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4.28/5 (sur 206 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Cambria Hebert est une romancière.

Elle vit en Caroline du Nord avec son mari et ses enfants.

son site : http://cambriahebert.com/
Twitter : https://twitter.com/cambriahebert

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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Je garde volontairement les yeux rivés sur mes feuilles. Il a déjà suffisamment attiré l’attention comme ça. Il a les chevilles tellement énormes que je me demande comment il fait pour marcher.
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— Braeden, Dieu merci, tu es là !
Je redresse brusquement la tête en reconnaissant cette voix. J’aperçois en un éclair une tignasse blonde qui vole autour d’elle avant qu’elle enfouisse son visage dans mon cou.
— Ivy, grondé-je.
Qu’est-ce qu’elle manigance ? Cette fille n’est vraiment pas un cadeau. Je la saisis par les hanches pour essayer de la détacher de moi, mais elle pousse un petit gémissement et resserre sa prise.
Ce n’est qu’à ce moment que je perçois le faible tremblement de ses bras.
OK, elle ne joue pas la comédie. Il lui est peut-être arrivé quelque chose.
— Hé ? chuchoté-je.
Instinctivement, je frotte doucement son dos.
— Dis-moi ce qui se passe.
Elle parle contre ma peau et sa voix est étouffée. Tout ce que j’entends c’est : « m’ont attaquée. »
Je me pétrifie littéralement. Quelqu’un l’a attaquée ? Oh, Seigneur, non ! Je n’apprécie pas tellement Ivy, et c’est réciproque, mais elle est la meilleure amie de Rimmel. Je la connais bien en plus, nous nous voyons souvent.
— Qui ? demandé-je avec brusquerie, en scrutant la plage à la recherche d’un homme à qui je vais aller casser la gueule.
— Ça fait mal, gémit-elle.
Je baisse le regard sur elle et découvre ses grands yeux. Un déclic se produit alors en moi.
— Qu’est-ce qui te fait mal ?
— Mon orteil.
J’ai l’impression qu’elle fait la moue.
Attends… Quoi ?
Je secoue la tête.
— Tu viens de me dire que tu as mal à un orteil ?
— Tu ne m’écoutes pas ? demande-t-elle l’air furibond. Un crabe m’a attaquée !
Je cligne des yeux.
Un crabe l’a attaquée ? Cette fille est complètement perchée !
— Tu es en train de me dire que tu m’étrangles à moitié en ce moment parce qu’un foutu crabe t’a pincée ?
J’éclate d’un rire tonitruant qui, poussé par le vent, traverse toute la plage. J’espère que même le crabe l’a entendu.
— Il a dû poser les yeux sur toi et t’a attaquée tout de suite.
— Ce n’est pas drôle, aboie-t-elle.
Si, c’est drôle. Mes mains explorent vaguement ses hanches, appréciant, un peu trop même, le creux et la courbure de sa taille qui semblent juste taillés pour moi et j’essaie de la détacher de mon corps à nouveau.
Elle se remet à hurler et s’accroche de plus belle.
— Qu’est-ce qu’il y a encore ?
— Je ne veux plus reposer mes pieds par terre.
— Tu veux dire, sur le sol, là où les gens marchent.
— Il fait nuit, peut-être qu’il y a d’autres crabes.
— Eh bien, étant donné que nous sommes sur une plage…
Elle plante ses mains dans mes cheveux.
— Aïe ! hurlé-je.
— Arrête de te moquer de moi ! Ça fait mal et je ne veux pas marcher !
— Tu crois que je vais te porter peut-être ?
Si elle croit cela, elle se plante le doigt dans l’œil jusqu’au coude !
— Je t’en prie…
Elle retire délicatement ses doigts de mes cheveux, les lissant doucement au passage. La peau de mes bras se couvre de chair de poule. Ce petit vent est très frais décidément.
— Bon, marmonné-je.
Ce sera plus simple de soulever ce derrière bien rond jusqu’à la maison que de rester plantés là à discuter pour savoir si elle va marcher ou pas. En plus, à la seconde où je vais la déposer par terre, elle va se remettre à hurler.
J’ai autre chose à faire.
Elle pousse un grand soupir comme si le fait de lui éviter cela était un immense soulagement et se rapproche encore de moi pour me passer les bras autour du cou. Elle pose son menton sur mon épaule et elle tortille son derrière pour se plaquer tout contre moi.
Je n’aime pas beaucoup Ivy.
Mais je ne suis qu’un homme.
Elle est collée à ma poitrine nue et j’ai ses cuisses autour des hanches.
Je commence à penser davantage avec ce que j’ai entre les jambes, d’autant plus que le sang semble avoir quitté mon cerveau pour se concentrer là aussi.
— Mais qu’est-ce que tu faisais dehors si tard ? demandé-je, le ton bref, en commençant à marcher.
— C’est notre dernière nuit ici. J’avais envie de passer le maximum de temps sur la plage.
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- Tu es en retard, dit-elle quand je m’assieds à ses côtés.
Je lui glisse à l’oreille :
- Mais tu m’as attendu.
Elle penche la tête et je m’éloigne un peu. J’adore la faire réagir. C’est tellement facile. Elle fait glisser vers moi un gobelet en plastique recouvert d’un couvercle.
- Je t’ai pris un café.
Elle a un gobelet identique devant elle. Je pousse un gémissement de plaisir et prends la tasse.
- Comment savais-tu que c’était exactement ce dont j’avais besoin
J’avale une gorgée et elle me jette un regard en biais.
- Je ne le savais pas. Mais ça n’aurait pas été très poli d’en prendre un pour moi et de n’avoir rien pour toi.
- Eh bien, merci. L’entraînement a été horrible, aujourd’hui.
Elle m’accorde à présent toute son attention. Ce n’est pas la première fois que je remarque combien ses yeux sont grands derrière ses lunettes. Ils sont bruns avec un cercle plus clair autour des iris. Certains jours, le centre est plus vert qu’autre chose. Et d’autres, il est doré. Aujourd’hui, ses pupilles sont d’un vert profond, comme un terrain de football fraîchement tondu.
- Je t’en prie.
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Zack fait un geste de la main en direction des futurs membres.
— Regardez-vous les gars, voilà ceux avec qui vous serez en concurrence pendant un mois.
Un mois d’initiation ? C’est complètement dingue.
Nous nous regardons. Je remarque que plusieurs mecs m’observent avec insistance. J’ai l’habitude, avec ma pratique du football, mes relations familiales et mon look de beau gosse. Je suis un peu une célébrité sur le campus. C’est pour ça que je suis très étonné de ne pas avoir intégré la fraternité dès l’année dernière.
— Pendant les semaines à venir, vous devrez accomplir des missions que l’on vous communiquera par message ou par texto. Pas besoin de nous signaler que vous avez terminé votre tâche, on le saura. On vous observe tout le temps, ajoute Zach en me fixant ostensiblement.
Je lui rends son regard. Il ne me fait pas peur, même si je suis certain qu’il essaie de m’impressionner.
Il détourne les yeux et se met à faire les cent pas devant la lueur tremblotante des bougies. Je jette un coup d’œil autour de moi. On dirait que nous sommes dans une sorte de grotte. Mais c’est un lieu régulièrement occupé. Les murs ne sont pas complètement peints, cependant il y a des tapis sur le sol, des fauteuils club en cuir et des meubles. Au-delà des bougies, je distingue ce qui doit être un billard. Peut-être que c’est une sorte de club ou un endroit où ils ont l’habitude de se réunir.
— Vous avez vingt-quatre heures pour relever votre défi. En cas d’échec, vous êtes virés. Il n’y aura pas d’exception.
Ça me semble faisable.
— Autre chose, ajoute Zach, attirant à nouveau notre attention. Vous avez quatre semaines – un mois – avant d’être intronisé définitivement dans la fraternité pour coucher avec une fille.
Les gars ricanent derrière moi. Un sourire ironique se dessine sur mon visage. Il croit que j’ai besoin d’un mois entier pour ça ?
Comme moi, je suppose que plusieurs des types pensent que ça va être facile parce que je vois Zach se mettre à sourire et lever la main pour nous faire taire.
— Pas n’importe quelle fille. Celle qu’on vous désignera.
Ah, tiens. Intéressant…
Je ne suis pas plus inquiet que ça. Je n’ai encore jamais rencontré une fille que je n’arrive pas à séduire.
Quelqu’un dit dans la rangée :
— Certains d’entre nous partent avec un sacré avantage.
Tous les regards se concentrent vers moi. Je souris et hausse négligemment les épaules.
Je sens le regard de Zach peser sur moi et tourne la tête vers lui.
— Ne vous inquiétez pas. Ce sera difficile pour tout le monde.
Mon sourire s’élargit. Vas-y, mets-moi au défi !
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« — Am ? Qu’est-ce que tu fais dehors ?
La voix d’Eddie me tira de mes pensées. Me redressant et m’éloignant de la rampe, je lançai un coup d’œil traînant par-dessus mon épaule où il se tenait, de l’autre côté de la porte moustiquaire.
— J’ai de nouveau fait un cauchemar, murmurai-je en redirigeant mon regard sur le lac.
Les gonds grincèrent lorsqu’il me rejoignit sur le porche. Il m’encercla de ses bras par-derrière. Au lieu de m’attirer contre son torse, il s’avança au plus près de moi pour mouler son corps autour du mien.
— Tu aurais dû me réveiller.
Si je le réveillais à chaque cauchemar qui me hantait, alors je le priverais de sommeil toutes les nuits. Depuis le jour où la veuve avait tenté de m’enlever, je n’avais pas connu une seule nuit de sommeil ininterrompu. Mon esprit était agité par un tumulte semblable au lac en proie à une tempête.
Et il semblerait qu’une tempête imminente allait justement s’abattre sur ma vie tout entière.
— Tu veux en parler ? me demanda-t-il en embrassant ma nuque.
Je lui présentai ma joue, saisissant le réconfort qu’il m’offrait.
— Non, murmurai-je.
Il posa son menton sur mon épaule, sans rien ajouter.
Nous demeurâmes ainsi un certain temps, silencieux, le regard perdu sur le lac. Le mien reposait toujours sur Rumor Island. Plus les jours passaient, plus cet endroit attisait ma curiosité.
Une part de moi était terrifiée par ce lieu, mais l’autre partie voulait s’y rendre.
Même dans l’obscurité, je pouvais déceler la silhouette du pan de terre menaçant. La forme distincte qu’il créait était immanquable, même la nuit. Il semblait même qu’il fasse encore plus sombre là-bas, comme si l’endroit abritait le Mal incarné, que la lumière dissimulait au lever du jour.
— Retournons nous coucher, murmura-t-il, caressant mon ventre du bout des doigts. Je vais te réchauffer.
Je l’autorisai à me tirer en arrière, loin de la rampe. Alors que je m’en allais, un éclair dans la nuit noir d’encre stoppa mon avancée.
Je voyais une lumière.
Elle s’agitait dans les airs, presque comme une luciole par une chaude nuit d’été. Nous n’étions pas en été, et il n’y avait aucune luciole à l’horizon.
Même s’il y en avait eu, je n’aurais pas été en mesure de les discerner d’aussi loin.
Je regardai la sphère dorée se déplacer à travers les ténèbres.
Je clignai des yeux, me demandant si mon imagination ne me jouait pas des tours. Si peut-être je rêvais encore, toujours plongée dans le sommeil.
— Ma chérie, murmura Eddie, plongeant de nouveau le nez dans mon cou. Viens.
Mes paupières se fermèrent pendant un moment, le son de sa voix étant apaisant. Je souris, adorant la sensation d’être dans ses bras.
Eddie me souleva du sol et me tint tendrement contre lui. Avant qu’il ne fasse demi-tour pour regagner l’intérieur de la maison, je tendis le cou pour observer l’eau une dernière fois, à la recherche de la lumière flottante.
Elle avait disparu.
Comme si elle n’avait jamais existé. »
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Une bromance (AKA Prologue)
Braeden
«… Il éclate de rire et s’écarte de la rambarde pour venir s’écrouler sur la rangée de sièges derrière nous. Je me laisse tomber à ses côtés.
— Qu’est-ce que tu veux que je fasse ?
Il doit déjà savoir que je le ferai. On se soutient toujours comme ça.
— J’ai loué une maison.
Il soulève la main dans laquelle il tient un trousseau de clés qu’il fait tourner autour d’un doigt.
— Elle n’est pas loin du campus. Le quartier est sympa, avec des jardins clôturés, un système de sécurité, un garage…
— Mais tu pars en stage dans quoi… une semaine ?
Il me jette un coup d’œil. OK, je comprends. Lui part, mais pas Rim.
J’éclate de rire.
— D’accord, tu as loué une maison pour elle. Et elle est folle de rage, n’est-ce pas ?
La grimace qu’il esquisse est une réponse suffisante.
— Elle n’était pas ravie. Il a fallu pas mal d’explications pour qu’elle accepte.
Je n’ai pas besoin de lui demander quel genre d’explications il a dû fournir.
— Je croyais qu’elle devait vivre sur le campus à cause de sa bourse.
— J’ai appelé le doyen, dit-il en haussant les épaules.
C’est le Rome que je connais. Qui ne respecte pas forcément les règles. S’il a envie de quelque chose, il s’arrange avec le règlement. Ça me va.
— Tu es certain que le fait qu’elle vive seule est une bonne idée ? Cela serait peut-être mieux sur le campus ou chez toi ?
— Elle ne voudra pas vivre chez moi, pas avec ma mère juste à côté. J’ai demandé à Ivy de venir s’installer avec elle.
Je tourne brusquement la tête pour le regarder.
— Hein ? Elle ne m’a rien dit.
Je ne sais pas trop quoi penser de cette idée.
— Je lui ai demandé de se taire, je voulais t’en parler moi-même.
Je commence à secouer la tête.
— Toutes les deux, seules dans une maison ?
Je sais très bien ce qu’il est arrivé à Ivy, il n’y a pas si longtemps, ce qu’elle ne sait même pas d’ailleurs. Elle en fait encore des cauchemars. Je ne veux pas qu’elle soit seule.
— Je n’aime pas trop ça.
Romeo hoche la tête comme s’il savait déjà ce que j’allais lui dire. Évidemment, il ne peut pas deviner à quel point imaginer Ivy seule, vulnérable, à l’intérieur d’une maison, me rend malade. Je ne lui ai pas tout dit.
— C’est à ce moment que tu entres en jeu.
Et là, je comprends soudain ce qu’il veut : que j’emménage avec elles. Il ne loue pas la maison seulement pour Rimmel. Mais pour nous tous...»
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Chapitre 12 :
Iris
«…
— Je pense qu’il vaut mieux que tu saches, commence-t-il.
Ses cheveux sont un peu plus longs que d’habitude, moins bien coiffés aussi. Une envie dévorante de plonger les doigts dedans pour sentir les mèches soyeuses me submerge.
— Je ne t’aime toujours pas.
Il faut quelques secondes afin que ces mots pénètrent ma conscience fascinée par lui. J’ai envie de le gifler.
Je me contente de prendre un boîtier de Cd sur le siège à côté de moi et de l’abattre sur ses doigts.
— Aïe ! Hurle-t-il en bondissant en arrière.
— Je ne t’aime toujours pas non plus ! Répliquai-je en remontant ma vitre.
...»
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Chapitre 10 :
Roméo
« …
- Qu’est-ce que tu en penses ?
- De… quoi ? Bafouille-t-elle.
Sans réfléchir, je tends la main et caresse une des mèches de cheveux. Ils sont doux comme la soie.
- De mon devoir.
Elle recule brusquement comme si j’avais essayé de la frapper.
- C’est bon. Ne change rien. Tu n’as plus qu’à terminer la conclusion et ça ira.
Je n’ai pas l’habitude que les filles essaient d’échapper à mes caresses.
- Tu préfères les filles ? Balancé-je en me redressant.
Elle pousse un petit couinement et me regarde, bouche bée.
- Quoi ?
- Tu es lesbienne ?
- Mais non !
Je bougonne.
- Alors pourquoi t’habilles-tu comme ça ?
Elle ouvre la bouche, puis la referme brusquement. Une lueur de douleur passe brièvement dans son regard. Mais qu’est-ce que je raconte ? En quoi sa manière de s’habiller est-elle important.
- Tu sais quoi? Dit-elle. La séance a duré bien assez longtemps pour aujourd’hui.
- Je viens seulement d’arriver.
- Oui, mais j’en ai déjà marre de toi, aboie-t-elle en commençant à rassembler ses affaires.
La brutalité avec laquelle elle les range dans son sac commence à attirer l’attention. Quand elle a terminé, elle se lève et marche à grandes enjambées vers les étagères de livres et disparaît.
Mon téléphone se met alors à vibrer. J’ai reçu un message.
C’est elle.
Je ne suis pas vraiment d’humeur à jouer à se conneries de devinettes.
Quoi ?
Une seconde plus tard, mon téléphone vibre à nouveau.
Ton défi. C’est ta nerd.»
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« Ses yeux sont tout rouges. Enfin, son œil. Celui qui n’est pas pratiquement fermé à cause du coup que lui a donné cet enfoiré de Zach.
Elle a les joues rouges aussi et si cela ne suffisait pas pour me convaincre qu’elle a pleuré, je n’ai qu’à regarder le tee-shirt humide de Braeden pour en être certain.
Ce n’est pas la peine de lui demander pourquoi, là, au milieu du couloir. Je préfère attendre un peu, ravalant ma frustration de savoir que c’est auprès de Braeden qu’elle s’est épanchée.
La connaissant je sais que si elle agit ainsi c’est parce qu’elle doit penser que j’ai suffisamment souffert sans qu’elle en rajoute.
Elle est assez entêtée pour ça. Et cela lui donne envie de protéger ceux qu’elle aime d’une manière extraordinaire dont elle ne se rend même pas compte, je pense. C’est une réaction instinctive, comme une maman ours avec son ourson.
Elle s’est défendue férocement, ce qui explique que cela m’a pris si longtemps pour qu’elle me laisse entrer dans son intimité. C’est aussi pourquoi elle lutte encore contre tous ceux qui veulent le faire – comme ma mère qui vient de bousiller toutes ses chances d’ailleurs.
Mais moi, je suis entré. Et elle me protège aussi, par instinct. Et si je me fie à l’état du tee-shirt de Braeden, lui aussi est entré dans son cercle restreint. Sa famille s’agrandit peu à peu, mais son avenir est compliqué par tellement de choses.
Elle doit être terrorisée. »
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Romeo est en retard.
Romeo, Romeo, où es-tu, Romeo…
Je m’esclaffe si fort que je fais sursauter une fille assise près de moi. Elle recule si brusquement sur sa chaise que celle-ci se met à vaciller dangereusement, menaçant de basculer en arrière. Je la vois essayer de s’accrocher désespérément au bord de la table, mais elle empoigne à la place le livre épais qui est posé dessus.
Et il ne peut en aucun cas la retenir.
Elle balance le livre alors que sa chaise bascule définitivement. Le siège, la fille et le livre font un vacarme épouvantable en heurtant le sol. Tout le monde se retourne pour regarder.
Tu sais que tu es vraiment une personne maladroite quand tu fais tomber les autres.
Je me redresse pour essayer d’aller l’aider, mais ses yeux lancent des éclairs tellement menaçants dans ma direction que je préfère m’abstenir et je me rassieds. Le visage écarlate, elle se remet péniblement debout et commence à rassembler ses affaires. Avant de quitter précipitamment la pièce, elle s’empare du gros bouquin et pendant un instant, j’ai l’impression qu’elle va me le jeter dessus. Au lieu de cela, elle le serre contre elle et me foudroie à nouveau du regard.
- Je suis désolée, murmuré-je.
Si je me fie à son pas rageur alors qu’elle s’éloigne de moi, elle n’est pas prête à accepter mes excuses. Eh bien, voilà qui commence bien.
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