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3.7/5 (sur 903 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Lewes, Angleterre , le 24/12/1965
Biographie :

James Lovegrove est un romancier britannique de science-fiction spéculative, fantasy et horreur.

Il est diplômé en littérature anglaise au St Catherine's College de l'Université d'Oxford. Il est également critique littéraire pour le Financial Times.

Son premier roman, "The Hope", est publié en 1990 par Macmillan.

Il a été nominé pour le Prix Arthur C. Clarke en 1998 pour son second roman, "Days". Cet ouvrage, qui fut le premier traduit en français (éditions Bragelonne, réédité chez J'ai Lu SF), est une anticipation sociale sur l'émergence de giga-complexes commerciaux, régissant en profondeur les codes sociaux de nos sociétés modernes.

James Lovegrove vit à Eastbourne dans le Sussex, avec son épouse et ses deux enfants.

son site : https://www.jameslovegrove.com/
Twitter : https://twitter.com/jameslovegrove7?lang=fr
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Les littératures de l'imaginaire peuvent parfois intimider les lectrices et les lecteurs qui auraient peur de s'y perdre. C'est pourquoi la librairie Point Virgule vous propose cette semaine une sélection de romans drôles et accessibles pour découvrir le fantastique ou la science fiction. - Le club des punks contre l'apocalypse zombie, Karim Berrouka, Actu SF, 29,90€ - Le guide du voyageur galactique, Douglas Adams, Folio SF, 8,10€ - Days, James Lovegrove, Bragelonne, 7,90€ - Neverwhere, Neil Gaiman, J'ai Lu, 8,10€


Citations et extraits (147) Voir plus Ajouter une citation
Un dernier rayon le sépare du coeur du bâtiment : la Confiserie, paradis des enfants aux dents gâtées, enfer des dentistes honnêtes. Des sucres d'orge s'y élèvent jusqu'au plafond, des bocaux géants de bonbons et de caramels y sont alignés contre les murs, des pyramides de truffes faites à la main attendent, sur des étagères réfrigérées, d'être choisies, emballées et pesées. Des poignées de sucettes trônent sur les comptoirs comme des bouquets de fleurs aux couleurs criardes, des cordes de réglisse tressée sont enroulées comme des câbles électriques, des rochers en chocolat - noir et blanc - sont enveloppés dans de la Cellophane. Des bonbons à la poire, des bonbons acidulés, des bonbons de toutes sortes vendus au kilo. Des étalages de gelée polychrome à faire mourir d'infarctus un caméléon. Des rectangles de caramel au beurre, des triangles de nougat, des briques de pâte d'amande. Des pastilles à sucer, des gommes à mâcher, petites ou géantes. Et puis il y a le chocolat. Du chocolat noir comme la nuit ou blanc comme le lait, avec toutes les nuances de marron existantes. Amer, sucré, doux-amer, criblé d'éclats de noisettes, de raisins secs, d'éclats de noisettes ET de raisins secs. Des carrés de chocolat petits comme des dés, ou gros comme des pierres tombales... L'air est tellement saturé de sucre que le simple fait de le respirer peut vous faire tomber dans un coma diabétique.
Au delà de la Confiserie, Frank arrive à destination, atteint le but de ce périple en direction sud-est du gigastore : l'esplanade en forme de cerceau qui entoure la Ménagerie.
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Un livre n'est pas vendu avec un mode d'emploi. Un livre n'à pas constamment besoin de mise à jour. Un livre n'est pas dépassé après quelques années d'utilisation. Un livre ne "plante" pas et ne demande pas à être "redémarré". Un livre ne peut pas être accidentellement effacé si l'on appuie sur une touche interdite, ou parce qu'il se trouve trop près d'un champ magnétique.
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"Certes, on peut choisir d'ignorer un témoignage, voire deux, sur des manifestations spectrales... mais une demi-douzaine ? Dont un témoignage visuel venant d'une source aussi inattaquable , qui plus est ? Il se passe forcément quelque chose. C'est pourquoi le lendemain soir j'ai pris sur moi d'aller mener mon enquête.
- Vous êtes courageux, commentai-je.
Shadrach fit peu de cas de mon compliment.
- Vous savez désormais que les mystères m'intriguent. C'en était un, et dans ma propre maison. Je n'ai pas pu m'empêcher d'aller voir.
- Et avez-vous aussi rencontré le fantôme ? demanda Holmes.
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Holmes, Gregson et moi fîmes involontairement un pas en arrière.
Les yeux exorbités, dans une gerbe de postillons, Stamford répéta son exclamation incompréhensible :
- Fhtagn ! Ebumna fhtagn ! Hafh' drn wgah'n n'gha n'ghft !
- Qu'est-ce donc ? Fis-je dans un souffle. S'agit-il seulement d'une vraie langue ?
- Aucune idée, répondit Gregson. Il a passé la matinée à débiter le même charabia. Quelqu'un pensait que c'était peut-être un dialecte de Cornouaille, ou du gaélique. Quelqu'un d'autre a pensé au gallois, mais j'ai fait venir notre résident réfugié du Pays de Galles, l'inspecteur Athelney Jones, pour qu'il écoute ça, et il dit que ce n'en était pas.
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Holmes l'admettait : sa carrière de détective conseil n'avait pas pris un départ éblouissant. Jusque-là, il n'avait eu qu'une poignée de clients, qui lui avaient apporté quelques "jolis petits problèmes" comme les meurtres de Tarleton, l'affaire de Vamberry le marchand de vin, la singulière affaire de la béquille en aluminium, et Ricoletti au pied bot et son abominable épouse. Il y avait aussi eu l'énigme nettement plus fascinante impliquant Reginald Musgrave, ancien camarade d'université de Holmes, et concernant un étrange cérémonial connu sous le nom de Rituel des Musgrave. Et comment pourrait-il oublier l'insolite aventure de la main momifiée dans le grenier du Gloucestershire ? Ces affaires lui avaient apporté les revenus nécessaires à l'entretien du corps et de l'âme, et lui avaient donné à penser qu'il avait raison de poursuivre dans la carrière qu'il s'était choisie.
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Junior Brenneman poussa plusieurs jurons, et son père se signa et but une rasade à sa flasque, mais il y avait sur leurs visages, et, à un moindre degré, sur celui de Charley, une stupéfaction qui paraissait l'emporter sur toutes les autres considérations.
- Mon Dieu, fit le commandant en se grattant derrière la tête. M. Whateley, il y a longtemps d'ça, quand vous m'avez dit que vous comptiez ram'ner des curiosités biologiques, ben, je r'connais que je n'étais pas convaincu. J'croyais qu'c'était qu'des âneries, mais bon, vous m'avez bien payé, alors quelle importance ? Mais là, maint'nant que j'vois c'que j'vois d'mes propres yeux... Cette chose, Barnum vendrait sa mère pour l'avoir.
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Mon regard fut attiré par une véritable aberration : une méduse dont l’épaisse enveloppe grisâtre était parsemée de globules saillants. Des organites ou des polypes, pensai-je en me penchant pour étudier la chose de plus près.
Tout à coup, la fissure qui fendait l’une des sphères s’ouvrit et révéla un œil.
Je fis un bond en arrière en poussant un cri d’effroi. Dans ma surprise, je percutai l’un des plus gros récipients, qui se balança sur son étagère, le formaldéhyde éclaboussant l’intérieur. Haletant, je le rattrapai et le remis d’aplomb.
Holmes ricana d’un air sombre.
— Qu’est-ce qui vous effraie tant ?
— Cette… cette espèce de méduse abjecte, expliquai-je. Elle a ouvert l’œil. Elle… elle m’a regardé.
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"Je savais que j'avais raison, mais pour la police, et selon les apparences, je n'avais, comme vous le dites, qu'une théorie. Et une théorie sans preuves irréfutables pour la corroborer est aussi solide et crédible qu'une aile vaporeuse de fée."
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Parce qu'ils se déroulent dans une machine, les loisirs numériques sont nécessairement froids et cliniques, car dépourvus de dimension tactile, d'humanité. Alors qu'un livre est un objet chaud et vibrant, qui ne peut dissimuler son âge, qui porte avec fierté les marques de son propriétaire - plis, empreintes digitales, pages cornées. Quel est, en plus d'un bon feu de cheminée et d'un verre de vin ou d'une tasse de chocolat chaud, cet accessoire indispensable à toute soirée d'hiver réussie ? Un ordinateur ou un livre ? Un assemblage de plastique, de silicone et de câbles qui nous montre des images et des textes formatés et prémâchés, ou la pensée patiemment construite d'un auteur, livrée directement, sans détour, au moyen de mots imprimés ?
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N'est pas mort ce qui à jamais dort,
Et au fil des âges peut mourir même la mort.
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