Citations de Apprendre à philosopher (153)
La politique n'échappe pas à l'influence de l'âme. Une des thèses centrales de Platon est que l'âme vertueuse constitue le principe et le modèle à partir desquels doit s'organiser la Cité. Chaque groupe social a une âme propre, et donc un certain nombre de caractéristiques, mais aussi une disposition intime qui vient du plus profond de l'être. On ne peut gouverner sagement la Cité si l'on n'est pas très attentif à la diversité des âmes qui la composent, de sorte que celui qui n'a pas, pendant de longues années, perfectionné son âme par la réflexion et la vertu ne mérite pas d'exercer le pouvoir.
Chez Platon, l'amour n'est donc pas une relation simple entre l'amant et l'aimé, mais un triangle dont le troisième élément est constitué par les Idées. L'amant et l'aimé se pénètrent mutuellement et s'identifient par leur rapport avec le troisième sommet de ce triangle particulier, qui est le Bien. Si les corps s'aiment et se désirent, c'est parce qu'ils convergent dans l'amour de la connaissance et des Idées (le Bien, la Justice).
Ce qui attire deux corps amoureux est, en définitive, l'amour de l'Idée qui les unit. Ainsi, les amants maintiennent le lien entre eux, même lorsque les corps déclinent, parce que c'est la connaissance qu'ils aiment et désirent vraiment.
Dans le monde antique, on disait que, si l'on voyait apparaître un Grec pâle, cerné, voire blafard, il s'agissait d'un Athénien, parce que les habitants de cette ville se consacraient, enfermés chez eux, à la lecture.
Au contraire, quand on voyait un Grec hâlé par le soleil, énergique et braillard, il s'agissait d'un Spartiate habitué à la pratique militaire.
Ce que propose Platon pour résoudre la crise de l'État, c'est de placer la Cité entre les mains d'une minorité, dont le trait distinctif n'est pas la possession de richesses ni l'exercice de la violence mais sa soif de connaissance. Ce sont les sages, c'est-à-dire ceux qui se consacrent à la recherche de la vérité, qui doivent gouverner. Les autres, hoi polloi, littéralement «le grand nombre », ne comprennent pas l'essentiel et, partant, deviennent un danger lorsqu'ils gouvernent.
Intuition ; connaissance immédiate et certaine de l'essence singulière de quelque chose, par l'intermédiaire de sa connexion directe avec Dieu. La partie s'insère ainsi dans le tout auxquel elle appartient dans une absolue transparence, et l'amour intellectuel pour Dieu surgit.
Imagination : capacité mentale de produire des idées qui expriment des affections, c'est-à-dire des sensations, des perceptions, des souvenirs, des émotions, des dispositions, des inventions... Ce sont des idées utiles, quoique confuses et partiales. [note de Pégase Shiatsu : comme ce qui se passe chez les gens qui croient tout connaitre d'une personne, la jugeant bonne ou mauvaise... en 5 minutes... c'est un apriori du aux critières de cette définition, qui n'a rien de réel, c'est une prrojection de l'esprit à partir d'une sensation fugitive... alors qu'on ne connait vraiment quelqu'un qu'avec le temps...]
Connaissance : la capacité de comprendre est la meilleure qualité de l'être humain, car elle permet de savoir à quoi s'en tenir, dans tout les sens du terme. De plus, elle produit la joie et guide l'homme dans sa coonduite, le reliant de manière consciente à DIeu.
Action (actio): le sujet est actif quand il comprend la situation qu'il vit et devient la cause qui produit des effets pour lui-même, prenant l'initiative sur le plant intellectuel émotionnel et / ou pratique.
Il [Spinoa] s'employa actvement à prouver par une méthode rigoureuse que l'ensemble de ce qui existe constitue un tout assujetti aux lois naturelles, en délimitant avec soin le domaine des choses exclusivement humaines et en préconisant la souplesse necessaire pour y faire face. [...] Il n'est pas exagéré de le présenter comme un précurseur exceptionnellement courageux et percutant des Lumières et des droits civiques.
La démocratie est née de l'union des hommes jouissant, en tant que société organisée, d'un droit souverain sur tout ce qui est en leur pouvoir.
Traité théologico-politique.
C'est aussi le système le plus fort et le plus efficace à conditioon que les citoyens soient actifs et responsables. [note de Pégase Shiatsu dernière condition de responsabllité pas respecter en tant que droit des handicapés, droit des femmes, et droit des diplômés actuellement... a force de promouvoir le crétin et la prostitué légale!]
Spinoza met expressement en garde contre l'arrogance, le faste et l'impunité des puissants de la vieille école, qui profitent non seulement du travail d'autrui mais aussi de l'ignorance dans laquelle ils maintiennent la majorité des gens. Ils contraignent la plèbe à une vie abrutissante pour lui reprocher ensuite avec cynisme ses réactions prrimaires ou son manque de jugement ou de pondération, comme si elle avait d'autres options. [note de Pégase Shiatsu, c'est ce qui se passe hélas pour les handicapés aujourd'hui, surtout ceux que la société, plus particulièrement les psy fabriquent... en favorisant l'avancement de gens à instruction réduite : bac pro CAP et j''ai le regret de vous le dire : les infirmières au détriment des handicapés que le bourrent d'antidépresseur et que lon empêchent d'avoir accès à l'emploi et aux formations proffessionnelles sous prétexte de les soigner... sans les soigner... le milieu médical est actuelleement très coupable de ce genre d'exaction.]
Ce partage du pouvoir s'exerce à travers des procedures qui garantissent la transparence et évitent les abus et la corruption.
Spinoza propose des modèles institutionnels concrets pour chacun des trois régimes politiques les plus fréquents : monarchie, aristocratie et démocratie. Malheureusement, sa mort interrompit son travail avant qu'il n'ait pu achever la présentation du régime démocrate. Dans son analyse, il n'écarte aucune des options, car elles eixstent dans les faits et peuvent être utiles si elles respectent les préceptent fondamentaux [a comparer avec la vision d'un roi juste par Lao Tseu et Confucius qui va fournir au peuple l'essentiel de ses besoins fondamentaux.] et sont suffisament soutenues.
C'est là un élément essentiel : selon saint Thomas, "la foi ne s'oppose pas à la raison, par conséqent elle ne désavoue pas la raison, comme si elle détruisait l'authentique raison." La foi ne rend pas caduque et ne rabaisse pas la capacité rationnelle, mais elle la présuppose et la développe [idée partagé par le bouddhisme!] "en effet, la loi présuppose la connaissance naturelle, comme la grâce présuppose la nature et la perfection le perfectible."
Pour saint THomas, l'être humain ne doit jamais être instrumentalisé par la science ou la technique : c'est même le contraire, autrement dit le but même de la recherche scientifique est de servir l'humain pour qu''il puisse s'améliorer et tendre vers son objectif ultime. D'après le philosophe, la science doit être au service de l'humain, et non pas l'inverse.
Saint THomas adhéra immédiatement à la volonté de saint ALbert le Grand de réhabilité le naturalisme aristotélique et s'efforça de le concilier avec une spiritualité dans le droit fil de saint Augustin ( 354-430), fondée sur l'introspection sur la conaissance de soit et sur sa réalité sirituelle en tant qu'image de Dieu. Ce projet devint donc une tentative de synthétiser la raison et la foi.
Chapitre 1 une pensée pionière : entre raison et foi.
Saint THomas était convaincu de la capacité de la raison humaine à connaître la réalité naturelle, mais il pressentait pardoxalement que la question du sens de la vie impliquait d'aller bien au-delà de cette connaissance.
Comme il [Saint Thomas d'Aquin] le dit lui-même : " S'il est chose plus belle que de contempler la vérité, c'est bien de la contempler et de la transmettre aux autres. " [a rapprocher de la transmission du BOuddha après son illumination, sous forme de trois enseignements...]
Dans le drooit fil de ce qui précède, saint Thomas s'opposa dans ce domaine aux spiritualisme platonicien augustinien, qui selon lui appauvrissait grandement l'être humain puisqu'il omettait sa dimension corporelle. [note de Pégase Shiatsu tenir compte de son coprs sera retrouver dans les philosophies bouddhistes, et taoistes... le corps est une réalité... en cela, il se rapproche des conceptions asiatiques, le corps est réel, il ne peut être nié même au profit d'un mystère, même s'il ne doit pas être idolâtré...]