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C'est bien la première fois que je peine comme ça sur un livre très court (149 pages) écrit par un auteur parmi mes favoris (Zweig) dans un genre que j'apprécie (la biographie) et sur un thème qui m'intéresse (la psychanalyse) !

Mais force est de constater que j'ai mis plus d'un mois à le terminer, que pendant ce mois j'ai souvent trouvé autre chose à faire plutôt que de le prendre, et que la lecture m'a paru assez aride.

Le style de Zweig n'est pas en cause, il est aussi pur et précis que d'habitude. Mais le propos m'a semblé parfois un peu délayé ou répétitif. Et surtout, le livre est hybride : mi-biographie, mi-vulgarisation psychanalytique, avec en plus des rappels du contexte médical de l'époque et quelques études de cas. En additionnant tous ces demis, on arrive à plus que 1... ce qui explique peut-être pourquoi la lecture est difficile.

Ce livre demande donc des efforts, mais récompense aussi généreusement les courageux qui se donnent la peine d'y plonger, avec des explications intéressantes sur le discipline que s'imposait Freud, ses relations avec l'université, ses découvertes, ses théories, ses méthodes, mais aussi leurs limites, l'inconscient, le rêve, le sexe, l'hypnose, la cure, les lapsus, les talents d'un bon thérapeute.

Un livre exigeant, qui se mérite, peut-être à l'image de son inspirateur Freud... et un petit plaisir qui me fait enfin passer dans la catégorie Grignoteuse pour le Challenge Petits Pavés : 8/xx
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Court essai/biographie d'à peine 150 pages, qui retrace le parcours de Sigmund Freud sur le chemin de la psychanalyse. Alors oui, bien sûr, il y a un "léger" parti pris, on sent de manière très présente l'amitié qui unit l'auteur et son sujet, mais après tout, pourquoi pas, rien n'empêche le lecteur de poursuivre par un livre qui serait un peu plus critique sur le travail et la pensée de Freud.
Pour ma part, j'ai beaucoup apprécié le style d'écriture, à la fois précis et littéraire, et le contenu, accessible au plus grand nombre. Stefan Zweig nous fait partager les circonstances des premières découvertes de Freud dans le domaine psychanalytique, sa façon de les appréhender, de les affermir, de les expérimenter, de les diffuser...
Ce petit ouvrage est une excellent entrée en matière dans l'oeuvre de Sigmund Freud, dans laquelle l'humain et la science sont au coude à coude.
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[CS] Quel fascinant sujet ! Un Maître de la littérature écrivant un ouvrage sur le fondateur d'une discipline aussi controversée aujourd'hui que la psychanalyse ! Et le faisant, en prime, au sujet d'un homme qu'il connaissait bien et admirait beaucoup (Zweig prononça rien moins que l'éloge funèbre de Freud en 1939). Quelle chance que de disposer du témoignage d'un des plus grands esprits de son temps sur un autre homme d'exception, qui indubitablement marqua durablement nos représentations du monde !

Quelle chance mais aussi quels risques ! N'allons-nous pas trouver un panégyrique dithyrambique nous semblant bien éloigné du réel ? le propos ne se limitera-t-il pas à une explication pauvre des grands principes de la psychanalyse ? Ne risquons-nous pas, près de un siècle plus tard, de trouver cet écrit daté ?

Ma réponse est claire et nette : en aucun cas ! Ce serait méconnaître le génie mais aussi la lucidité de Zweig et ce livre, aujourd'hui plus que jamais, me semble incontournable pour qui s'intéresse à la révolution psychanalytique, avec un esprit ouvert et critique. Il est non moins essentiel pour qui veut tenter de comprendre un peu mieux l'homme qu'était Freud.
*
Je ne vais naturellement pas tenter, dans cette critique synthétique, de résumer qui était Freud, pas plus insister de nouveau sur la plume admirable de Zweig ni revenir sur le fait que cet écrivain, connu du plus grand nombre avant tout pour quelques nouvelles, est un romancier tout aussi admirable (« La pitié dangereuse ») et, possiblement, un écrivain-historien encore plus fascinant lorsqu'il rédige des biographies. Là son génie littéraire mais aussi sa rigueur intellectuelle comme sa curiosité omnivore donnent toute leur mesure.

Non, je vais me borner à insister sur quelques points qui, selon moi, donnent toute la qualité de ce petit livre :
- Zweig commence par replacer les découvertes de Freux dans leur contexte historique, et c'est précieux, plus encore au XXI siècle qu'à son époque. En effet il nous est facile d'oublier que Freud a débuté ses recherches à une époque où la médecine peinait encore à imposer une approche à la fois globale et pleinement scientifique, à un moment aussi où le poids des non-dits comme de la religion étaient considérables. Au tournant du XVIIIe et du XIXe siècle il nous est facile d'oublier les pesanteurs morales, le fait que l'Angleterre Victorienne impose un refoulement de la sexualité, une chape d'interdits et de non-dits, si loin des discours ambiants et des pratiques de notre siècle. Sans ce contexte comment percevoir pleinement la démarche à proprement parler révolutionnaire de ce jeune médecin, qui fut au départ en butte à des critiques et à des rejets pratiquement unanimes ? Zweig nous décrit entre autre un siècle de « retenue et d'hypocrisie obstinées », une époque où « l'ignorance engendre la dureté », « une génération de pédagogues sans pitié, parce que sans savoir, faisant un mal irréparable aux âmes de la jeunesse, en prescrivant à celle –ci de « se maîtriser » et d'être « morale » ».
- Zweig, tout en nous proposant un portrait magnifique de Freud, immense travailleur et esprit intransigeant, chercheur épris de la vérité ne cherche pas à nous masquer la radicalité de cet homme, son intransigeance (sa « dureté biblique »), « l'oeil presque menaçant du vieux lutteur ». Plus important sans doute encore il n'hésite pas à mettre en doute certaines des affirmations du maître de la psychanalyse, en particulier sur quelques insistances concernant la sexualité qu'il juge trop dogmatiques et non nécessaires.
- Zweig n'hésite pas, et est-il facile de lui donner tort, à exprimer les plus grands doute quant à la pratique généralisée de la psychanalyse : «Un psychanalyste vraiment réalisateur… qualités qui ne peuvent s'apprendre et ne se trouvent réunies chez le même homme que par la grâce. La rareté de ces vrais maîtres de l'âme me paraît être la raison pour laquelle la psychanalyse restera toujours une vocation à la portée de quelques-uns et ne pourra jamais être considérée comme un métier et une affaire- contrairement à ce qui arrive trop souvent, hélas, aujourd'hui. »
*
En somme ce court ouvrage a l'immense mérite de nous proposer un regard précis et précieux sur Freud comme sur la psychanalyse. Il présente les principaux éléments de cette théorie mais, surtout, recontextualise l'ensemble, bien loin des débats stériles et de la courte vue qu'adoptent souvent les passionnés comme les détracteurs de cette approche médicale. Zweig ne cache pas son admiration pour Freud, sans pour autant masquer les aspects plus problématiques de l'homme ou les limitations théoriques et pratiques qu'il perçoit quant à l'usage généralisé de la psychanalyse.

Au final comment ne pas adhérer largement la conclusion de l'ouvrage, plus encore en comparant les approches éducatives en 1900 et aujourd'hui ? « le commencement obligatoire de toute science et de toute médecine psychique est pour lui le respect de la personnalité, ce « mystère révélé », selon le sens goethéen ; ce respect, Freud, comme personne d'autre, a enseigné à le révérer en tant que commandement moral. Par lui seul des milliers et des centaines de milliers d'êtres ont compris pour la première fois la fragilité de l'âme, en particulier de l'âme infantile ; à la vue des blessures dévoilées par lui, ils ont commencé à se rendre compte que tout geste grossier, toute intervention brutale (il suffit parfois d'un seul mot) dans cette matière super délicate, douée d'une force mystérieuse de ressouvenance, peut détruire un destin ; que, par conséquent, toute menace, interdiction, punition ou correction irréfléchie charge son auteur d'une responsabilité inconnue jusqu'ici. »

Freud transcende en réalité largement la psychanalyse et ce n'est pas la moindre des vertus de ce livre que de nous le rappeler.
*
Je ne saurais conseiller la lecture de cet ouvrage à un détracteur fanatique de la psychanalyse ou à qui cherche des explications détaillées sur cette dernière car ce n‘était pas ce qui motivait Zweig. Pour tout esprit curieux et ouvert je suis convaincu que cet ouvrage peut être à la fois un agréable moment de lecture et la source d'apprentissages féconds.

(Critique écrite en pensant avec émotion aux nombreuses victimes, directes et collatérales, de l' «affaire Olivier Duhamel ». La parole des enfants de cette famille donne une résonnance particulière aux travaux de Freud, nous rappelant combien son apport reste d'actualité)
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Je croyais lire une biographie de Freud mais c'est uniquement un long discours d'éloges de Zweig à son ami Freud.
Zweig nous explique les théories et les découvertes "géniales" avec sa plume et sa poésie mais rien sur la vie de Freud, comment était il dans la vie de tous les jours? qu'aimait-il? etc. très très peu de précisions.
Pour ce qui concerne l'explication des théories de Freud et de la psychanalise il vaut mieux lire les écrits de Freud lui même plus factuels et moins dillués.

Moi qui suis toujours ému par Zweig et bien là je suis resté sur ma faim et je n'ai pas aimé ce livre qui bien sur est, comme toujours avec cet auteur, merveilleusement écrit.
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Acheté par hasard dans une brocante, c'est encore un livre que je vais oublier rapidement. Absolument à resituer dans son contexte. Zweig fait l'éloge de son ami Freud. Mais il semble plus circonspect en ce qui concerne la psychanalyse bien qu'il en décrive la découverte dans les moindres détails. Déjà dans les années 30, cette thérapie pouvait se révéler moins efficace que prévu.
C'est très court, mais intense, voire un peu fouillis. Je crois que c'est la première biographie rédigée par Zweig que je lis. Je préfère nettement ses romans.
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Zweig écrit ce court livre en hommage à Freud en 1930, une décennie à peine avant la mort de ce dernier. Il l'ouvre sur cette interrogation de Nietzsche :


« Combien de vérité supporte, combien de vérité ose un esprit ? C'est ce qui est devenu pour moi, de plus en plus, la véritable mesure des valeurs. L'erreur (la foi en l'idéal) n'est pas de l'aveuglement, l'erreur est de la lâcheté… Chaque conquête, chaque pas en avant dans la connaissance découle du courage, de la dureté envers soi, de la propreté envers soi. »


En 1930 déjà, Zweig constatait que les conceptions les plus radicales avancées par Freud se résorbaient déjà, à travers un révisionnisme souvent inconscient, dans la psychologie générale. le moi reprenait la place centrale que la tradition philosophique lui attribuait, tandis que le sens d'une responsabilité bienveillante animée par la force d'une illusoire volonté autonome se proposait comme solution aux nouveaux symptômes de l'époque. Zweig essaie d'opposer une résistance à ce recyclage reposant fondamentalement sur le malentendu – sur la progression de ce mouvement naturel par lequel la pensée n'a de cesse de vouloir retrouver les fondements sur lesquels elle s'est toujours connue.


Zweig rappelle quelques singularités de l'oeuvre freudienne comme le désir en tant que rapport d'être à manque (« Ce n'est pas l'éternité que veut l'homme, ce n'est pas, selon Freud, la vie spirituelle que l'âme désire avant tout : elle ne désire qu'instinctivement et aveuglément. le désir universel est le premier souffle de toute vie psychique ») ou des enjeux de pouvoir que recèlent les différentes formes de discours dominants (« La psychanalyse ne recourt ni à l'opium des religions, ni aux extases grisantes des promesses dithyrambiques de Nietzsche, elle n'assure ni ne promet rien, elle préfère se taire que de consoler »).


Mais qu'il veuille conclure en recourant aux procédés habituels de l'emphase romantique, ou qu'il soit à son tour déçu par le manque apparent de perspectives plaisantes que l'oeuvre freudienne lui fait percevoir, Zweig finit par avouer que la psychanalyse n'est pas assez propice à nourrir les rêveries de l'homme sur lui-même. Quand bien même Freud n'aurait fait que traverser le paysage comme une flèche, et quand bien même son héritage se réduit par nous en stéréotypes réducteurs, Zweig croit cependant que le « niveau de conscience » de l'humanité s'est suffisamment élevé et que, par une magie qui semble proche de celle de la diffusion de l'information dans le cloud, nous aurions tous comme intrinsèquement digéré et métabolisé la psychanalyse freudienne. Nous pourrions, en somme, nous passer de Freud, puisque nous savons nous en servir. Mais Zweig trahit justement son incapacité à se servir de la psychanalyse.


« Maintenant que l'art d'interprétation du psychanalyste a montré à l'âme les entraves secrètes qui arrêtent son essor, d'autres pourraient lui parler de sa liberté, lui apprendre à sortir d'elle-même et à rejoindre le Tout universel ». Zweig lit Freud pour finalement nous enjoindre à retomber dans le mythe de l'unité totalisante et de la progression de la conscience, transformant son intention de faire l'éloge de Freud en une publicité pour la psychologie analytique de C. G. Jung qui, pris par le même mirage que Zweig, a pensé pouvoir poursuivre la psychanalyse au point où elle s'en était arrêtée, de l'étude des divers troubles qui lient l'homme au monde, au fantasme d'un sujet qui s'acheminerait jusque vers sa « totalité ». La totalité, c'est-à-dire la volonté d'en conclure définitivement avec l'étonnement.
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Clairement, il s'agit d'une déclaration d'amitié et d'amour, d'un respect sans borne de Zweig à Sigmund Freud.
La plume de Zweig donne des aspects lyriques et est brillante, avec le défaut que ça donne parfois un côté exagéré, abusif aux propos.
Zweig est très clair : Freud a libéré l'humain sclérosé par une morale atroce du passé, libéré la parole, libéré plus que la parole, libéré et ouvert tout le pan inconscient de l'être humain qui avait été relégué aux oubliettes ou aux gémonies. Et en cela, pour Zweig,
Freud est à jamais à remercier. Et est un pionnier, un précurseur, et un des hommes les plus importants que l'humanité ait engendré.
Zweig reconnaît que certaines des idées de Freud et son côté borné sont critiquables. Ou en tout cas peuvent être discuté. Mais l'essentiel n'est pas là, l'essentiel est l'ouverture et le courage de Freud d'entrer dans une brèche que personne ne voulait voir s'ouvrir.

Ce livre m'a touché, moi qui suis souvent très critique vis-à-vis de Freud, les incises de Zweig me parlent. Et j'aime vraiment son écriture.
J'aime aussi l'idée de Zweig pour qui dev(r)ait être réservée l'analyse et le travail autour de l'âme, si l'on peut dire, aux personnes rares qui sont des psychologues-nés. Il n'est pas permis à tous d'en avoir les capacités et les qualités. Si ces propos semblent élitistes et pompeux et discriminants, je pense qu'il n'a pas tout à fait tort... Pour lui, d'ailleurs, la psychanalyse en se « démocratisant »a perdu beaucoup. C'est l'un des rares reproches qu'il fait à son ami Freud.

Bref, je pense qu'il est important pour les psychologues et professionnels de lire ce livre court, qui est certes très hagiographique mais qui redonne aussi un côté humain, chaleureux et valorise les qualités de courage et de persévérance, et de génie aussi d'un être exceptionnel. Il faut le reconnaître.

Bref, je pense qu'il est important pour les psychologues et professionnels de lire ce livre court, qui est certes très hagiographique mais qui redonne aussi un côté humain, chaleureux et valorise les qualités de courage et de persévérance, et de génie aussi d'un être exceptionnel. Il faut le reconnaître.
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LA PSYCHANALYSE POUR LES NULS

Dans les années 1890, un physicien obscur et un médecin inconnu découvrent simultanément comment voir à travers le corps : Roentgen par les rayons X et Freud par l’ étude de l’ inconscient. Cet opuscule n’ est pas une biographie mais une introduction à la psychanalyse, conduite de façon pédagogique car décrite au fil de sa découverte par Freud : d�ord avec Charcot à la Salpetrière avec l’étude des hystériques, puis avec Breuer, il fait le lien entre l’inconscient et les symptômes physiques. Ainsi, sous hypnose, une jeune fille exprime ce qu𠆞lle avait dissimulé à tous, y compris elle-même, à savoir ce d𠆞lle avait éprouvé et refoulé au chevet de son père malade. Et dès lors qu𠆞lle en prît conscience, le symptôme hystérique disparût. Puis avec l’étude de rêves, il fera le lien entre inconscient, sexualité et névrose. Blasphème et hérésie pour l’époque, ses hypothèses franchissent la barrière de la puberté en faisant remonter les traumatismes de l𠆞nfance avant la période de mémorisation consciente. Défi à la morale de l’époque que de vouloir déceler des traces d�tivité sexuelles chez l𠆞nfant, voire chez le nourrisson, par la recherche du plaisir (sein = oralité) et la fuite du déplaisir. « Si l𠆞nfant a une vie sexuelle, elle ne peut être que perverse» (au sens de cachée). Exprimer une telle chose en 1900 équivalait à un suicide scientifique ! En analysant Les Confessions de JJ Rousseau, il note que le masochisme de l𠆚uteur est probablement en rapport avec le plaisir ressenti lors des séances de flagellation infligée par sa maîtresse (d’ école !) dont il était amoureux. le livre est alimenté par les relations directes et épistolaires avec Freud pendant 30 ans, Freud dont il prononcera l’éloge funèbre à Londres en 1939. Un livre qui intéressera les amateurs d’histoire de la médecine.
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Ce livre est une sorte de manuel abrégé du Freudisme. Je pense que c'est à tort que Stefan Zweig n'ai pas choisi d'écrire une biographie romancée.

A la place, Zweig synthétise la quintessence du Freudisme ; déjà milles et unes fois exploitée dans la littérature… Il ne réinvente rien.
Avant d'ouvrir ce livre, ce m'attendais à une biographie dans le ton de celle de Semmelweis, par Céline ; puisque, les deux personnages ont été confrontés, aux mêmes dogmes universitaires de l'époque.

Sigmund Freud était un pèlerin dans le désert de la psychanalyse, à une époque qui refoulait les choses de l'esprit ; Zweig aurait pû développer, sinon inventer : les craintes, les découvertes, les controverses… Dès le début, il écrit sur des conclusions résultant de 50 années de travail...
C'était un personnage avec un énorme potentiel dramaturgique, et le livre aurait été plus intéressant, s'il racontait, au moins, le cheminement de la pensée de Freud.

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Ce livre très court m'a surprise. Je m'attendais à une pure biographie de Freud nous contant son enfance, l'âge adulte, nous faisant découvrir la personne avant tout mais c'est surtout une apologie de ce qu'il a réalisé dans son travail. Ça reste très intéressant car on découvre l'évolution du travail de Freud et le scandale que cela a provoqué dans la société bien pensante de l'époque. Sans adhérer à tout ce que le célèbre médecin a déclaré, Zweig reconnait l'avant gardisme de son oeuvre et son courage pour l'assumer. Les concepts freudiens sont assez détaillés et j'ai eu l'impression de lire un cours de psychologie plus qu'une biographie.
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