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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Certainement l'un des meilleurs livres que j'ai lu après le "Bushido" d'Inazô Nitobe, le "Manuel du Guerrier de la Lumière" de Paolo Coelho ou encore "Les Cercles de Lumière" de Cédric Haquart.
Un vrai livre de chevet ! le "Manuel" d'Epictète (seconde génération romaine de stoïciens post-helleniques... sous réserve que mes souvenirs soient exacts) porte bien son nom. Un ouvrage qui signifie "manuel" ou bien "glaive" en latin et qui, comme tel, se porte toujours sur soi. Oeuvre légendaire incontournable de l'Ecole du Portique (Stoa). Une vraie ligne de conduite à tenir dans la vie de tous les jours bien loin de la folie superficielle des téléphones portables ;) ... Je le conseille !
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Épictète présente dans cette oeuvre des concepts clés du stoïcisme. En effet, le Manuel est un guide pratique pour devenir libre intérieurement. Pour vivre heureux, il est nécessaire d'apprendre à distinguer ce qui dépend de nous de ce qui ne dépend pas de nous, de savoir se montrer indifférent face aux circonstances extérieures et de se développer intérieurement par la recherche de la vertu. Épictète nous présente une philosophie basée sur des idées et une mise en application de ces idées dans la vie de tous les jours faisant du stoïcisme une philosophie de la liberté intérieure, de la maîtrise de soi et de l'acceptation.
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Deuxième plongée pour moi dans l' univers des stoïciens.
Après les Pensées de Marc- Aurèle me voilà dans la découverte de l' enseignement stoïcien par notre bon vieux Epictete.
Toujours aussi intéressant et toujours aussi applicable.
Et c' est facile à lire en plus.
Attention c' est pas Martine a la plage non plus mais cet ouvrage est vraiment a la portée de tous.

A lire et à méditer.
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Il s'agit d'un livre de vie à la manière d'une philosophie stoicienne.
L'auteur pense aux problèmes éventuels de la vie et en donne des solutions possibles pour se sentir bien dans nos actions et dans nos choix.
Il s'agit d'affronter toutes les éventualités avec efficacité. Ce livre est plein de sagesse destinés au non philosophes, enfin aux personnes qui n'ont pas forcément étudier tous ces principes de la vie.
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Un court ouvrage passionnant, parfait pour mettre un premier pied dans le monde de la philosophie stoïcienne qui est une école de pensée hellénistique fondée par Zénon de Kition et qui s'est poursuivie jusqu'à Marc Aurèle, auteur des fameuses "Pensées pour moi-même".
Etant donné qu'il s'agît d'un manuel (c'est à dire, étymologiquement, ce qui doit être toujours à portée de main), vous trouverez ainsi exposés et condensés les grands principes de ce courant : la distinction entre ce qui dépend de nous et de ce qui n'en dépend pas, l'acceptation du destin (fatum), l'action et l'intention justes (prohairesis), le principe de causalité, l'atteinte de la paix intérieure correspondant au bonheur véritable (ataraxie)…
Le Manuel est agrémenté par des notes très complètes ainsi que d'une préface et postface rédigées par Laurent Jaffro, fin connaisseur de la doctrine et qui développe d'une manière plus théorique et rigoureuse cette philosophie qui reste véritablement intemporelle : vous aurez ainsi la dimension théorique doublée de sa mise en pratique.
Ouvrage profond, accessible et grand classique de la philosophie, je le conseille vivement à tous !
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Épictète est bien le prince des stoïciens. C'est mon préféré !!!! Pourtant, il y a du beau monde autour de lui ... L'empereur Marc Aurèle, le précepteur Sénèque, le sénateur Cicéron ... Sa différence ? Il fût un esclave, son maître lui brisa la jambe pour le punir, il boita toute sa vie et il n'a rien écrit de son vivant ... on sent qu'il n'est pas né philosophe, il l'est devenu ... C'est le philosophe du singulier de part sa vie que part son oeuvre.
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Très belle introduction à la philosophie et l'un de ces grands courants de pensée.
Ouvrage sur la liberté d'apprécier ce qui nous entoure ou nous entoure à conserver à proximité de mains.
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Très bon. Concis et percutant.

Le livre en 5 idées:
- le monde se divise en ce qui dépend de nous et ce qui n'en dépend pas.
- Accepte ton destin comme si tu l'avais choisi.
La vie est une scène, nous avons a rôle qu'il faut jouer le
mieux possible.
- Nous ne faisons que 'rendre' choses et le personnes que la vie nous donné, et non les perdre.
- Agis selon tes principes plutôt que de les exposer aux autres.
- Ne te laisse pas envahir par la colère quand on te provoque. Tu ne laisse personne disposer de ton corps, pour quoi en faire autant de ton esprit.
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Epictète n'est pas l'inventeur du stoïcisme. Il en est toutefois le représentant le plus célèbre et le plus influent. Pourtant, tout comme Socrate, Epictète n'a pas laissé de textes écrits de sa main. le Manuel (étymologiquement : livre qu'on garde à la main, portatif et indispensable) est un abrégé de ses Entretiens qui furent écrits par l'un de ses disciples, Flavius Arrien. À quoi l'exceptionnelle renommée de Epictète tient-elle dans un tel contexte ? Tout d'abord, il faut savoir que la doctrine stoïcienne, qui s'étend sur six siècles - du IV e avant J.-C. au II e ap. J.-C. avec l'empereur Marc-Aurèle (121-180) - a concerné une grande partie du bassin méditerranéen, influença les penseurs et les philosophes les plus éminents, jusqu'à Pascal et Descartes qui s'en inspirent partiellement tout en le critiquant. D'autre part, Epictète, tout comme Socrate à nouveau, offre l'image d'une unité exceptionnelle entre un enseignement théorique (il ne faut pas tenter d'entraver l'ordre du réel) et un style de vie qu'il est parvenu à incarner avec une force d'âme exemplaire. En un certain sens, Epictète est le philosophe par excellence. Dans le langage courant, « être philosophe », cela signifie être courageux, humble et réfléchi, comme un stoïcien : par exemple comme le fut Epictète. Epictète est né esclave à Hiérapolis en Phrygie vers l'an 50. Tout jeune encore, il fut déporté et vendu à Rome à un certain Hépaphrodite, lui-même ancien esclave affranchi de Néron. Parvenu jusqu'aux plus hautes sphères du pouvoir, celui-ci fut à la fois un courtisan servile et un maître brutal. Selon la légende, il frappa un jour Epictète si violemment qu'il lui brisa la jambe. le futur philosophe encaissa sans sourciller (« tu vois, tu y es parvenu » aurait-il seulement commenté !). Cette anecdote donne un aperçu du caractère bien trempé de cet esclave peu banal qui, affranchi à son tour, ouvrit sa propre école dans sa modeste cabane d'Epire et devint, jusqu'à la fin de ses jours, prédicateur moral.
De ses anciens maîtres, Epictète reprend les grandes lignes d'une doctrine pourtant à première vue sévère, car elle est axée essentiellement sur une morale « ascétique » (qui prône l'ascèse, c'est-à-dire la maîtrise des désirs et le contrôle de soi). Pour tous les stoïciens, le monde est soumis à une rationalité intangible devant laquelle nous ne pouvons que nous incliner. Notre existence est comparable à une pièce de théâtre, mais nous n'avons pas choisi le rôle qui nous est imparti. Ce rôle, celui d'un prince parfois, d'un esclave plus couramment, nous devons l'assumer et l'incarner avec le plus de conviction possible. le stoïcisme cependant n'est pas un « fatalisme » ni une forme de résignation. Epictète pense que chacun d'entre nous peut coopérer activement et joyeusement à l'ordre des choses à condition de n'attacher d'importance qu'à ce qui compte vraiment, à savoir ce qui dépend de notre volonté. le partage entre « ce qui dépend de nous » et « ce qui n'en dépend pas » est donc la clef du bonheur. Car, pour Epictète comme pour tous les stoïciens, l'homme est fait pour être heureux. Et même si les événements qui nous sont extérieurs, par définition, ne dépendent pas de nous, toutes nos pensées et nos états d'âme sont en notre pouvoir. Il nous appartient donc d'orienter notre vie avec intelligence et courage, de telle sorte qu'aucune circonstance accidentelle ne puisse nous affecter durablement.
Constitué d'une suite de maximes, restituant des échanges spontanés et improvisés, le Manuel n'est pas vraiment structuré.
La partie I expose le coeur de la doctrine, à savoir la différence entre «ce qui dépend de nous» et «ce qui n'en dépend pas». Les parties III et IV portent sur le bon usage de nos représentations. Les parties VII à XIV évoquent le destin et montrent que la liberté n'implique pas une révolte contre l'ordre du monde, tout au contraire. de la partie XV à la fin (partie LIII), Epictète explique comment et pourquoi le philosophe peut se libérer de la souffrance et de la peur de la mort. de ce point de vue il se rapproche des Dieux : « l'homme se divinise en adhérant à l'ordre du monde » (XV).
Lien : http://lenuki69.over-blog.fr..
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Un petit livre, une des bases de la culture philosophique, qui permet de prendre du recul, de réfléchir sur soi-même, sur le monde et de se situer en cette période de zapping et de jugements rapides et à l'emporte pièce dans un temps long, intemporel.
Transcrit par Arrien puisqu'Epictète enseigna mais n'écrivit rien. Base de la pensée stoïcienne. Il faut différencier ce qui dépend de nous (nos jugements, notre vie intérieure, notre raison qui nous permet de maîtriser nos désirs et nos impulsions) de ce qui n'en dépend pas (richesses, corps, ce qui vient de l'extérieur ou des autres comme leurs jugements).
Si on ne désire que ce qui est à notre portée, si on ne s'attache pas à ce qui ne dépend pas de nous, à ce qui est éphémère, si nous travaillons nos jugements négatifs pour les modifier par la réflexion, nous serons heureux.
L'homme se différencie de l'animal par le logos, la raison dont il doit user pour ne pas subir les événements. La philosophie stoïcienne paraît ainsi bien moins déterministe que la façon dont on l'a présentée. Il ne s'agit pas seulement d'accepter son sort passivement mais de modifier notre représentation des choses, négatives en particulier et de ne s'attacher qu'à des choses qui dépendent de nous. En gros, revoir ses priorités. Bon, il faut reconnaître que ce que propose Epictète est parfois difficile mais sa lecture invite au moins à la réflexion.
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