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3.28/5 (sur 18 notes)

Nationalité : Brésil
Né(e) à : Jau , le 21/04/1930
Mort(e) à : Campinas , le 04/02/2004
Biographie :

Hilda Hilst est une poétesse, écrivain et dramaturge brésilienne née le 21 avril 1930 à Jaú, État de São Paulo, Brésil et morte le 4 février 2004.

Depuis 1963, Hilda Hilst habitait à Campinas, État de São Paulo, où elle est morte le 4 février 2004. Ses manuscrits sont au « Centro de Documentação Cultural Alexandre Eulalio » (CEDAE) de l’Universidade Estadual de Campinas (UNICAMP). Son institution, à Campinas aussi, s’appelle « Instituição Hilda Hilst – Casa do Sol Viva », dont le directeur est l’écrivain José Luis Mora Fuentes.


Source : Wikipédia
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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Hilda Hilst
Tourment d’être eau au milieu de la terre
Et d’avoir la face bouleversée et mobile.
Et dans le même temps multiple et immobile.
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Hilda Hilst
     
Ce n’est pas uniquement un sentiment vague et modulé
qui me fait chanter si hautement
le souvenir de nous-mêmes. C’est plus que cela. C’est
comme un souffle
de feu, fraternel, loyal, passionné,
comme si l’adieu se faisait le plaisir
de savoir
qu’il y a dans ton être et le mien un espace
parfumé où l’adieu ne vit pas.
     
-
     
Não é apenas um vago, modulado sentimento
O que me faz cantar enormemente
A memória de nós. É mais. É como um sopro
De fogo, é fraterno e leal, é ardoroso
É como se a despedida se fizesse o gozo
De saber
Que há no teu todo e no meu, um espaço
Oloroso, onde não vive o adeus.
     
     
Anthologie de la poésie brésilienne, Éd. bilingue, Préface et sélection de Renata Pallottin.Traductions d'Isabel Meyrelles. Paris : Chandeigne, 1998 (pp. 380-1).
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Prends-moi. Ta bouche du lin sur ma bouche
Austère. Prends-moi MAINTENANT, AVANT
Avant que la carnation se défasse en sang, avant
La mort, mort amour, ma mort, prends-moi
Enfonce ta main, respire mon souffle, avale
En cadence ma sombre agonie.

Temps du corps, ce temps-là, de la faim
Du dedans. Corps se connaissant, lentement.
Um soleil de diamant mourrissant le ventre,
Le fait de la chair, la mienne.
Fuyante.
Et sur nous ce temps futur tissant
Tissant la grande toile. Au-dessus de nous la vie
La vie se répandant. Cyclique. S’ écoulant.

Tu te reconnais vivant sous un joug nouveau
Tu te mets en ordre. Et moi, déliquescente: amour, amour,
Avant le mur, avant la terre, je dois
Je dois crier ma parole, un charmant
Flanc
Dans l’ ardente tessiture d’ un rocher. Je dois crier
Je le dis à moi même. Mais à côté de toi, je me couche
Immense. En pourpure. En argent. En douceur.
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Comme si tu semais, rigoureux, les chardons
Sur le sable, sans voir la femme en bord de mer
Toi, mon ami, tu as les yeux fixes
De limpide veille, et tu ne vois même pas que je passe.
Et tu resteras ainsi, pour toujours
Comme si les eaux étanches d'un soir
Jamais ne rêvaient la volupté de la mer.
Et tu resteras ainsi, pour toujours
Comme si l'océan s'obligeait
A ne contourner qu'une certaine île

Et moi

Affamée il me rédimait
De ma propre eau primitive.

Comme si je semais, rigoureuse, les chardons
Sur le sable, je serai exacte et cohérente
Construisant mon vers, jusqu'à ce que la mort
Me découvre un jour, très probablement

Comme en promenade.
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De l´amour
I
Comme si je te perdais, ainsi je te veux.
Comme si je ne te voyais (fèves dorées
Sous un jaune) ainsi je t'appréhende brusque
Inamovible, et te respire entier

Arc-en-ciel d'air en eaux profondes.

Comme si tu me permettais tout le reste,
Je me photographie, moi, sous des portails de fer
Ocres, hauts, et moi-même diluée toute petite
Dans la dissolution de tout adieu.

Comme si je te perdais dans les trains, dans les gares
Ou bien contournant un cercle d'eaux
Erratique oiseau, ainsi t'ajouté-je à moi :
De filets et désirs inondée.
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Vie de mon âme :

J'ai refait le chemin des maisons et des paysages
En me cherchant moi-même, mienne tienne figure.
J'ai refait le chemin des décombres du soir
Feuilles noircies, bourgeons, pelures
Papiers de terre et d'encre sous les arbres
Niches où nous nous confessâmes, places.

J'ai revu les chiens. Pas les mêmes. D'autres
Au même destin, fous, tristes,
Nous deux, ma haine-amout, traversant
Murailles et cendres, le parcours de la vie.

J'ai cherché la lumière et; l'amour. Humaine, attentive
Comme si je cherchais ma bouche aux con-fins de-saa soif.
J'ai refait le chemin de nos constructions, briques
Pelles, le sable des jours.

Et tout ce que j'ai trouvé je te le dis à présent :

Un autre quelqu'un sans visage. Brut. Aveugle.
L'architecte de tous ces traquenards.
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Hilda Hilst
Ne me cherche pas là
où les vivants rendent visite
aux morts, ainsi qu’on les appelle.
Cherche-moi au fond des mers.
Dans les places,
dans un feu cœur,
parmi les chevaux, les chiens,
dans les rizières, le ruisseau,
ou auprès des oiseaux
ou réfléchie dans quelqu’un d’autre,
à remonter un dur chemin.

Pierre, semence, sel
Foulées de la vie. Cherche-moi là.
Vivante.
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Hilda Hilst
J’ai refait le chemin des maisons et des paysages
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Hilda Hilst
Ne me cherche pas là où les vivants rendent visite aux morts.
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