouvoir, puis se laisser aller à son tour. On observe alors la transformation, non seulement mentale mais aussi physique, des alcooliques qui finissent tous par avoir des symptômes inquiétants de leurs abus. Ils n'ont plus la conscience de leurs actes ni de leur propre apparence. Et puis vient la mise à l'écart de la société, quand tout le monde tourne le dos à cette famille de peur d'être sollicité pour un prêt, ou même d'être entrainé dans sa chute. Comment tout cela va-t-il finir pour Gervaise et sa famille ?


Verdict :

Zola nous offre une très belle fresque sociale de cette époque et de cette classe sociale dont les erreurs se répètent et se propagent comme la misère qui les entoure, mais surtout de cette maladie qu'est l'alcoolisme, dont le phénomène complexe peut trouver sa source dans toute chose et qui est très difficile à enrayer. Un livre qu'il peut donc être bon de faire lire en classe ou même ailleurs aux jeunes de nos entourage, afin d'en profiter pour les mettre en garde… !


Lien : http://onee-chan-a-lu.public..
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J'ai enfin réparé cette lacune dans mes lectures et ai enfin rencontré Gervaise (mère d'Etienne Lantier, héros de Germinal).

Un roman extrêmement bien écrit dans lequel nous suivons le personnage principal dans sa très très longue déchéance. Quelques moments vraiment succulents avec le récit du mariage et le récit de l'oie rôtie. le reste est long, triste, sordide, même si le roman reste prenant.

Je devrais avoir été touchée par le couple des Coupeau, et pourtant, j'ai assisté, impuissante, au désaveu de leurs intentions premières sans colère. Nous sommes juste dans le constat dur et implacable. Une description de la misère humaine sans faux-semblant. J'ai été néanmoins touchée par le décès de Lalie.

"Ravie", même si le mot me semble trop joyeux pour représenter mon humeur à la fermeture du livre, mais je n'en trouve pas d'autre. Ravie d'avoir découvert ce grand livre.
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L'assommoir ou l'ascension puis la chute d'une femme naïve
Devons nous encore résumer ce monument de la littérature, je crois que presque tout le monde connaît l'histoire de Gervaise, du moins dans les grandes lignes,même sans avoir lu le roman, c'était d'ailleurs mon cas mais cela n'a en rien troublé ma lecture.

Zola dans ce septième tome des Rougon Macques, nous raconte la vie dans la rue de la Goutte d'Or à Paris, l'Hôpital Lariboisière est en construction, les gens travaillent durs pour avoir de quoi manger et payer leur loyer. L'Assommoir est un roman très sombre, où la misère a une grande place, où pour oublier cette misère les gens tombent facilement dans l'alcool.

Et parmi tous ces gens qui se battent avec la misère, il y a Gervaise qui rêve de réussir, d'avoir de quoi manger, de quoi dormir au chaud pour enfin mourir dans son lit après une dur vie de labeur. Mais Gervais va faire de mauvaises rencontres, Gervaise va être trop naïve particulièrement vis à vis des hommes, Gervaise après avoir touché son rêve du bout du doigt va sombre.

Zola arrive parfaitement à nous immerger dans ce quartier grâce à l'usage de l'argot de l'époque, à ses descriptions des métiers oubliés, en revanche il ne nous donne pas foi au genre humain. Je pensais trouver de la solidarité je n'ai trouvé presque qu'hypocrisie, moquerie et même méchanceté surtout à l'encontre de Gervaise. Comme si elle, particulièrement, n'avait pas le droit à la réussite et au bonheur.

D'ailleurs avec Gervaise je suis passée par pas mal de sentiment, au début j'avais beaucoup de tendresse pour elle, j'avais vraiment envie qu'elle s'en sorte pour faire un pied de nez à l'horrible Lantier. Ensuite sa complaisance, sa naïveté m'a agacé, j'avais presque envie de lui dire bien fait pour toi ! Mais en même temps l'attitude des Lorilleux, des Poissons étaient vraiment révoltante et injuste envers elle. Enfin lors de son déclin, j'ai à nouveau eu énormément d'empathie pour elle, jusqu'à la dernière phrase qui m'a vraiment émue.

Un mot pour Lalie et Nana, deux personnages qui m'ont beaucoup touché pour l'une et beaucoup intrigué pour l'autre.

L'assommoir c'est l'histoire d'un quartier mais avant tout l'histoire d'une femme passionnée, amoureuse, qui à cause de sa volonté de plaire à tout le monde, se perdra totalement.

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