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4.23/5 (sur 28 notes)

Nationalité : Maroc
Biographie :

Driss Ghali est titulaire de deux masters, lauréat du Concours Général en 1997. Spécialiste des relations internationales et intervenant dans de nombreux médias, il a fait carrière dans le domaine de la haute technologie.
Son parcours initial l’a mené à lancer et diriger plusieurs activités commerciales
Puis il a bifurqué vers les sciences sociales.
Il a profité de sa présence au Brésil, où il est installé depuis 2011, pour suivre des cours de sciences politiques à São Paulo.
Il a ainsi écrit deux romans en Portugais et plusieurs essais en langue française dont le fil conducteur est la violence.
Il a par exemple publié "Mon père, le Maroc et moi" (2019) aux Éditions de l’Artilleur ainsi que "David Galula et la théorie de la contre-insurrection" (2019) .
Depuis 2017, il est fondateur et manager de "Ataliya Solutions" et "La Petite Galilée" et correspondant spécial de Causeur.fr à São Paulo.
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Source : twitter, sa chaîne YT et son site personnel
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Bibliographie de Driss Ghali   (6)Voir plus

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Driss Ghali auteur de l'essai "Français ouvrez-les yeux ! Une radiographie de la France par un immigré" chez CNEWS avec le journaliste Romain Desarbres.

Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
L’abdication française fait partie d’une grande abdication occidentale, dont le diagnostic dépasse le champ de notre analyse.
Élites et peuples sont complices dans cette affaire. Les populistes le savent très bien, car de Zemmour à Marine Le Pen en passant par Philippot, ils collectionnent les revers électoraux. Le peuple ne veut pas être sauvé. Il veut être dorloté et flatté dans ses opinions.
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À mon père qui a patiemment attendu que je devienne quelqu’un. À celui qui m’a appris que la culture et le sens de l’honneur font la différence entre les hommes.
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Le faible obéit à plus fort que lui. Ses faits et gestes sont simplement autorisés et tolérés, ils sont réversibles pour un oui ou pour un non, car ils dépendent d’un pouvoir extérieur qui a ses propres désirs et ses propres intérêts. Un enfant n’est pas souverain, il dépend des desiderata de ses parents. Tel est le pays dépourvu de puissance : il fait du bruit, il dépense de l’énergie, il occupe un espace, il joue au pompier, au soldat ou au médecin, il fait semblant d’être maître de lui-même et seigneur chez soi : la comédie dure tant qu’il y est autorisé. Tôt ou tard, on lui demande de remballer ses jouets et d’aller faire ses devoirs.
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Il buvait son café sans sucre et fumait des Marlboro, je rêvais à ses côtés -sous son ombre- d'une carrière de cosmonaute ou de grand reporter. Existe-t-il quelque chose de plus attachant que le rêve d'un enfant ? Je me demande pourquoi nous renonçons à un destin grandiose en contrepartie d'un "espace dans le marché de l'emploi". Si on m'avait dit à l'époque de mes 8 ans que devenir comptable ou responsable clientèle seraient des "perspectives de carrières", je me serais enfermé dans ma chambre pour pleurer à chaudes larmes.
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Dix millions de Marocains, plongés en permanence dans la pénurie et les poux, regardent cinq cent mille Français faire des miracles là où il n'y avait que pierres sèches et serpents venimeux. La France a sauvé le Maroc, sa terre et ses paysages, mais pas les Marocains.
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On est passé en moins de soixante ans d’un empire colonial où la République faisait régner sa loi à un territoire national discontinu où la souveraineté est contestée trois cent soixante-cinq jours par an. La splendeur du spahi et du zouave a laissé place à la discrétion de l’employé des HLM qui rase les murs pour avoir la vie sauve.
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T'as eu l'occasion de regarder la télé marocaine depuis ton arrivée ?
- Je me suis infligé cette peine oui.
- C'est d'une débilité profonde, c'est à croire qu'ils veulent pousser les gens dans les bras des islamistes et des trafiquants de drogue. Il faut une sacrée dose de mépris et de dégoût pour traiter le peuple comme ça.
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Au lieu de faire la pose devant le drapeau, lui chérissait l’écosystème où il vivait. Terre, ciel, mer, lacs, réserves de chasse : tout l’intéressait, il respirait le Maroc dans ses veines.
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Moi je suis Marocain tout simplement, né dans un petit village sans gloire où mon père tenait une boucherie. J'ai jamais pensé à avoir deux passeports moi. Au final, vous n'êtes ni des vrais Marocains ni des vrais Francais.
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D’une élection à l’autre, le peuple reconduit une classe politique qui organise sa disparition. En 2017, quelques mois après les massacres terroristes du Bataclan et de Nice, le peuple a élu Macron, dont le programme n’est pas franchement patriote. Et en 2022, au premier tour des présidentielles, il ne s’est pas trouvé plus de 30 % des électeurs pour dire non à l’immigration de peuplement et à l’abdication de toute-puissance devant l’Union européenne, les deux véritables questions posées par le vote. Personne n’a menacé les électeurs, aucune kalachnikov n’a été aperçue dans ou près des bureaux de vote, les Français ont choisi librement la mort.
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