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3.8/5 (sur 52 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , 1929
Mort(e) : 2019
Biographie :

Al Alvarez était un poète, critique littéraire (The Observer, The New Yorker) et professeur d’université anglais qui décide de tout quitter pour écrire des essais sur les sujets qui le passionnent et qui l’obsèdent : l’escalade, le poker, le suicide, le divorce, la poésie, la nage quotidienne dans un lac... Ses livres ont reçu de nombreux éloges et eu un excellent accueil critique et public dans le monde anglophone.

Source : Métailié
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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Tout grimpeur, professionnel ou pas, veut parvenir en haut de la voie où il se trouve, quelle que soit sa taille; c'est l'essence du jeu.
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L'Everest a une atmosphère spéciale, une atmosphère qu'on ne retrouve sur aucune montagne, et elle te prend petit à petit.
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Dans le jargon des grimpeurs, une épopée est un quasi-désastre qui finit bien et qui donne un bonne histoire à raconter.
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Quelqu'un a dit du sexe : "Quand c'est bien, c'est merveilleux, et quand ce n'est pas bien, ça reste vraiment pas mal." Le Old Man de Hoy s'annonçait du même acabit : quand c'est difficile, c'est sans espoir, et quand c'est facile, ça reste sacrément dur.
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- Las Vegas est comme un parasite qui se nourrit d'argent, a dit un natif du Texas. Elle est plantée au beau milieu du désert et ne produit absolument rien, pourtant elle fait vivre près d'un demi-million d'habitants. Elle dépend du reste des Etats-Unis pour se nourrir de leur argent, qui se déverse à travers les casinos jusqu'aux cinq cent mille habitants. Ca doit être un genre de miracle des Temps modernes, comme la multiplication des pains et des poissons. Quand je vois tous ces casinos remplis de touristes qui sont persuadés de passer du bon temps à perdre leur argent, ça dépasse ma compréhension. Et pourtant, ils sont toujours pleins à ras bord.
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Au fil des jours, j'ai passé beaucoup de temps derrière la fenêtre de ma chambre, à vouloir déceler un changement dans la météo toujours bonne. Au crépuscule, la brume se dissipait et le coucher de soleil nimbait les montagnes à l'horizon d'une lueur rose. Un soir, un croissant de nouvelle lune s'élevait au-dessus d'elles, volant brièvement la vedette aux lumières mouvantes de la ville en dessous. Mais à ce moment-là, j'étais déjà suffisamment sous le charme des lieux pour me demander si observer la nouvelle lune à travers une vitre ne me porterait pas la poisse.
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Sur l'île de Flotta, au bout de Scapa Flow, le terminal pétrolier d'Occidental's North Sea, si bien intégré dans le paysage qu'il est presque invisible de jour, étincelait comme une ville dans la nuit.
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Pour certaines personnes, l'escalade peut être une addiction qui altère la chimie de la psyché aussi sûrement que l'héroïne affecte celle du corps.
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Les bordels sont légaux au Nevada, et l'hypocrisie sexuelle est le seul vice auquel Las Vegas n'a jamais succombé. Aux arrêts d'autobus tout le long du Strip, des journaux en libre-service proposent toutes les variétés de compagnons des deux sexes. Les bordels et les agences de call-girls ("Pas besoin de sortir de sa chambre d'hôtel") occupent des pages entières de publicités barrées de photographies floutées et stylisées, de logos de cartes de crédit, et de sous-entendus gênants : "La solution parfaite pour se souvenir à jamais de votre séjour à Las Vegas." II existe également des colonnes d'étranges publicités personnelles pour des free-lances nommées Sherri, Terri, Lori et Desarya. Un bar avec serveuses aux seins nus à quelques mères du Strip propose des filles qui se trémoussent pour tous les goûts - une grosse, une mince, une forte, une fragile - mais donne aussi la possibilité à ses clients qui ne peuvent plus monter les quatre marches de l'entrée d'utiliser une rampe d'accès pour chaise roulante. La dépression créée par l'industrie du plaisir du comté de Clark, au Nevada, semble ne pas avoir de limite, et cela se ressent aussi bien auprès des professionnels que des amateurs. "J'ai l'impression que les femmes par ici se sont endurcies", dit Mickey Appleman. "Elles ne sont plus vulnérables, comme les femmes de la côte Est. On dirait qu'on les a vidées de leur substance. Je suppose que c'est tragique, d'une certaine façon, mais cette ville est dure avec tout le monde. Elle vous siphonne toute spiritualité. Pour continuer à gagner sur le long terme dans le coin, il faut rester sans émotions. Mais quand un joueur est sans émotions, alors il se détache de la personne qu'il est vraiment. C'est le premier problème quand on vit à Las Vegas : on devient dénué de spiritualité."
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Pour les trains qui roulent en direction de la côte Ouest, le désert du Nevada s'érigeait comme une barrière naturelle, un élément destructeur qu'il fallait supporter jusqu'à la souffrance. De nos jours, avec la climatisation, le désert est l'attraction principale de l'Etat. Partout ailleurs aux Etats-Unis, en ce mois de mai, il y a eu des vagues de froid et des dégels soudains ; des alertes à la tempête en Alabama et des cyclones en Floride. Mais à Las Vegas, la météo est des plus constantes, comme dans une expérience sous contrôle. Le soleil brille, le vent du désert souffle, le thermomètre illuminé au sommet du Mint affiche de 30 à 35 degrés jour après jour.
Et puis, le matin du 15 mai, un petit miracle s'est produit. Quand je me suis levé et que j'ai ouvert les rideaux, le soleil avait disparu. Au-delà du parking, des prêteurs sur gages et des rails de chemin de fer, les montagnes étaient couvertes de voiles foncés, qui s'agitaient vaguement aux extrémités et fondaient lentement vers la ville. A midi, la pluie a commencé à tomber. L'air était frais, et les ruelles populeuses de Glitter Gulch suintaient la senteur musquée et insidieuse de la poussière qui tombait enfin. Plus tard dans l'après-midi, la petite piscine du Mint était déserte, fraiche, délicieuse. Le lendemain, elle était fermée. La température de l'air était descendue jusqu'à un petit 22 degrés, ce qui était trop froid pour la baignade selon les standards de Vegas.
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