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4.19/5 (sur 45 notes)

Nationalité : Portugal
Né(e) à : Póvoa de Atalaia , le 19/01/1923
Mort(e) à : Porto , le 13/06/2005
Biographie :

Eugénio de Andrade, de son vrai nom José Fontinhas est considéré par de nombreux critiques et spécialistes comme l'un des poètes majeurs de langue portugaise.

Il écrivit ses premiers poèmes en 1936 et publia son Narciso (Narcisse) en 1939, à l’âge de seize ans. Après avoir vécu à Lisbonne de 1932 à 1943, il partit pour Coimbra afin d'y accomplir son service militaire, rencontrant à cette occasion Miguel Torga et Eduardo Lourenço. Enfin, il déménagea à Porto en 1950, où il vécut le restant de sa vie, travaillant en tant qu’inspecteur au ministère de la Santé.

En 1948, après la parution de As mãos e os frutos (Les Mains et les Fruits), il devint célèbre dans son pays, son œuvre ayant été très bien accueillie par des critiques tels que Jorge de Sena et Vitorino Nemésio. Auteur prolifique, il publia des dizaines de livres et aborda tous les genres littéraires. De son œuvre poétique, signalons Escrita da Terra (Écrits de la terre), 1974 ; Matéria solar (Matière solaire), 1980 ; O sal da língua (Le Sel de la langue),1995 ; et O Peso da sombra(Le Poids de l’ombre). En prose, on peut d'abord retenir Os afluentes do silêncio (1968), Rosto precário (1979) et À sombra da memória (1993). Sans oublier ses contes pour enfants : História da égua branca (1977) et Aquela nuvem e as outras (1986).

Malgré sa renommée, qui dépassait les frontières du Portugal, Eugénio de Andrade est resté un homme solitaire, fuyant les mondanités ; il expliquait ses rares apparitions publiques par "cette faiblesse du cœur qu’on appelle l’amitié". De son vivant, il reçut d’innombrables distinctions, parmi lesquelles : le Prix de l’Association internationale des Critiques littéraires (1986), le Grand Prix de Poésie de l'Association portugaise des Ecrivains (1989) et le Prix Camões en 2001.

Il mourut le 13 juin 2005, à Porto, à la suite d’une très longue maladie neurologique.
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Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A9nio_de_Andrade
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EUGÉNIO de ANDRADE - Poeta português

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Eugénio de Andrade
Introduction au chant

Lève-toi en moi,
substance pure de mon chant.
Lumière terrestre, parfum.
Elève-toi, jasmin.

Lève-toi, et attise
la pierre et la chaux
les mains et l’âme.
Inonde, règne, enlumine.

Sois au moins oiseau,
printemps excessif.
Lève-toi en moi :
chante, délire, brûle.


Traduction libre: Creisifiction


Introdução ao canto

Ergue-te de mim,
substância pura do meu canto.
Luz terrestre, fragância.
Ergue-te, jasmim.

Ergue-te, e aquece
a cal e a pedra,
as mãos e a alma.
Inunda, reina, amanhece.

Ao menos tu sê ave,
primavera excessiva.
Ergue-te de mim:
canta, delira, arde.


in "Coração do dia" ("Coeur du jour"), 1958.

..
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“bien sûr, tu les désires, ces corps
où le temps n’a pas encore planté
ses cornes profondes — le désir n’est-il pas
l’ami le plus intime du soleil ?
Oui, tu les désires, comme si chacun
d’eux était le dernier, le dernier corps
que ton corps ait le pouvoir d’aimer.”
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J'inventerai le jour où avec toi
et l'automne j'irai courir par les rues.
La lumière que nous foulons est si parfaite
qu'elle ne peut mourir, comme ne meurt
l'éclat du regard qui t'a vu te dévêtir.
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CE QUI NE PEUT MOURIR

Dis-moi, redis-moi encore ce qui ne peut mourir:
la lumière, qui dans le sud est innocente
et grimpe aux troncs des pins;
le trot menu des matins de juin;
le bleu à pic du faucon;
les dunes, avec encore les traces
d'un autre été à porter aux lèvres.
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Eugénio de Andrade
Il est urgent d'inventer le bonheur, de multiplier les baisers, les moissons .
Il est urgent de découvrir des roses, des rivières et de clairs matins ...
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Eugénio de Andrade
C'est un petit persan
bleu le chat de ce poème.
Comme n'importe quel autre, mon amour
pour cette âme ténue est maternel:
une caresse lèche son pelage
une autre met le soleil entre ses pattes
ou une fleur à la fenêtre.
Avec griffes, dents,et obstination
il fait une fête de ma vie.
Je veux dire, ce qui me reste d'elle.
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Par un matin de juin je m'en irai pour la dernière fois.
Je m'en irai sans savoir où mène la route.

Ni la soif.
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Même le plus friable
des mots
a des racines dans le soleil
comme le matin
des barques sur la mer.
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Je ne sais si je t’écoute ou si seulement
la monotonie des grillons envahit la maison.
Un jour je serai moi-même ce chant,
le corps délivré, semblable
à la musique qui des cordes se détache.
L’air est mon élément, l’air.
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Eugénio de Andrade
J'ai aimé ces endroits
où le soleil
secrètement se laissait caresser.

Où étaient passées des lèvres
où les mains avaient couru innocentes,
Le silence brûle.

J'ai aimé comme on brise la pierre;
comme on se perd
dans l'insensible floraison de l'air.
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