Nationalité : Cuba
Né(e) à : Cardenas , le 04/08/1912
Mort(e) le : 18/10/1979
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Né(e) à : Cardenas , le 04/08/1912
Mort(e) le : 18/10/1979
Biographie :
Écrivain cubain. Il a fondé les Orígenes de magazines cubains, ainsi que plusieurs autres. Son travail en tant que scénariste inclut des histoires courtes comme "Cuentos Fríos», «El Gran Baro", "En el Insomnio" et "Un Fantasma a posteriori," romans comme "La Carne de René», des poèmes tels que "Las Furias» ou "La Isla en peso» et pièces de théâtre comme «Clameur en el pénal», «Dos Viejos Panicos", "Falsa Alarma" et "Electra Garrigó." Il a triomphé dans le monde entier, mais dans les années 1970, il a été soumis à la censure à Cuba, par sa position éloignée sur le régime cubain et son homosexualité. Tout d'abord, il fut enterré dans Cimetière de Colón, mais plus tard, il a été déplacé à Cárdenas, sa ville de naissance
Écrivain cubain. Il a fondé les Orígenes de magazines cubains, ainsi que plusieurs autres. Son travail en tant que scénariste inclut des histoires courtes comme "Cuentos Fríos», «El Gran Baro", "En el Insomnio" et "Un Fantasma a posteriori," romans comme "La Carne de René», des poèmes tels que "Las Furias» ou "La Isla en peso» et pièces de théâtre comme «Clameur en el pénal», «Dos Viejos Panicos", "Falsa Alarma" et "Electra Garrigó." Il a triomphé dans le monde entier, mais dans les années 1970, il a été soumis à la censure à Cuba, par sa position éloignée sur le régime cubain et son homosexualité. Tout d'abord, il fut enterré dans Cimetière de Colón, mais plus tard, il a été déplacé à Cárdenas, sa ville de naissance
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Citations et extraits (6)
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Je me déteste, je crois être détesté par mes semblables, tout ce que j’écris est détestable et, je le crois, détesté.
Mais voilà, on se prend pour un aigle et, un beau jour, on s’aperçoit brusquement qu’on est un âne.
Je n'avais plus qu'à poser ma tête sur le billot. Lorsque nous avons perdu les réserves de candeur que chacun d'entre nous possède à des degrés divers, les palliatifs sont mis au rebut. Un matin, je fus frappé de stupéfaction en voyant l'éboueur emporter mon lit, ma baignoire et mon bouclier. Je le suppliais de m'emporter moi aussi; mais il me répondit, comble d'ironie, que je partirais dans un autre camion qui passerait me prendre : en temps utiles.
L'ennemi
L'ennemi
Manchon était très énervé ; il s'est énervé davantage quand je lui ai fait savoir que je n'avais pas l'intention de quitter Cuba.
- mais c'est devenu invivable, ici ; les communistes ont tout raflé... tu vas pas me raconter que t'es communiste.
- Bien sûr que non, mais je quitterai pas Cuba.
- Alors, ça me dépasse. Ils t'ont tout pris.
- D'accord, je lui dis, tout, sauf la possibilité de rester à Cuba. C'est déjà quelque chose ; pour moi moins.
- mais c'est devenu invivable, ici ; les communistes ont tout raflé... tu vas pas me raconter que t'es communiste.
- Bien sûr que non, mais je quitterai pas Cuba.
- Alors, ça me dépasse. Ils t'ont tout pris.
- D'accord, je lui dis, tout, sauf la possibilité de rester à Cuba. C'est déjà quelque chose ; pour moi moins.
Lorsque nous sommes enfants, l'enfer n'est que le nom du diable dans la bouche de nos parents.
J'ai appris à nager à sec. C'est beaucoup plus avantageux que dans l'eau. On ne risque pas de couler, puisqu'on a déjà toucher le fond ;
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