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3.85/5 (sur 421 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Watford, Herts (Angleterre) , 1954
Biographie :

Lorraine Heath est l'auteur de romans historiques qui connaissent un grand succès aux États-Unis.

Elle est née d'une mère anglaise et d'un père texan.

Elle est titulaire d'un BA en psychologie de l'Université du Texas.

Lorraine Heath a également publié sous les pseudonymes de Rachel Hawthorne, Jade Parker et "J.A. London" avec son fils Alex.

Elle vit à Plano, au Texas.

Sous le nom de "J.A. London", elle a coécrit avec son fils Alex la série "Darkness Before Dawn."
Sous le nom de Jade Parker, elle a écrit "To Catch a Pirate" et la trilogie "Making a Splash."
Sous le nom de Rachel Hawthorne, elle a écrit la série "Dark Guardians."

son site :
http://www.lorraineheath.com

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Bibliographie de Lorraine Heath   (39)Voir plus

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Citations et extraits (285) Voir plus Ajouter une citation
L’étiquette exigeait d’un gentleman qu’il ne prolonge pas sa visite au-delà des quinze minutes prescrites ; voilà pourquoi Mlle Minerva Dodger savait que ce moment passé en compagnie de lord Sheridan prendrait fin dans exactement cent quatre-vingts interminables secondes. Un peu avant, si la chance lui souriait, mais elle n’y croyait guère : le monsieur assis à sa gauche sur le canapé du grand salon semblait bien décidé à profiter de tout le temps qui lui était imparti. Depuis qu’elle lui avait offert une tasse de thé peu après son arrivée, il semblait avoir oublié la raison de sa venue. La tasse en porcelaine ornée de roses rouges n’avait pas une seule fois quitté sa soucoupe qu’il tenait en équilibre sur sa cuisse.
Cette visite était la troisième en sept jours, et de ces quarante-trois minutes passées en sa compagnie, elle avait simplement appris qu’il abusait de l’eau de Cologne à la bergamote, avait toujours des ongles impeccables et émettait fréquemment des soupirs que rien ne semblait susciter. Ah, et qu’il s’éclaircissait la voix pour signaler son départ imminent !
Elle accueillit avec soulagement ce raclement de gorge avant qu’il ne pose sa tasse sur la petite table et se lève. Elle l’imita en essayant de ne pas avoir l’air trop ravi de voir cette épreuve s’achever.
— Je vous remercie d’être passé me voir, lord Sheridan.
— J’espère pouvoir revenir demain.
La gravité de son regard l’alerta : il ne lui demandait pas la permission, il se contentait d’annoncer son intention.
— Si vous me permettez cette audace, milord, puis-je savoir si c’est ainsi que vous comptez passer le reste de votre vie… assis là dans un profond silence avec seulement le tic-tac de la pendule pour nous rappeler le passage du temps ?
Il cilla.
— Je vous demande pardon ?
Cette fois, ce fut elle qui soupira. Elle détestait être obligée de se montrer franche parce qu’il refusait de reconnaître la réalité de la situation.
— Nous ne sommes pas faits l’un pour l’autre, milord.
— Puis-je savoir comment vous êtes parvenue à cette conclusion ?
— Nous ne parlons pas. J’ai tenté de vous proposer plusieurs sujets de conversation…
— Sur la sagesse de l’expansion de l’Empire en Afrique. Ce n’est pas un sujet dont une dame devrait se préoccuper.
— Si la guerre éclate, cela concernera beaucoup de dames qui risquent de se retrouver veuves. Sans parler du coût financier pour le pays…
Elle leva la main. Il semblait littéralement horrifié.
— Je vous prie de m’excuser. Vous ne vouliez pas en débattre tout à l’heure et j’imagine que vous ne le désirez pas plus maintenant que vous êtes sur le point de partir. Il se trouve simplement que j’ai des opinions et que je pense avoir le droit de les exprimer. En ce qui nous concerne, il semble que seul mon avis sur le temps qu’il fait vous intéresse.
— Vous serez comtesse.
Là, ce fut elle qui cilla.
— Quel rapport avec ce que nous venons de dire ?
— Vous serez lady Sheridan. En tant que telle, vous serez trop occupée par vos devoirs et vos œuvres de charité pour rester assise au salon en ma compagnie durant tout l’après-midi.
— Et le soir ?
— Je possède une bibliothèque fort bien fournie qui sera à votre disposition. Et vous aurez vos travaux de couture.
— Je n’aime pas la couture. Cela m’ennuie. Je préfère de loin un débat animé sur la réforme sociale.
— Je ne désire nullement une épouse qui s’engagerait dans des « débats animés ».
— Voilà pourquoi, monsieur, nous ne sommes pas bien assortis.
Elle avait dit cela gentiment alors qu’elle mourait d’envie de lui demander pourquoi diable une femme, n’importe laquelle, voudrait être son épouse.
— Je possède un très vaste domaine, mademoiselle Dodger. Certaines améliorations seraient nécessaires, je vous l’accorde, mais votre dot y serait bien employée.
La voilà donc enfin, la vraie raison de sa présence dans son salon.
— Voyez-vous, Sheridan, ma dot ne vient pas sans moi. Et je suis ce que je suis. J’ai mes propres idées qui, si vous me permettez ce jeu de mots, n’épouseront pas nécessairement celles de mon éventuel mari ; mes propres centres d’intérêt qui, eux non plus, ne seront pas forcément ceux dudit mari. Mais je désire qu’il respecte les unes comme les autres. Je veux pouvoir en discuter avec lui et qu’il m’écoute.
— Je vous donnerai des enfants.
Qu’est-ce que cela avait à voir avec le fait d’écouter, ce dont manifestement il était incapable. Elle avait l’impression d’être une mule à qui on montrait une carotte dans l’espoir de la faire avancer. Et quand bien même elle voulait désespérément des enfants, elle n’était pas prête à payer ce prix-là pour les obtenir. Si elle n’était pas heureuse, comment le seraient-ils ?
— Me donnerez-vous de l’amour ?
Il émit un bruit bizarre.
— Il est possible qu’avec le temps, je développe une certaine affection.
Elle sourit.
— Vous risqueriez plutôt de trouver la vie avec moi difficile.
— J’ai deux domaines. Une fois mon héritier né, je ne vois aucune raison pour que nous vivions ensemble.
C’était à mourir de rire, songea-t-elle. Le bonhomme refusait vraiment de l’entendre…
— Quant à moi, je ne vois aucune raison pour vous épouser.
— Personne ne vous fera une meilleure offre.
— C’est fort possible, mais je doute sérieusement qu’on m’en fasse une pire.
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La vie n'a aucun sens sans l'espoir d'être aimé.
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Je vous parle d’un rire qui fait mal au ventre et vous coupe le souffle. Un fou rire qui vous met les larmes aux yeux et semble ne jamais pouvoir s’arrêter. Vous vous sentez si bien que vous voulez qu’il continue éternellement. D’autres vous entendent et se mettent à rire aussi, sans même savoir ce qui vous amuse autant. C’est la meilleure contagion qui existe.
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Elle n'osait envisager que sa vie ait été si dure qu'un geste aimable, délicat, suffisait à le mettre mal à l'aise.
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_ Et qui serait l'heureux élu?
Elle a hésité, et, pendant un instant, j'ai cru qu'elle allait lâcher un nom. Puis elle a simplement haussé les épaules, comme si elle n'avait pas encore fixé son choix.
_ Pas un garçon imposé par mes parents, en tout cas.
Aïe! L'allusion à la façon dont mes parents et ceux de Connor avaient encouragé notre relation était plus qu'évidente.
_ Ce ne sont pas mes parents qui ont choisi Connor.
_ Regarde les choses en face. Les vacances, les cours de sport, les anniversaires... Vos parents vous ont fait passer le plus de temps possible ensemble depuis que vous êtes nés.
Impossible de le nier. Connor avait participé à tous les moments importants de ma vie. J'avais des photos de nous deux à Disney World, à Hawaï, au ski... La liste était longue. Je ne comptais plus les étés passés à nous éclater tous les deux, là où nos parents nous emmenaient en vacances. Je me souvenais aussi de l'horrible sensation de solitude quand il avait commencé à travailler comme guide pour le Parc national au lieu de venir avec moi, l'année de mes quinze ans. Du coup, l'été suivant, j'avais moi aussi rejoint le groupe des guides pour y assumer le rôle de sherpa, qui consiste à accompagner les campeurs dans la forêt et à s'assurer qu'ils ne s'approchent pas de nos repaires.
_ On s'est toujours beaucoup amusés ensemble. On est... bien assortis.
_ Bien assortis? On dirait que tu parles d'une paire de chaussures qui va avec une nouvelle jupe! Le choix de ton compagnon constitue certainement la décision la plus importante de toute ta vie.
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_ ça ne va pas, Connor, ai-je chuchoté.
_ Change de position, alors.
_ Non, ce n'est pas ce que je voulais dire. Être allongée à tes côtés... Si tu étais de garde ce soir, tu voudrais que je dorme ici à côté de Rafe?
_ Ce n'est pas pareil, Lindsey. Jusqu'à ce que tu en décides autrement, tu m'appartiens. J'ai un symbole qui représente ton nom tatoué sur mon épaule.
_ Lui aussi, ai-je répondu doucement.
Je l'ai senti se contracter, ensuite il a poussé un juron. On ne se faisait jamais faire un tatouage à la légère et Connor le savait.
_ Il ne t'a pas déclarée sa compagne devant tout le monde. Moi, si.
_ Il ne s'agit pas de celui qui respecte le mieux les traditions. Il s'agit de nos cœurs.
_ Tu as toujours eu le mien.
J'ai fermé les yeux. Une minute plus tôt, il était compréhensif et maintenant, il compliquait les choses en me déclarant sa flamme. Je ne doutais pas de ses sentiments. Je ne doutais plus de ceux de Rafe. Je doutais des miens. Mais comment le lui faire comprendre?
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« Les femmes sont un mystère, mon ami, qui ne sert qu’à nous donner envie d’en savoir plus sur elles. »
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_ Et si nous ne nous étions jamais revus?
_ Je sais où tu habites, Kayla. Je serais venu te chercher, si Lindsey ne t'avait pas convaincue de revenir ici cet été. Je ne t'aurais pas laissée découvrir seule la vérité sur ta nature véritable.
_ Donc Lindsey connaissait tes sentiments.
_ Oui, mais il y a un code. Personne ne doit révéler à une fille qu'elle a été choisie. Personne, à part le garçon qui l'a choisie.
J'étais flattée. Et un brin paniquée.
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_ Et toi, tu fais quoi?
_ Si tu veux de moi...
_ Attends, qu'est-ce que tu veux dire par là?
_ Tu dois m'accepter comme compagnon
_ Et comment je m'y prends?
_ En m'embrassant, a-t-il doucement, un sourire à l'appui.
Je lui ai rendu son sourire avant de redevenir sérieuse, à la perspective des événements imminents.
_ Donc c'est un rituel combinant transformation et accouplement?
Il en a rougi.
_ ça ne va pas plus loin qu'un baiser... à moins que les deux personnes concernées en aient envie et soient d'accord.
_ Tu l'as déjà fait? Je veux dire, en loup?
Il a explosé de rire. Un rire profond, sincère, un rire véritable que je ne lui avais jamais entendu. ça m'a fait beaucoup de bien et m'a permis de relâcher un peu la tension.
_ T'as de ces questions! a-t-il dit.
_ Quoi?
_ Tu as bien dû y penser...
Il m'a souri, l'air sagace.
_ Non, je ne l'ai jamais fais en loup.
_ Et, heu... En humain?
Il a attrapé ma main et a secoué la tête.
_ Les loups choisissent leur compagnon pour la vie.
J'ai avalé ma salive.
_ Alors, c'est comme si, heu, tu m'avais attendue?
_ Toute ma vie.
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J'ai couru vers lui. Sous mes pieds nus, l'herbe était douce et fraîche. Il avait failli mourir pour moi, je pouvais vivre sans l'entendre me dire qu'il m'aimait, mais je ne pouvais pas vivre sans lui. Dans ma course, j'ai ramassé le tissu noir que j'ai drapé autour de lui en le rejoignant.
-c'est toi que je choisis.
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