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Citations sur Sigmund Freud : La guérison par l'esprit (141)

C'est la souffrance tout d'abord qui a créé chez l'homme le sentiment de la religion, l'idée de Dieu. Tout être qui souffre cherche à découvrir le sens de sa souffrance.
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...c'est des ténèbres de l'inconscient que jaillissent, comme des éclairs, les décisions essentielles et c'est dans les profondeurs de ce monde des instincts que se préparent les cataclysmes qui soudain bouleversent notre destinée.
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La mesure la plus sûre de toute force est la résistance qu’elle surmonte. Ainsi, l’action d’abord révolutionnaire, puis reconstructrice de Sigmund Freud n’est vraiment compréhensible que si l’on se représente la morale d’avant-guerre et l’idée qu’on se faisait alors des instincts humains.
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Le cas idéal de guérison ne se produit que lorsque le patient reconnaît enfin lui-même l'inutilité de ses démonstrations névrosiques et ne dépense plus ses énergies en actes réels. Alors seulement l'analyste en a fini avec le malade.
Mai combien de fois la psychanalyse arrive-t-elle à une solution si parfaite ? Je crains bien que la chose ne se produise pas très souvent.
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Comme le temps n’existe pas alors (ce n’est pas par hasard que nous disons qu’une chose s’est « passée comme un rêve ») nous sommes au moment du rêve simultanément ce que nous étions jadis et ce que nous sommes maintenant, l’enfant et l’adolescent, l’homme d’hier et celui d’aujourd’hui, le Moi total, la somme non seulement de notre vie, tandis qu’éveillés nous ne percevons que notre Moi présent. Toute vie est donc double. En bas, dans l’inconscient, nous sommes notre totalité, le Jadis et l’Aujourd’hui, l’homme primitif et le civilisé, mélange confus de sentiments, restes archaïques d’un Moi plus vaste lié à la nature, - en haut, à la lumière claire et tranchante, rien que le Moi conscient qui existe dans le temps.
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[…] l’inconscient n’est en aucune façon le résidu de l’âme, il est au contraire sa matière première, dont seule une partie minime atteint la surface éclairée du conscient. Mais la partie principale, dite inconscient, qui ne se manifeste pas, n’est pas pour cette raison morte ou privée de dynamisme. En réalité, vivante et active, elle agit sur notre pensée et nos sentiments ; peut-être même représente-t-elle la partie la plus plastique de notre existence psychique.
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Un jour, sans la moindre intention révolutionnaire, un jeune médecin, dans le cercle de ses collègues, se lève et, prenant pour point de départ ses recherches sur l’hystérie, il parle des troubles, du refoulement des instincts et de leur délivrance possible. Il n’use pas de grands gestes pathétiques, ne proclame pas sur un ton ému qu’il est temps d’appuyer les conceptions morales sur une nouvelle base, que le moment est venu de discuter librement de la question sexuelle. Non, ce jeune médecin rigoureusement réaliste ne joue pas les prédicateurs dans le milieu académique. Il fait exclusivement une conférence diagnostique sur les psychoses et leurs origines. C’est précisément le calme et le naturel avec lesquels il établit qu’une grande partie des névroses, presque toutes, en somme, découlent du refoulement du désir sexuel, qui provoque l’épouvante glacée de ses collègues.
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... il n'a pour ainsi dire jamais connu la migraine, ni la fatigue.
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Pour l'observateur à l’ouïe fine , l'homme se trahit doublement au cours de l'entretien, premièrement par ce qu'il dit, et deuxièmement par ce qu'il passe sous silence. C'est précisément lorsque le patient veut, mais ne peut pas parler, que l'art détective de Freud s’exerce avec le plus de certitude et qu'il devine la présence du mystère décisif : l’inhibition, traîtreusement, se fait une auxiliaire et indique le chemin. Quand le malade s'exprime trop haut ou trop bas, quand il hésite ou se tâte, c'est là que l’inconscient veut parler. Et toutes ces innombrables petites résistances, ces ralentissements, ces légères hésitations, dès que l'on approche d'un certain complexe, montrent enfin nettement avec l'inhibition sa cause et son contenu, c'est à dire en un mot le conflit recherché et caché.
Car toujours au cours d'une analyse, il s'agit de révélations infinitésimales, de minuscules fragments d'événements vécus, dont se compose la mosaïque de l'image vitale intérieure. pp 120&121
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Il veut identifier au lieu d’ignorer, aborder au lieu d’éviter, approfondir au lieu de détourner le regard. Mettre à nu au lieu de voiler. Seul peut discipliner les instincts celui qui les connait, seul peut dompter les démons celui qui les tire de leur abîme et les regarde face à face.
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