Bom

Une très belle et très tendre série pour les grands et les petits.

Suivez la vie ordinaire et extraordinaire de Broussaille, ce jeune homme rêveur, amateur de chat, émerveillé par ce qui l'entoure et amoureux.

A chaque que je lis une des (trop rares) aventures de Brousaille, je ne peux m'empêcher d'être à chaque fois impressionné et touché par la poésie qui s'en dégage.

Ses histoires, où se mêlent aventure et, on peut le dire, un peu de magie véritable sont un enchantement.

D'autant que si vous aimez les chats, cette BD est faite pour vous.
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Ce tome est radicalement différent des tomes précédents. Au lieu d'avoir une succession de petits gags, là nous assistons à une histoire complète. Mais rassurez-vous, vous aurez le droit à votre lot de clichés plus gros les uns que les autres. Les trois copines restent des personnes superficielles et obnubilés par leur physique et les garçons. Suite au décès d'un voisin dans l'immeuble sans famille, des déménageurs vident l'appartement. Ces derniers autorisent les filles à prendre ce qui leur feraient plaisir. Elles vont se saisir d'un objet qu'un noble veut pour son accession au titre de roi de France. Derrière cet hurluberlu se cachent d'anciens militaires qui souhaitent retrouver la France d'avant, misogyne, raciste, homophobe, phallocrate.. D'ailleurs, pour prouver cette pensée, le dessinateur intègre l'image de Pétain avec son slogan très populaire "Travail, Famille et Patrie". Même si on sent que cela ne respire pas la jeunesse.

Le récit est plus dynamique et moins ennuyant. Pourtant il n'en est pas très réaliste. Le policier du tome 4 revient et semble sortir avec l'adolescente qui est maintenant majeure. Cela devient moins étrange ce rapport adulte mineure. Pour la peine, le graphiste se fait plaisir dans la représentation nue ou dénudée des femmes. Elles peuvent perdre leurs vêtements dans le lit, sortir souvent de la baignoire après une longue période de macération dans sa crasse et porter des hauts moulants soulignant la poitrine. L'ouvrage va t'il par la suite s'adresser à un public majeur averti? L'avantage dans ces cas là, pas besoin de faire une vraie histoire, seules les dessins comptent et principalement les gros plans. Pourront-ils critiquer alors le pouvoir en sous-marin de ceux qui vénère l'ancien temps où c'était plus facile pour eux? Qui sait?
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Qu'il est bon parfois de retomber sur les bd de notre jeunesse. Julie, Claire et Cécile pour moi étaient les premières héroïnes féminines qui ne ressemblaient ni à Bécassine et qui n'était pas un objet sexualisé comme "Natacha". En effet, cela reste trois jeunes femmes, très minces, très jolies, qui sont obsédées par leur apparence et par les garçons. Sans omettre qu'elles sont susceptibles, jalouses, possessives et maladroites. N'oublions pas que la série a été publiée pour la première fois en 1982 dans le "Journal de Tintin". Et en plus, derrière l'aventure de trois filles se cachent deux hommes qui pensent comme des mecs avec leur lot d'aprioris. Certains propos peuvent paraître assez misogynes et très clivants comme par exemple : "Après tout, moi aussi j'aime les animaux : j'ai 4 enfants et une femme, c'est dire... ". Même constat avec des situations telles face à trop d'émois dans un cours d'Histoire les filles tombent dans les pommes d'émotion, les femmes rousses sont des voleuses de garçons, elles adorent les séries télévisées à l'eau de rose... C'est l'occasion aussi pour le dessinateur d'habiller les filles avec des courts shorts, de faire des hauts moulants mettant en valeur leur poitrine et même les montrer en sous-vêtements voir même les seins à l'air. On peut se poser tout de même la question si cela est opportun d'aucun sexualisée des lycéennes qui habitent chez leurs parents. D'ailleurs, on dirait des adultes et non des mineurs. La majorité à 18 ans date de 1974. Cela ne donne pas l'impression que c'est un peu une vision très restrictives et pervers de la vie d'adolescentes? Est-ce que l'on trouverait cela normal si c'était publié en 2022? Quelque chose me dit que les moeurs de l'époque ne sont plus celles de nos jours. Les filles sont plus libres mais pas plus malignes au final.

L'une des premières BD qui m'a complètement avalé le temps d'une lecture ... quelque chose de fabuleux plane sur Bruxelles et des habitants des profondeurs sembler voler dans un ciel éthéré ... et on suit ce brave garçon doux, écologiste dans l'âme, rêveur, poète, curieux de tout ... une BD extraordinaire qui vous plonge au cœur même de la beauté des océans et qui délivre une finale grandiose et si empreinte de bonté qu'on en verserait bien une larme ! Magnifique !

Une très belle bande dessinée, pas toujours très crédible, pas toujours très scientifique, mais d'une poésie inattendue et d'une grande finesse, tant du point de vue du trait que des personnages développés.

Deuxième tome des aventures de Brousaille et deuxième merveille. Impossible de décrire les sentiments que cette série provoquent en moi : sorte de nostalgie, tristesse, bonheur, espoir. La lecture de cette bd offre une vraie parenthèse dans la vie, une petite bulle d'intemporalité. On se sent transporté en lisant Brousaille dans un autre monde, très proche du nôtre, mais avec ce je ne sais quoi de différent. Appaisant, déroutant et captivant.

Modeste et Pompon sont des personnages de bande dessinée nés en 1955 sous le crayon d’André Franquin. Ils sont une sorte de couple en union libre, ayant presqu’à demeure les neveux de leur meilleur ami, Félix. De 1955 à 1959, Franquin publiera dans le Journal de Tintin les mésaventures quotidiennes, souvent très drôles, du couple. Modeste avec sa vantardise, sa tête près du bonnet et sa mauvaise foi s’y révèle être un avatar de Fantasio. Les scénaristes se succèdent Greg, René Goscinny et Peyo. Puis Franquin réintègre l’écurie Dupuis et laisse à Dino Attanasio le soin de reprendre la série. Depuis, dessinateurs et scénaristes se sont succédé au chevet de cette bande dessinée devenue au fil des années de moins en moins intéressante.

En 1985, Walli, avec des scénarios de Bom, reprend la série pour quatre albums dont est issu « Le Chinois à dix têtes ». Dans cette aventure, le principe narratif est au départ discursif. Après un enlèvement de toute la famille lors de leurs vacances par des espions chinois, l’histoire connaît une tension de plus en plus forte par un jeu d’accumulation, pour un final à la Marx Brothers. Par contre, je suis complètement insensible au graphisme de Walli, proche, me semble-t-il, de Jo-el Azara, le père de Taka Takata. Trop rond, trop lourd, trop épais, sans parler d’une mise en couleurs assez passe-partout. Bref, une aventure vite lue, mais pas assez marquante pour relever l’intérêt pour la série.

3 copines aux caractères différents sur le chemin de la vie adulte, avec les doutes, les rêves, les chutes, les vacances, et surtout, leur vie sentimentale. Des héroïnes de la vie ordinaire des adolescentes.

Les filles ont des préoccupations très difficiles au quotidien. Déjà, elles ont du déménagé car le loyer allait augmenter de plus de 20%. Pas de chance pour elles, c'est le même proprio pour leur nouveau logement. Par conséquent, elles auront plus souvent des contrôles. Bom se permet ainsi de se faire un stock de blagues récurrentes pour ce tome et les suivants. Surtout que le propriétaire est un homme petit, chauve, à lunettes en costume et pas très malin donc plus facile à manipuler. Par contre, les voisins semblent charmant tout comme la gardienne. Jusqu'où iront leur gentillesse? On ne doute pas qu'on va les retrouver dans des situations cocasses et absurdes. Il faut renouveler un peu les clichés. Enfin, les étudiantes s'intéressent moins à leur image et leur besoin d'attirer le regard des garçons. Dorénavant, elles vont à la faculté. Toutefois, on ignore totalement ce qu'elles étudient, pourquoi, comment elles se projettent dans le futur. On se focalise encore une fois sur le fond de commerce de la série. Elles dépensent pour des vêtements, des sorties, des vacances... Avec quel argent? Le scénariste évoque vaguement la recherche de petits boulots. Mais on n'oublie pas l'appel aux parents pour le bonus de fin de mois. Le coeur des aventures restent la quête perpétuelle d'avoir un lot de petits copains qui se succèdent. Elles ne cherchent qu'à se prouver qu'elles sont séduisantes en permanence pour flatter leur égo. Leurs copains portent toujours des prénoms similaires et très bourgeois. Les filles sont vénales quand même. Il faut qu'il ait un peu d'argent pour les inventer sans pour autant en avoir trop non plus car sinon il y aurait une différence sociale trop grande. Elles ne pourraient pas rivaliser avec un standing plus haut. Rien n'a tellement changé depuis le lycée. Les garçons possèdent toujours le même physique, le même âge et la même couleur de peau. Pas vraiment de renouvellement. Vont-elles devenir des femmes plus investies à un moment que des butineuses de moments futiles? C'est peu probable. N'est-il pas temps de faire une pause de Julie, Claire et Cécile? Je le crois.

On aurait pu croire que comme le précédent tome, nous aurions le droit à une grande histoire avec un fil rouge. Mais non, on retrouve le format d'avant avec des courts récits et les mêmes histoires. Elles vont bientôt rentrer à l'université mais ce n'est pas pour autant qu'elles changent d'attitude. Maintenant, elles habitent dans le même logement ce qui créent quelques dissensus bon pour faire des blagounettes. On retrouve les même chose qu'auparavant avec l'obsession de leur corps, d'être mince, elles se pèsent souvent, elles ne pensent qu'aux garçons... Le but de leur existence se résume à attirer le regard des hommes et qu'ils viennent à elle de les draguer. Quand elles croisent d'autres belles femmes, elles sont jalouses. On l'oublie souvent qu'une femme sont objectifs se limite à être un objet de consommation pour ces messieurs. Quand ils tombent sous leur charme, elles sortent avec un peu, couchent ensemble et après elles passent au suivant. Seul le sentiment de plaire importe. Elles tombent amoureuses à chaque fois qu'on leur fait croire qu'elles sont uniques et belles. La vision des femmes à travers le regard d'hommes c'est tellement enrichissant. Et que dire, quand on sait que cette bd se destine à des adolescentes? On les rassure en disant "soit belle et tais toi". N'oublions pas l'aspect qu'elles dépensent plus qu'elles n'ont. Comment résister à un jean moulant ou un petit pull en laine? La superficialité cela se cultive chaque jour. D'ailleurs, une histoire le prouve. Les filles mettent tellement de temps à choisir la bonne tenue pour la rentrée à la fac qu'elles agressent les profs qui font grève le jour de la rentrée. A cause d'eux, elles ne pourront pas draguer les garçons. Agresser des enseignants qui font grève pour des moyens dans l'université, c'est censé être drôle? Le dessinateur se fait plaisir en les montrant plus souvent nue ou dénudées et souligne leurs poitrines. Sinon comment on saurait que se sont des être sexualisées? En plus maintenant, elles sont majeures donc c'est plus acceptable dans la représentation. Elles font l'amour mais on ne montre pas plus qu'un bisous tout de même. La nouveauté est que l'on a le droit à un gag avec une tablette de pilule. Elles sont inconscientes avec une limite. Il ne manquerait plus qu'elles doivent élever un gamin. Comment ramener des garçons après? Les années passent et étonnamment les filles restent identiques à la mentalité phallocrate des années 80. Etrange. C'est parce que c'était avant qu'elles ont acquis le droit de vote, d'ouvrir un compte en banque et même de porter un pantalon sans amende.

La vie des lycéennes Julie, Claire et Cécile ne manquent pas de rebondissements. Elles s'amusent de leurs professeurs, se font de nouvelles copines et bien entendu, tombent amoureuses. Les garçons n'arrêtent pas de se succéder. La plupart ont des prénoms composés comme si cela leur donnaient une meilleure valeur sociale. On reste toujours dans un monde de blanc. La diversité n'existe que dans la couleur des chemises et des cheveux. Les rencontres amoureuses restent chastes. On se limite à des embrassades dans l'espace public. Est-ce parce qu'elles sont mineurs? De prime abord, on ne dirait pas. Leur apparence s'approche de jeunes femmes prêtes à se lancer dans le monde du travail et non d'élèves de classe de terminal. Sidney poursuit dans les clichés assez réducteurs. Ces demoiselles restent frivoles, superficielles, narcissiques, égoïstes... Elles sont limites tête à claques et énervantes. Heureusement qu'il y a des les mamies qui apportent un peu d'humour. L'album date de 1988 et cela se ressent très bien. Des hommes qui parlent d'adolescentes dans un monde dominée par la pensée machiste, pouvait-il en être autrement?

Avec le temps, le trio des amies va t'il changer? Espérons le.

Après plus de 10 ans, Bom et Frank reviennent pour une nouvelle aventure de leur héros Broussaille. Ils décident de prendre un chemin très différent des précédents tomes. Cette fois-ci, on suit Brou et sa copine, Catherine au Japon. Un voyage gagner grâce aux boîtes de nourriture pour le chat. Sur place, ils se perdent pour mieux se retrouver et s'aimer simplement. Le lecteur découvre le Japon avec quelques temples, des sumos, des fêtes religieuses... Puis notre héros part au Burundi revoir son oncle et sa grand-mère pour régler un problème de famille. Les choses vont se résoudre tout seul. Une occasion de prendre un bain de culture qui va lui apporter plus qu'il ne pourra jamais le croire. C'est gentil et mignon tout plein même s'il ne se passe pas grand chose. Les pages se tournent simplement sans aucune prise de tête. Le changement de style narratif a surement une bonne raison. Une fois l'ouvrage terminé, il ne nous reste pas grand chose après. On est ravie d'avoir fait un voyage dans l'histoire de la bande dessinée. Toutefois est-ce que l'on veut poursuivre? Est-ce que pour un tome cela ne vaut pas le coup? L'avenir nous le dira.

Notre jeune Broussaille a le goût du mystère dans ces gênes. Une passion qu'il partage avec son oncle. Et pendant ces vacances, il se trouve en face de quelque chose de très énigmatique. Tout a été fait pour faire monter le suspens très progressivement. D'ailleurs on commence en 1792 avec un groupe d'hommes qui cache un secret en rapport avec des cristaux. Puis on fait un bon dans le temps, dans un petit village à la campagne. On construit une usine de destruction de déchets qui a été très bien pensé en respectant la nature. Face à cela, des habitants ou des protecteurs de l'environnement aurait pu protester. Mais ce n'est pas le cas. En faisant un focus sur cette construction, on croirait trouver une critique sociale et du pouvoir de l'argent sur la nature. Et il n'en ai absolument rien. Broussaille et le petit garçon au cochon ont découvert une chose des plus fabuleuses. Tout se termine ainsi sans vraie réponse, sans énigmes résolues. Comment n'avoir pas l'impression d'être resté sur sa faim? La déception est vraiment de taille car les éléments étaient réunis pour en faire un récit palpitant. Pourquoi tant d'énergie pour finir ainsi? Est-ce du à un manque de pages du au format de l'édition de 1987? Je poursuivrai la série pour savoir si elle s'améliore par la suite.
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Un premier tome qui présente le personne principal : Brousaille, un jeune garçon, sympathique, aimable et très rêveur. Il sait que la situation n'a rien d'ordinaire. Son imaginaire prend le dessus et c'est cela qui va lui permettre de résoudre un mystère. On découvre un chat noir comme compagnon dans un appartement, où il n'est pas admis. Pourquoi faudrait-il suivre les règles s'il n'embête personne? Il se perd entre ces lectures et la réalité ce qui l'emmène à vivre une aventure des plus incroyables. Un bel hommage au lieu de culture, de savoir et de connaissance. La curiosité saine mène à faire des découvertes des plus improbables. Et aussi à faire des rencontres qui sauront chambouler la tranquillité de la vie. On sent que l'ouvrage n'est plus de prime jeunesse dans sa façon d'être structuré aussi bien au niveau du scénario que du dessin. La publication date de 1987. On note deux choses assez originales. Tout d'abord, les personnages ont des yeux représentés par des ovales remplis de noir. Une singularité totalement cohérente avec le récit très onirique raconté. Et l'autre chose, repose sur la façon d'aborder la nature avec l'angle de la protection, de l'étude, de l'enseignement et de la fiction. Il n'est pas facile d'aborder le thème de la protection des animaux. Le message n'est-il pas plus beau et délicat sous l'angle d'un rêve? On a l'impression d'être à la fois dans Gaston Lagaffe et Fred. Un mélange qui donne envie d'aller plus loin dans la série. Qu'est-ce que la suite va nous réserver?
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Les vacances enfin ! Un tres bon moment passé avec elles! Elles sont toutes aussi peste :D

Tres rafraichissant cette bd nous permet d'en apprendre un peu plus sur Cécile je trouve

Dans la continuité de la bd drole et aussi parfois très genant ! J'apprécie beaucoup Julie assez réservé avec les garçons enfin presque ;)

Un joli trio qui me fait beaucoup rire, une bd un peu trop fille malgre tout on verra bien par la suite

Ce livre est pas mal je n'aime pas trop les dessins mais les histoires sont bien