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Lucius Gallus tome 1 sur 3
EAN : 9782702497722
380 pages
Le Masque (31/05/2006)
3.86/5   37 notes
Résumé :
Une conspiration politique sous le règne d'Auguste dans la ville d'Aix.
Il y a deux mille ans Aix s'appelait Colonio Julio, mais ses habitants l'appelaient Aquae Sextiae. C'est sur son marché aux esclaves, un des plus fameux de l'empire romain, que Lucius Gallus, vétéran de l'armée du Rhin, retrouve Clodius Sertorius, son ancien bras droit. Comment s'est-il retrouvé là ? Et pourquoi Aemilius Plautius, que certains prétendent être le fils de Cicéron, veut-il à... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Lecture estivale d'août 2009.

Complots, meurtres, temples, politiques, argent, déesses.... Me voilà embarquée en l'an 2 (772 les Romains comptant depuis la fondation de Rome 770 avant J.C) sous le règne d'Auguste dans la ville d'Aix en Provence (que je n'ai jamais visité...)

L'histoire nous tient en haleine et on suit Lucius Gallius à travers la ville et dans son domaine, victime d'une sombre machination.

Ce livre est richement documenté et il est agréable de se cultiver et d'apprendre pleins de choses sur cette époque qui a été fondatrice de notre civilisation.

Des renvois explicatifs sont les bienvenus et on trouve en fin de livre une bibliographie intéressante pour les lecteurs curieux de déméler le vrai du faux de cette histoire (car il y a beaucoup de choses vraies dans ce livre) !

Pour ma part j'ai eu du mal à cerner vraiment le pourquoi du comment, mais ouf à la fin un des personnages de l'histoire va résumer un peu tout ça et nous clarifier l'esprit.
Mais on avance souvent dans le trouble quand même et cela m'a un peu gêné ... de plus comme les personnages étaient multiples et double et cachés il était pour moi difficile de leur mettre une tête sur un nom ... et si en plus ils sont décapités ...

Agréable lecture dans son ensemble et je tenterais un autre Jean D'aillon pourquoi pas avec son autre personnage récurrent Louis de Fronsac sur une autre période.

Je voulais aussi vous dire que je suis particulièrement sensible aux belles couvertures des livres de cette collection Labyrinthes.

Détails du tableau de Jacques-Louis David, Les licteurs rapportent à Brutus les corps de ses fils, 1789 huile sur toile 323 cm x 422 cm

et une explication très pédagogique de cette toile à lire ici :
http://www.educnet.education.fr/louvre/mort/mortbru.htm
Ce livre m'a été gentiment dédicacé par Monsieur Jean d'Aillon à la fête du livre de Saint-Etienne édition 2008, un homme charmant près de ses lecteurs. J'ai eu également le plaisir de l' écouter lors d'une conférence où il a parlé de son personnage récurrent.
Lien : http://imagimots.blogspot.fr..
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Le roman s'ouvre sur une liste récapitulant tous les personnages, une liste bien précieuse, surtout pour ceux qui n'ont pas l'habitude des noms latins, puisqu'il y a pas moins de 38 personnages !
L'auteur a pris le parti d'expliquer les termes latins au fil du texte via des notes en bas de page : c'est plutôt une bonne idée, car la lecture est moins coupée que s'il fallait se rendre en fin d'ouvrage pour consulter un glossaire. Cependant, certains termes ne sont pas expliqués et je me mets à la place d'un non latiniste, c'est énervant. Trois exemples : page 28 : "La chaise se dirigea vers les horrea et les greniers publics de l'autre côté du forum." ; page 30 : "Il resta un moment à l'intérieur de la fraîche et silencieuse cella, contemplant avec surprise les lieux déserts." ; page 354 : "En outre des manipules de triarii et de hastati sillonnaient en permanence la palestre, le regard aux aguets." Un bon point concernant ces notes de bas de page : certaines relèvent les traces archéologiques dans la ville, ce qui permet de voir que l'auteur s'est effectivement bien documenté. Mais pourquoi ne pas être allé jusqu'au bout du raisonnement en proposant un plan de la ville à l'époque ? Car oui, l'auteur s'est documenté, mais on ne peut concrètement rien faire de ces indications sans carte.
Autre élément énervant : l'auteur interrompt son récit de manière artificielle par des explications un peu trop professorales compte tenu du contexte littéraire. Elles auraient été très bien en fin d'ouvrage. Un exemple en page 83 : "Il montra du doigt les nombreuses tabernae et thermopolia où l'on pouvait acheter à manger ou à boire, le haut de la rue étant consacrée essentiellement à la restauration. Les thermopolia n'étaient souvent que des comptoirs en bois dans lesquels on avait encastré de grosses jarres contenant des légumes baignant dans l"huile d'olive. Parfois, une peinture laraire au fond de la boutique montrait les dieux protecteurs du lieu en train de faire des libations."
Toujours dans un souci de pédagogie, Jean d'Aillon propose en fin d'ouvrage une bibliographie pour les lecteurs qui souhaiteraient savoir quelle est la part de vérité dans ce roman. Mais on aurait aimé avoir d'emblée en annexe un texte relatant la situation historique, politique et économique de l'Empire romain au début du Ier siècle après Jésus-Christ. Car rien ne dit que le lecteur ira piocher dans le bibliographie. Or Jean d'Aillon entremêle avec virtuosité vérité historique, hypothèses et récit, ce qui fait qu'à moins d'être spécialiste de l'époque et du lieu on a du mal à savoir ce qui est du domaine de l'imagination et ce qui est du domaine du réel. À la place, on a droit à des annexes assez indigestes et inutiles sur l'écoulement du temps, les prix, les mesures et les salaires : aucun intérêt dans le cadre de ce roman. Ah si, parlons-en de l'écoulement du temps : au lieu de donner les dates actualisées, l'auteur a pris le parti de les donner selon le mode romain. Conséquence : on est vite paumé, car on perd toute notion du temps. Pour rappel, le récit débute le 4 juillet de l'an 2 et s'achève le 17 juillet de l'an 2. Dans le cas présent, vous obtenez des marqueurs de temps du type (page 123) : "Jour avant les nones de Julius de l'an 77, le soir".
Bref, quand on lit un roman historique, on cherche à s'évader mais aussi à apprendre. Certes, on s'évade ici, mais on n'apprend pas : l'auteur n'a pas mis l'accent sur ce qu'il fallait. le récit est bien mené, l'intrigue est intéressante, mais les interventions de l'auteur cassent le rythme du récit et l'intrigue : on finit par ne plus savoir où on en est et où est la vérité.
Quant à la couverture, pourquoi avoir mis un tableau "Les Licteurs rapportent à Brutus les corps de ses fils" (Jacques Louis David) ? Certes la tension est palpable et en lien avec le mot "attentat" présent dans le titre, mais le thème et la période traité n'ont aucune relation avec le roman ! Il aurait été plus judicieux de mettre une image davantage en adéquation avec le sujet et l'époque traitée.
Lien : http://romans-historiques.bl..
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Pour moi qui ai passé un temps certain à étudier des villes de l'Antiquité romaine, sur place et dans les livres, j'ai eu l'impression de déambuler dans les rues d'Aquae Sextiae (Aix en Provence) et dans la campagne alentour, de me retrouver chez moi ! Sans doute est-ce également dû à une disposition d'esprit de ma part, particulièrement concentrée et disponible au voyage au moment de cette lecture, mais il est indéniable que l'érudition totale de l'auteur et son talent descriptif soutenu par un style fluide, souple et riche mais sans fioritures, ont la part belle.

Moi qui ne suis pas grande amatrice de roman policier, j'ai trouvé l'intrigue, qui se complexifie de manière progressive, ouvrant régulièrement de nouvelles pistes, bien ficelée et mettant bien en valeur les jeux de pouvoir dans l'Empire romain, à l'échelle de la colonie autant que de l'Empire.

J'y ai bien trouvé quelques longueurs (des aller-retour par nos héros qui se font trop fréquents entre la ville pourtant cadenassée et la campagne), quelques invraisemblances (un personnage grimé qui veut passer incognito qui se permet de relâcher sa comédie ; passer plusieurs heures dans une taverne au vu de tous ne me semble pas une cachette idéale pour des fuyards…) et certaines répétitions (notamment les traits descriptifs des personnages très régulièrement quand on les retrouve) mais globalement j'ai trouvé les péripéties assez crédibles et originales.

J'ai beaucoup apprécié le fait que l'auteur exploite les particularités urbanistiques et architecturales de la ville (les cryptoportiques, les temples, les forums ancien et nouveau etc.). Il précise parfois par des notes la véracité ou la vraisemblance archéologique des lieux qu'il présente. Cela aurait été intéressant d'ajouter un plan de la ville antique voire quelques illustrations de vestiges – outre la plaque mortuaire de Sextius Aquilae, personnage important de l'oeuvre, qui en fait la clôture.

En bref, une enquête sympathique et surtout un fantastique voyage dans le temps !
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Jean d Aillon Atentat à Aquae Sextiae. 3*-> 4* 1er ouvrages.
Cela pourrait être 4 s'il n'y avait pas une cascade d'incohérences qui ralentissent le récit.
Que mon cerveau ne peut s'empêcher de relever.
Exemple :
P 78. Comment ces 4 tueurs ont fait pour savoir où étaient les 2 héros ?
P111. Les héros prennent enfin conscience qu'on les suit…Pour d'anciens éclaireurs d'élite, ils y ont mis du temps…
P118. Lucinus vient pour savoir quel haut personnage arrivera bientôt en visite. Il ne pose pas la question alors qu'il déclare précédemment que c'est fondamental de le savoir.
P 144. Et la fiole que Arsana a donné à Aelius ?
P 165. Pourquoi a-t-on attaqué ma maison ? : ce n'est pas le genre de question que pose un militaire de carrière haut gradé alors qu'on l'a menacé…Un militaire serait plutôt du genre à veiller 2 x plus sur sa maison et les siens après s'être fait agresser, non ?...

Pas loin de 20 incohérences !!! Très irritant.
Et bien malgré cela je n'ai pas détesté. Alors qu'un autre écrivain, je l'aurais laissé tomber.
Malgré ces défauts l'intrigue est très bonne ! Et l'auteur est bien documenté sur l'époque…J'ai du respect pour les personnes qui savent bosser…
Je viens de jeter un oeil sur son pédigrée… https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_d%27Aillon. Il semble que ce soit son 1er livre. du coup au lieu de 3 * je mettrai 4 *.
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L'amour de Jean d'Aillon pour "sa ville" d'Aix est manifeste à travers cette histoire. Une intéressante intrigue sous la Rome impériale, truffée d'authentiques références historiques. Dépaysement assuré !
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
L’un des aspects les plus exécrables de la civilisation romaine était la pratique de l’exposition des nouveau-nés. L’enfant non accepté pouvait être déposé sur un dépôt d’ordures où il mourait de faim et de froid, ou pis encore : dévoré par les rats, à moins qu’il ne fût recueilli par un marchand d’esclaves qui le revendrait. Il pouvait aussi, plus rarement hélas, être adopté par une famille en quête d’enfant.
Les pauvres utilisaient fréquemment cet infanticide légal dont les filles faisaient plus souvent les frais que les garçons (sauf pour les enfants illégitimes).
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- Lucius se gausse de toi, expliqua Marius Acilius, hilare. Lucius est le soldat le plus extraordinaire que je connais. Tribun augusticlave, il a quitté l'armée avec rang de légat. Tu ne verras pas souvent des hommes tels que lui.

- Tu commandais réellement une légion ? s'enquit Ambria maintenant intriguée...

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Tiberius voulait bénéficier de ses droits d’époux mais il répugnait trop à Julie à cause de ses vices ! Elle fut pourtant contrainte de céder et, pour l’humilier et se venger, elle se lança dans la débauche la plus débridée. Elle organisait chez elle des banquets avec son ami Ovide où elle faisait mimer des poèmes licencieux en spectacle. En fait de mimer, elle s’exposait nue à de solides esclaves qui utilisaient son corps devant tout le monde !
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Le désordre régnait à Rome et les listes de proscription de Sylla étaient devenues un moyen rapide de s’enrichir. Il suffisait d’y faire inscrire un ennemi riche, puis de l’assassiner pour récupérer ses biens. Licinius Crassus, lui, utilisait un autre procédé : il avait fait placer des guetteurs sur les collines de la ville et, sitôt qu’un incendie se déclarait, il en était averti. Alors, il se précipitait sur le lieu du sinistre et proposait au propriétaire encore sous le choc le rachat à vil prix de sa maison brûlée.
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Même en ville songeait Lucius, il y avait si peu de vrais Romains ! La cité venait d'être reconnue comme Colonia Romana, pourtant beaucoup de ses magistrats et consuls n'étaient en réalité que d'anciens Gaulois, des Salyens, qui tentaient désormais de se faire passer pour plus romains que lui !
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Vidéo de Jean d` Aillon
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