AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.13/5 (sur 74 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 01/07/1962
Biographie :

Pascal Rambert, né en 1962, est un auteur et un metteur en scène de théâtre français.

En 1984, il crée sa compagnie Side One Posthume Théâtre". De 2004 à 2006, il est artiste associé, résidence de trois ans, à Bonlieu Scène nationale d’Annecy. En 2007, il est nommé directeur du Théâtre de Gennevilliers où il succède à son fondateur, Bernard Sobel. Ses textes sont publiés chez Actes Sud-Papiers et aux Solitaires Intempestifs. En 2010 sa pièce Une micro histoire économique du monde dansée rencontre un immense succès, en majeure partie grâce au phénomène du buzz sur les blogs et wikis d'amateurs de performances.

Source : Wikipedia
Ajouter des informations
Bibliographie de Pascal Rambert   (27)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (12) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Vous êtes plutôt Phèdre, ou plutôt sa cousine, Wonder Woman ? Plutôt Antigone, ou plutôt Simone Veil ? Mais c'est quoi, au fond, une héroïne ? Vous en connaissez, vous ? Comédiens et metteurs en scène actuels figures de ce festival d'Avignon 2019 : Maëlle Poesy, Olivier Py, Pascal Rambert, Christiane Jatahy, Macha Makeïeff, Michel Raskine, Jean-Pierre Vincent... et des figures du passé comme Laurent Terzieff, Silvia Monfort ou Maria Casarès... donnent leur propre réponse. Culture Prime, l?offre culturelle 100% vidéo, 100% sociale de l?audiovisuel public, à retrouver sur : Facebook : https://facebook.com/cultureprime Twitter : https://twitter.com/culture_prime La newsletter hebdo : https://www.cultureprime.fr Abonnez-vous pour retrouver toutes les vidéos France Culture : https://www.youtube.com/channel/¤££¤25Macha Makeïeff15¤££¤6khzewww2g/?sub_confirmation=1 Et retrouvez-nous sur... Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture

+ Lire la suite
Podcasts (2) Voir tous


Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Stan. - Je n'ai plus de désir pour toi
je ne peux pas le dire autrement
je te regarde et je n'ai plus de désir
ta peau ces attaches ces doigts cette bouche ces yeux
tes seins ton ventre où ok je me suis installé oui c'est
vrai où j'avais élu domicile où je disais ici c'est chez
moi j'habite ici
tes manières d'oiseau
tes gestes
ta voix ce son incroyable où vivait l'incrédulité la
surprise devant les choses
le doute l'analyse pertinente immédiate qui faisait
dire elle a raison
ton jugement drôle sur notre travail
ta vision acide en tout temps lieu
tout cela cette secte aujourd'hui j'en sors
j'en sors
l'amour est une secte
soudain le monde s'ouvre et ce soudain c'est
aujourd'hui [...]

Audrey. - tu disais blessure narcissique ?
j'imagine la tienne quand tu vas
c'est tout de suite
comprendre enfin qu'au fond tu n'aimes que toi Stan
que toi
la blessure narcissique que tu accueilles et son cortège
de vérités ne sera pas une petite blessure de rien du
tout mais un coup de hache qui coupera ton corps en
deux par le milieu
bon courage pour te retrouver
mais en quoi cela me concerne-t-il maintenant que
tu erres séparé
tu vas errer séparé comme dans la peinture Stan que
nous aimions tant
tu disais Masaccio tu vois Audrey voilà à l'église des
Carmes à Florence
tu disais regarde désormais ils erreront seuls
ils seront séparés
regarde sa bouche à elle ce trou noir ces yeux ou le
regard est où ?
et ce cou court où s'est rangée la peine où pèse
l'amertume
et lui tu disais regarde ses deux mains l'une qui cache
l'autre qui cache le visage
ils seront séparés
ils entrent en enfer chassés du paradis
tu disais j'espère qu'ils possèdent une vie intérieure
tu disais c'est ce que dit la peinture chassés du paradis
rentrant dans la vie ordinaire on vous souhaite juste
d'avoir une vie intérieure sinon ce sera l'enfer
bienvenue Stan en enfer on y est
j'y suis entrée
tu y entres
nos corps fondent oui
Commenter  J’apprécie          288
Marie-Sophie. - mon amour nous étions dans ce même salon seuls les meubles ont changé la modernité tu t'y es rendu elle signe un siècle froid qui va nous décimer tu dormais sur mon épaule il y a combien de temps je me souviens j'avais dit "aujourd'hui 4 juillet 1911 nous entrons dans un grand cauchemar" c'était il y a quatorze ans aujourd'hui nous sommes le 4 juillet 1925 et la vie est encore plus effrayante nous avons tout perdu territoire parents joie de vivre ce qui est devant nous ressemble à une bouche hurlante donne-moi ta main tu sens mon sang dans mes jambes il bat mais plus rien d'autre ne passe tout ici est froid et mort mon sexe que tu aimais tant embrasser ne réagit plus la balle dans mes reins a coupé toutes les jouissances voilà ce que la violence fait elle coupe alors il faut retourner dans le royaume du langage mets ta tête en arrière comme moi entre avec moi dans le royaume du langage
Commenter  J’apprécie          122
on jette sa cigarette et c'est la forêt qu'on enflamme
ton corps est la forêt
tes mots ont mis le feu
j'attends d'en récolter les cendres
Commenter  J’apprécie          130
Simon 2:
Comment peut-on parler ainsi ? J’avais mis ça sur le compte de vouloir être poétique pour mettre de la distance entre soi et l’horreur
être poétique c’est exactement le contraire
être poétique c’est décrire l’horreur telle qu’elle est
Commenter  J’apprécie          00
Simon 1:
Lola tu disais chacun cherche sa scène
Les êtres humains ont besoin d’une scène
Sans scène ils sont perdus
Sans scène ils n’existent pas
Commenter  J’apprécie          00
maintenant tu sombreras
je vais me retirer de tes rêves
tu pourras appeler quand tu suffoqueras,
Commenter  J’apprécie          70
C’est l’heure de la vengeance du règlement de comptes c’est l’heure où marchant sur mes pas tu viens me faire payer d’avoir été la plus aimée
c’est ça ?
et toi celle qui soi-disant n’a pas été désirée ?
c’est ça ?
Commenter  J’apprécie          50
Audrey.

[...]
quelle vulgarité
quelle défaite devant le monde
quelle abdication devant le monde
tu n'es pas un général
tu n'es pas un général quatre étoiles
tu es un déserteur
tu passes par la petite porte
tu n'avais pas la carrure pour
pas la carrure pour notre amour
l'habit était trop grand pour toi
l'habit que je t'avais offert non tu n'étais pas taillé pour
tu flottes dedans
tu as raison un mausolée
il sera ton tombeau mais tu y mourras seul
oui sans moi
sans nous
reste où tu es
comme un chien
Commenter  J’apprécie          40
Jacques.- oui toi la hyène qui ricane qui nous allumes tous à longueur de pages dans ton hebdomadaire rien ne te touche non plus c'est ça ? tu es "goguenard" tu as élevé la " moquerie" au rang des beaux-arts mais pas ceux qui sont face à nous je veux parler de ça regardez si nous sommes des fuyards si nous avançons dans un monde hystérique et malade avec nos meubles sur le dos c'est pour ça ce moment que j'ai attendu toute ma vie ce qui est face à nous cette masse cette chose qui écrase cette hauteur on ne peut rien contre cette hauteur c'est fou d'avoir construit toute sa vie sans jamais être parvenu un seul instant un peu a cette beauté des lignes et des formes (....)
Commenter  J’apprécie          30
Stan. - voilà nous y sommes il n'y a plus que nous deux ils sont tous partis la maison est vide regarde comme c'est vide comme c'est blanc tu n'aimes pas? maintenant c'est là que nous allons vivre mes soeurs vivront ici tu y vivras aussi le temps passe les meubles changent on entre dans une autre époque la tienne meurt lentement comme toi tu es triste de mout6or? tu as eu une belle vie tu nous as eus tu t'es fait les dents sur nous c'est bien tu as rendu folle notre mère tu l'as fait trébucher cela s'entend ce trébuchement dans l'élocution de mon frère les hurlements de chien d'Anne la folie d'Emmanuelle mon silence cela s'appelle les conséquences le livre que j'écris Les Conséquences c'est un beau titre j'y explique l'enchaînement des choses comment nous devenons des bêtes fauves regarde-moi la guerre a cela de bon elle fait le vide et jette front contre front les ennemis parle

Jacques. - je n'ai rien à te dire
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Pascal Rambert (113)Voir plus

Quiz Voir plus

Pourquoi j'ai mangé mon père - Roy LEWIS

Comment s'appelle le père de la horde de pithécanthropes dont il est question dans ce roman ?

Albert
Edouard
Marcel

8 questions
745 lecteurs ont répondu
Thème : Pourquoi j'ai mangé mon père de Roy LewisCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..