AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.81/5 (sur 39 notes)

Nationalité : Suisse
Biographie :

Laurence Voïta est enseignante et dramaturge.

Suite à des études de lettres et une dizaine d’années d’enseignement, elle a été, de 1986 à 1992, secrétaire générale de la Fondation vaudoise pour le cinéma.

De 1982 à 1994, elle a travaillé à la promotion de nombreux spectacles suisses romands. En 2006 et 2007, deux de ses scénarios originaux ont été réalisés par Daniel Bovard et Michel Voïta et diffusés à la TSR.

Laurence Voïta a remporté le Prix du polar romand 2021 pour "Au point 1230" (2020), son troisième roman mais le premier polar.

L'auteure vit à La Tour-de-Peilz.

Ajouter des informations
Bibliographie de Laurence Voïta   (5)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Laurence Voïta présente son nouveau roman « Aveuglément »


Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Quand on a de la peine à exprimer ses émotions, c'est moins difficile de les taire.
Commenter  J’apprécie          220
Je suis certaine quant à moi qu à sa place, au tout dernier moment, i'aurais voulu qu'ils sachent. Qu'ils sachent devant moi, pour jouir de leur surprise! Mais pouvoir affirmer sa fierté d'être une femme n'est peut-être qu'une notion moderne? Qu'a donc vécu Marie Anne pour se battre avec tant de fougue et d'enthousiasme? Qui plus est pour une terre qui n'est pas la sienne ? Avec une détermination qui ne se démentira pas. Jusqu'à la mort. Et mon propre rejet de toute forme de férocité ne serait-il donc que culturel ? Aurais-je pu être comme elle à une autre époque? Avec le même aplomb et le même sentiment que mon combat est juste? Je l'observe encore et encore, avec le peu que je sais d'elle.
Commenter  J’apprécie          11
Laurence Voïta
« J’aime l’aspect ludique du polar, l’obligation d’aller d’un point à un autre pour résoudre une énigme où j’ai pris plaisir à semer des fausses pistes. Pour le reste, ce roman - comme les précédents - vient de ma passion pour les rapports humains. J’avoue avoir une sorte d’hypertrophie de l’empathie qui me pousse à toujours imaginer ce que les gens vivent. Quant aux thèmes de la disparition et de la cécité présents dans Aveuglément, j’ai choisi le premier pour son évidente dimension romanesque et parce qu’il répond à un fantasme personnel (continuer à vivre alors que l’on a disparu pour les autres). Le second en revanche, tout comme le personnage de José,
m’évoque plus une tristesse infinie que de la peur. »
Commenter  J’apprécie          50
– Souvent, je me demande vraiment si ça vaut la peine de vivre sans voir. J’ai tellement aimé les couleurs, Mathilde, j’ai tellement aimé l’éclat du soleil qui fait vibrer le monde ! Prenez juste les verts ! Le vert électrique de l’herbe lorsque la lumière est rasante, le vert jade opaque du lac ravivé par le blanc de l’écume des vagues lorsque le vent souffle de l’ouest, le vert tendre des jeunes feuilles de tilleul, qu’on associe à leur odeur au début de l’été, ou l’odeur de la sauge et ce vert un peu argenté qu’elles ont, vert mousse presque fluo, vert forêt, kaki, vert d’eau, vert bouteille, vert absinthe, je…
Commenter  J’apprécie          20
« Comment je vais m’y prendre ?… »
Si quelqu’un sur la place avait levé les yeux à ce moment précis, avec la tête de Marco ainsi dessinée derrière la vitre, la fenêtre aurait semblé le cadre d’un portrait ancien, sombre et intraitable. En s’en approchant, il y aurait vu les rides, creusées de chaque côté de la bouche, dont les lèvres autrefois pleines semblent réduites sous l’effet du ressentiment et de la colère contenue qui l’animent encore aujourd’hui.
Les cloches de l’horloge de la place finissent de sonner l’heure.
« 16 heures pile. Petit pays si sûr de lui, irréprochable et fier de l’être. Et pourtant si facile à mystifier », a murmuré Marco en serrant les dents.
Commenter  J’apprécie          10
Voir la porte se refermer. Entendre le bruit du verrou. Se trouver dans l’obscurité. Ne pas savoir pourquoi ni jusqu’à quand. Écouter chaque bruit. Attendre celui des pas. L’espérer et le craindre à la fois. Ne pas comprendre la raison de cet enfermement. Penser qu’on va mourir. Crier et puis se taire. Dans le noir et le froid. Être là par la volonté de quelqu’un. De quelqu’un qu’on ne connaît pas. Avoir peur de mourir. Gémir pour entendre sa voix. Sangloter puis se taire. Refermer sur soi toutes les sensations. Ne plus voir. Ne plus entendre. Se retirer dans un monde sans début et sans fin.
Commenter  J’apprécie          10
Roman humaniste, polar sur le fil, "Personne ne sait que tu es là" propose deux histoires entremêlées. L'une permet de remonter jusqu’à l'enfance d'une mère, l'autre de donner un nom à un homme mort sous un pont. Laurence Voïta tisse avec justesse les récits d'une quête des origines.Dans "Personne ne sait que tu es là", l’enquête est surtout humaine. (…) Elle est celle d’une origine, de la définition de soi et du lien aux autres. Le personnage use de ses réflexes de pisteur. Sous l’entêtement du chien de chasse s’enfouissent l’appréhension, la peur de trouver la vérité au bout du chemin de la vie, sous les secrets.
Personne ne sait que tu es là", un polar à part, une narration qui fait la part belle à l’amour des autres et de soi-même, à la paix que l’on peut trouver en laissant le passé derrière et en regardant vers l’avenir. Celui de Laurence Voïta est à présent tracé. Son prix littéraire l’a fait basculer du côté des professionnels de l’écriture, lui donnant un élan supplémentaire et une légitimité méritée. A présent, tout le monde sait que Laurence Voïta est là.
Catherine Fattebert rts
Commenter  J’apprécie          00
"Bruno est un flic à l'ancienne et cela commence parfois à lui jouer des tours, mais au fond il s'en fout. Il vomit les procéduriers qui se contentent de suivre les règles. Ceux pour qui le respect du droit remplace la pensée"
Commenter  J’apprécie          10
Marco a laissé passer un silence. Un silence minéral sur son visage fermé à double tour. Puis il a ouvert la bouche pour ajouter quelques mots qui ne sont pas sortis.
Commenter  J’apprécie          10
« 16 heures pile. Petit pays si sûr de lui, irréprochable et fier de l’être. Et pourtant si facile à mystifier », a murmuré Marco en serrant les dents.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Laurence Voïta (42)Voir plus

Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4873 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}