La formule de Dieu

Le fond : de nos jours, un cryptologue portugais se voit proposer par le régime iranien de décrypter un manuscrit inconnu d'Albert Einstein. Ce document, la formule de Dieu, renfermerait le secret pour fabriquer aisément des bombes atomiques d'une nouvelle forme. D'abord réticent, le cryptologue finit par accepter la proposition, plongeant bien malgré lui dans un engrenage et des intérêts qui le dépassent.
La forme : une écriture simple et directe. Les dialogues où l'instruit explique au profane des concepts de physique importants pour la progression de l'intrigue sont un modèle de vulgarisation scientifique.
Pour conclure, un thriller scientifique brillant qui oscille entre physique et métaphysique.

Un ouvrage de vulgarisation de physique quantique caché dans une intrigue romanesque. Quelle bonne idée pour parler d'une chose aussi immensément complexe que la création de l'Univers !

L'auteur jongle habilement entre intrigue et exposé pour laisser à nos pauvres cerveaux de néophytes le temps d'intégrer ses révélations. A la fin d'une démonstration, je me sens comme Emile, le frère (gourmand mais peu gourmet) de Rémi dans Ratatouille qui essaie de saisir toute la subtilité des saveurs. Je n'en saisis que l'essentiel.

Philosophie, métaphysique, théologie (bien sûr)... Autant de domaines intimement liés à quelque chose d'infiniment plus grand que nous. Ainsi toute la survie de l'Univers et donc de l'Humanité résiderait donc en la capacité des hommes à pouvoir créer Dieu lui-même... J'adore le concept !

Un roman captivant qui m'a donné le vertige.

Voilà un bouquin comme je les aime ! Une bonne intrigue avec un mélange de science, d'histoire, de religion, d'espionnage... le tout extrêmement bien ficelé. Ça pourrait être laborieux à force d'informations scientifiques vulgarisées, mais c'est tellement intéressant et prenant, tellement incroyable par moment, tellement "juste" et bluffant, qu'on ne s'ennuie pas un instant.
Le mélange entre l'intrigue principale et la vie privée du héros qui semblent faire partie de deux mondes différents apporte des périodes d'accalmie dans le tumulte du récit, tout en y ajoutant subtilement des éléments incontournables.
C'est une découverte de l'auteur pour moi, cette lecture m'a été conseillée par La Kube et c'est encore une fois en plein dans le mille !

J'ai littéralement bouffer ce roman.

J'ai tout de suite été happée par l'histoire.Cela m'a un peu fait pensé au @Da vinci code, mais avec un peu plus de précisions et moins de sang.

J'en était qu'à la moitié que je l'avais déjà recommandé.

Je suis très contente de ma lecture.

Bravo ! J'ai failli renoncer à la lecture de cet ouvrage de vulgarisation scientifique de peur que cela ne soit trop ardu. Cela aurait été fort dommage. Passionnant de bout en bout, même pour un néophyte. On comprend intuitivement quand on manque de bases et la plupart des questions existentielles sont abordées. Un plus pour la description de l'Iran et du Tibet. On s'y croit.
Sentiment d'avoir eu l'esprit en expansion

Toujours difficile d'ajouter une chronique lorsqu'elles sont déjà nombreuses, et de surcroît parfois dithyrambiques!
A dire vrai, mon opinion a oscillé au fur et à mesure de ma lecture.
Venant juste de poster ma critique de "Corps et âme" de Frank Conroy que j'avais défendu parce que certains babelionautes lui avaient reproché son côté trop technique pour des profanes, je me suis alors demandé ce qu'ils diraient s'ils lisaient "La formule de Dieu" de J.R. Dos Santos.
Musicienne et choriste, je n'avais pas tout compris moi non plus des explications musicales fournies par F. Conroy, mais n'étant ni physicienne, ni même scientifique au sens large, j'ai trouvé les explications de J.R.Dos Santos bien complexes, bien que probablement vulgarisées. Et pourtant, dans un cas comme dans l'autre, cette complexité a , à mon avis, servi le même but, à savoir démontrer la difficulté de la pratique musicale pour l'un , et l'impossibilité, pour l'autre, de comprendre l'origine de l'univers d'où le recours à la religion pour tenter de vivre avec ce grand questionnement.
Car la grande question traitée dans ce roman (à caractère pédagogique) sur fond d'espionnage international, est celle de l'existence de Dieu. Peut-elle être scientifiquement prouvée?? ou infirmée??
Pour ce faire, il nous est suggéré la chose suivante: et si, au lieu d'étudier l'univers de façon "scientifique", ce que l'auteur appelle "analyse réductionniste", ne pourrions-nous pas en faire plutôt une "analyse sémantique"?? N'existe-t-il pas un message au-delà des atomes??
Pour rendre cela plus parlant, l'auteur établit une comparaison avec un livre: analyse-t-on l'encre, le papier, la typographie,etc.... ou le contenu de l'ouvrage, son texte, son message? Autrement dit, comme pour un ordinateur, on peut voir dans l'univers du "hardware" et du "software"! Intrigant?
Intriguée au début, je l'ai été, mais je me suis lassée au fil des quelques 711 pages. Les données scientifiques, répétitives, étaient beaucoup trop complexes. Mais j'ai tenu bon car je me disais que peut-être, à défaut de donner une réponse sur l'existence de Dieu car cela me semble impossible, ce roman allait peut-être m'ouvrir de nouveaux horizons.
Mais voilà, je n'ai jamais vraiment été intéressée par la création du monde, ce n'est pas ce roman qui me donne envie de creuser davantage la question. J'ai même des difficultés à comprendre comment ce livre s'est vendu à des millions d'exemplaires, vu sa complexité.

Le quatrième de couverture situe les livres de cet auteur portugais à mi-chemin entre Umberto Eco et Dan Brown. « Une enquête à couper le souffle entre science et religion » : Einstein aurait mis Dieu en équation, rien de moins ! Ceci plus l'avertissement aux lecteurs : « Toutes les données scientifiques ici présentées sont vraies [et] défendues par des physiciens et des mathématiciens reconnus »… le compromis littéraire et les thèmes abordés m'ont semblé alléchants, aussi j'ai franchi le pas et j'ai entamé ce pavé de 600 pages en grand format.

Bon… (ceux qui lisent un peu mes chroniques commencent déjà à se dire : « Ouille, ce n'est pas bon signe ! ») : en un mot comme en cent, je n'ai pas du tout accroché. Une vulgarisation scientifique ambitieuse, certes, et assez bien fichue – la joute verbale entre Tomàs et son père sur la démonstration mathématique de la non-existence de l'âme humaine et pourquoi les ordinateurs pourront un jour être doués de conscience est plutôt sympa, par exemple. Mais ça tient plus du cours magistral que du roman, et c'est tout au long du livre, terriblement répétitif. On se lasse vite, d'autant que souvent ça casse complètement le rythme de l'action. Comme une voix off qui appuierait sur le bouton « pause » du film, en pleine action, pour blablater vingt minutes, avant de laisser à nouveau filer les aventures.

Et surtout, surtout ! Dos Santos écrit vraiment mal (je ne pense pas que cela vienne de la traduction), et l'intrigue est cousue de fil blanc, avec des ficelles stylistiques épaisses comme des cordes à sauter, qui plus est ! Sérieux, par moment j'ai été choquée : non, il ne peut pas être si niais avec les femmes ni si naïf avec les services secrets, c'est un rôle qu'il joue !? Et bien non. le héros, Tomàs Norohna, avec sa belle prestance (qu'on nous dit) et son aura professionnelle de sommité ultra-mondiale en cryptologie, est en fait un crétin, doublé d'une quiche (j'ai en effet été plus rapide que lui pour craquer certains codes du bouquin). Pour couronner le tout déjà vacillant, on ne s'attache pas du tout aux personnages. Ce sont tous des caricatures, qui servent juste de prétexte à l'auteur pour étaler sa science ; c'est le cas de le dire.

J'ai quand même lu poussivement le bouquin jusqu'au bout (avec quelques diagonales, j'avoue, dans les passages répétitifs), mais la fin n'est même pas transcendantale. Pas inintéressante, mais totalement subjective à l'auteur.

Alors évitez de perdre votre temps, ne le lisez pas ! … Ou bien comme une amie de lycée de ma fille, qui voulait en savoir plus sur les philosophies orientales et réviser les théories scientifiques occidentales d'une manière générale, et pour qui le package « roman » est nettement moins rébarbatif qu'un manuel de science ou de philosophie… là, oui, si vous voulez, mais au moins vous serez prévenus : n'en attendez aucun plaisir littéraire !
Lien : https://lettresdirlandeetdai..

Ouf….. Pénible Ceci n'est pas un roman. C'est un exposé physique et théologique.

L'histoire est farfelue au possible. Sérieusement j'ai passé un moment lourd et pénible.

L'histoire entourant l'exposé de physique et théologique est terne, tiré par les cheveux et inutile.

Les explications sont interminables et lancinantes.

Si vous voulez lire un livre de physique, ceci est pour vous. Mais l'histoire est secondaire et inutile dans ce roman.

Avec La Formule de Dieu (Pocket, 2012 pour la version française, 2006 pour la VO), José Rodriguez Dos Santos signe un petit chef d'oeuvre sur fond de théofiction. Et quelle fiction quand il est dit en exergue « (que)toutes les données scientifiques ici présentes sont vraies ; (que) toutes les théories scientifiques ici exposées sont défendues par des physiciens et des mathématiciens reconnus » ! Ici, pas de Jésus, ni de Marie-Madeleine, ni de petits mérovingiens gambadant dans le Razès, mais une plongée abyssale au coeur du grand mystère de l'Univers.
Un jeune universitaire portugais, expert en langues anciennes, Tomàs Norona, se voit approché par les services spéciaux iraniens pour décrypter un texte inédit d'Einstein, die Gottesformel. Un texte également convoité par la CIA car il contiendrait la recette pour fabriquer de façon simple et rapide une bombe atomique ultra-puissante. Mais de codes en signes, de décryptages en témoignages de divers universitaires, l'enquêteur se rend rapidement compte qu'il est face à un immense contresens. de bombe atomique point, mais une enquête serrée du grand savant pour prouver l'existence de Dieu. D'un Dieu qui n'est pas le Dieu cruel d'Abraham ni le Dieu bienveillant du catéchisme, d'un Dieu qui n'est pas le Dieu bouche-trou que l'on invoque lorsqu'on ne sait plus expliquer, mais le Dieu qui est au coeur de l'Univers dont il est le Grand Architecte. Et de nous offrir une plongée dans la physique quantique, la théorie du chaos et l'astrophysique, à la poursuite du Big Bang. Une plongée d'autant plus fascinante qu'elle est extrêmement pédagogique et se lit « comme un roman » pour le plus grand plaisir du lecteur dont l'intellect est pour le moins flatté. Et ce qui ne gâche rien, c'est que, par le biais d'un brillant mathématicien devenu moine tibétain, la démonstration fait en permanence la passerelle avec les grands textes sacrés (hindous, bouddhistes, cabalistes ou chrétiens comme la Genèse) pour montrer qu'ils reposaient tous sur une intuition qui sera ensuite étayée par les mathématiques.
Les perspectives que nous offre l'écrivain en conclusion sur l'avenir de l'univers, de l'homme et surtout de l'intelligence sont assez inouïes et dans un autre contexte relèveraient de la meilleure des Science-Fiction spéculatives.
718 pages qui se lisent d'un trait.

Tomas est un universitaire portugais, spécialiste des langues anciennes, actuellement au Caire pour une conférence. Il est abordé par hasard (...) par Ariana, une espionne iranienne qui lui demande de travailler au décryptage d'un manuscrit d'EINSTEIN, dont son pays pense qu'il donne la clé pour se doter d'armes nucléaires. La vie de Tomas va alors basculer, il va être entraîné dans un univers de services secrets américains, iraniens, d'espions de tout poil, d'aventures plus ou moins agréables, de trahisons, d'attirance pour la belle Ariana, de brillants savants de plusieurs pays, et jusqu'à sa famille qui va se trouver mêlée à l'histoire.
Il y a évidemment du Da Vinci Code dans ce roman, dans lequel Dieu, l'univers, l'homme, la terre vont se trouver au centre de discussions et théories scientifiques de haute volée, parfois même difficiles à suivre, mais semble-t-il toutes avérées.
C'est véritablement passionnant, et on ne parvient pas à s'arrêter de lire.