AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Callixte (50)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Ils étaient dix (BD)

BD fidèle au roman. Enervant. Chaque fois que je pense avoir trouvé l'assassin, eh bien quelques bulles plus tard me montre que j'ai tout faux. 82 ans après sa parution, ce polar n'a pas pris une ride. Enervant, parce que impossible à lâcher. Je comprends maintenant pourquoi, en matière d'intrigue, c'est une référence. En période estivale qui n'a pas envie d'être invité à passer des vacances sur une île ? Je demande d'autres énervements de ce genre (lol). Dessins classiques et jolis.
Commenter  J’apprécie          260
Ils étaient dix (BD)

L'enjeu n'est pas simple pour des auteurs de BD quand il s'agit de reprendre un très grand classique de la littérature policière. Cet album de la série est certainement l'un des meilleurs. Le dessinateur se permet quelques clins d'oeil dans les premières pages, avant l'arrivée sur l'île du soldat puisque dans les différents moyens de transport utilisés par les protagonistes et dans le petit port de Cornouailles d'où les personnages embarquent pour l'île, ils glissent quelques autres personnages de séries de BD : Shelton et Felter, Mortimer, le tintin de l'île noire, Hercule Poirot lui même (alors qu'il n'apparaît pas dans ce roman) et un autre dont la physionomie me dit quelque chose mais dont je ne sonnais pas le nom. Le dessin est de très bonne qualité, quant à l'intrigue, on la connaît : elle est excellente. L'ambiance est bien rendue et le rythme est plutôt bon, ce qui était un challenge en soit avec dix meurtres à faire tenir dans une BD tout en multipliant les pistes et les flash backs sur la vie des personnages. C'est aussi ce qui explique un album assez volumineux pour une BD, mais qui s'en plaindra ? Certainement pas le lecteur que je suis, qui a pris beaucoup de plaisir à lire cette adaptation.

Commenter  J’apprécie          261
Eightball hunter, tome 2 : Winner

Chastity, chasseuse de primes, pensait avoir juste à ramener un petit malfrat, Dino, qui avait « oublié » de se présenter devant la justice. Du moins, c’est la version qu’on lui a servie… Elle se retrouve avec, en fait, le comptable qui aide un trafiquant de drogue à blanchir son argent, mais le comptable en question, Dino, a informé des flics très ripoux, qui le faisaient chanter, d’une transaction pleine de gros billets entre son employeur colombien et des yakuzas japonais qui voulaient ramener la paix dans la bonne ville de Los Angeles en se partageant les différents secteurs. De plus, Dino travaille aussi pour LE big boss de la pègre russe aux USA qui l’a chargé de remettre une mallette très importante à l’occupant d’une chambre d’hôtel de Las Vegas. Dino n’a pu s’acquitter de sa mission vu qu’il a fait une mauvaise rencontre dans la ville des casinos.

Chastity embarque donc Dino et sa nouvelle copine. Sans le savoir et sans le vouloir, elle se retrouve avec, derrière ses très jolies fesses, deux Colombiens qui veulent récupérer leur fric et faire des papouilles à Dino, des flics ripoux qui veulent récupérer leur butin « honnêtement gagné » en volant les Colombiens et qui soupçonnent Dino de les avoir légèrement entubés, et trois Russes qui ont pour mission de récupérer la mallette et de présenter l’addition pour services non rendus au sieur Dino ! Planquez-vous ça va barder…



Critique :



Vos neurones sont fatigués ? Il n’y a rien à la télé ? Vous avez déjà tout vu sur Netflix ? Votre patron (ou vos collègues, ou votre compagnon/compagne, ou vos mômes, ou le concierge, ou le chien du voisin, ou…) vous tapent sur le système et vous avez besoin d’un défoulement ? Eightball est fait pour vous ! De l’action, des entourloupes, de magnifiques décors, des jolies nanas qui ont chaud, très chaud, et qui s’habillent en conséquence, et du pognon ! Attention ! On regarde sans toucher autre chose que le joli papier satiné sur lequel est imprimée cette aventure issue du cerveau de Michel Koeniguer et magnifiquement mise en images et en couleurs par Callixte.



Petit jeu, offert en prime : saurez-vous reconnaître les personnalités qui ont prêté, bien involontairement, leurs traits à divers personnages intervenant dans le récit ?

Commenter  J’apprécie          243
Ils étaient dix (BD)

Eh oui, c’est la seconde adaptation bédé du célèbre roman d’Agatha Christie que je lis ce mois-ci.



La première avait été réalisée par les éditions E.P (Emmanuel Proust) et la seconde l’a été par les éditions Paquet. Laquelle allait être la meilleure adaptation ?



J’avais qualifié celle des éditions E.P de "correcte". Par contre, les dessins étaient fadasses, sans vie et n’ont jamais reflété l’oppressant climat qui a régné sur l’île, au fur et à mesure des assassinats.



Le terrible et pervers huis-clos ne transparaissait pas dans cette adaptation bédé. De plus, les couleurs étaient assez criardes.



Verdict de la nouvelle adaptation chez Paquet ? J’ai apprécié les dessins, ainsi que les couleurs. Rien de criard, pas de tons moches, dessins dynamiques et non fades. Premier bon point.



Tiens, dans le train, assis dans un coin, j’y ai vu le professeur Mortimer ainsi que Shelton et Felter… Sur le port, il y avait un espèce de Théodore Poussin portant le pull et la casquette de marin du capitaine Haddock et derrière, un Tintin en kilt (version île Noire) avec Milou… Amusant.



Nos 8 personnes se retrouvent tous et toutes sur le petit port, prêt à embarquer pour l’île du Soldat. Personne ne se connaît.



J’avoue avoir préféré ces personnages-ci à ceux de l’ancienne adaptation. Les caractéristiques de chacun sont plus marquées et ils m’ont fait penser à ceux de la version télé "And then there were none".



Le cynisme est bien présent dans les personnages : personne n’est responsable, personne n’est coupable. Les gosses se sont jetés devant les roues de la voiture, le gamin n’a pas écouté et est allé nager là où il ne fallait pas, ma femme était une sainte, l’accusé était coupable… Blablabla. Nos 10 accusés sont des saints, en quelque sorte.



Le premier avantage de cette nouvelle adaptation, c’est qu’elle fait 80 pages, contrairement à l’ancienne qui en faisait 46.



Je le dis toujours, avec plus de pages, on peut se permettre de donner plus de détails, de peaufiner les atmosphères, les personnages, de prendre un peu plus le temps de poser les fondations de l’intrigue.



Là où l’ancienne adaptation était déjà terminée, ici, nous n’en étions encore qu’au deuxième meurtre. Comme quoi, il en faut peu pour être heureux : 34 pages de plus et ça vous change une bédé.



Le suspense est bel et bien présent, l’angoisse aussi. Un cocktail qui se déguste sans sagesse, tant il est bon de ressentir les palpitations cardiaques.



Bon, je n’ai jamais oublié la solution de ce roman, c’est impossible d’oublier. Alors oui, je savais qui, comment, pourquoi, et malgré tout, j’ai ressenti le suspense, l’angoisse s’est pointée et mon cœur a battu plus vite.



Merci les gars pour cette belle adaptation qui va droit au but.



Les meilleurs ingrédients étaient déjà présents pour donner une bonne intrigue policière, la reine du crime les avait cuisiné avec amour et perfidie, afin de nous surprendre et de nous faire tomber sur notre cul.



Le tout était de les cuisiner différemment pour les faire tenir dans 80 planches, ce qui fut fait brillamment, sans défigurer le plat originel (oui, on sent bien que Top Chef a recommencé, ça va se sentir dans mes chroniques).



Génial !


Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          200
Eightball hunter, tome 1

Los Angeles.



D’un côté, des Japonais. De l’autre, des Colombiens. Point commun : mafieux.

Ces « gentlemen » s’apprêtent à « signer » un accord historique : un traité de paix qui délimite les territoires où chaque gang exercera ses lucratives activités. Mais comme tout a un prix, les Japonais casquent une jolie somme dont le montant donnerait le tournis, même à des gens qui ne sont pas des sans-abris. Tout se passe bien. La confiance entre les deux gangs est aussi élevée que possible (c’est-à-dire très limitée) lorsque la famille Simpson débarque en survêtements verts, braque les gangsters des deux « familles », fauche les biffetons et se taille. Les protagonistes des deux gangs ont la « haine », et même un peu plus, je vous la mets quand même ? La confiance n’est plus de mise, mais on ne va pas se canarder avant d’avoir retrouvé le pognon laborieusement acquis ! On fait partie du grand monde (du banditisme) !



Et les auteurs de ce braquage sont…



Critique :



Du cinéma hollywoodien en BD ! Diagnostic, docteur ? De l’action, de l’humour, des stars au générique, dessins de Callixte qui manie aussi avec brio la palette des couleurs, scénario testostéroné de Michel Koeniguer, assurent un thriller très agréable à suivre où l’on ne s’ennuie pas une seconde. Une histoire de ripoux, de gangsters, d’indics… Et une chasseuse de primes au physique avantageux et à la baston facile, le tout baignant dans une ambiance de filles peu vêtues et faciles, pour ceux qui ont le billet vert généreux. Justement, c’est le cas de Dino qui est un comptable qui a su vendre quelques informations, ce qui n’est pas nécessairement du goût de tout le monde. Notre belle Diane chasseresse se voit confier la mission d’appréhender Dany de Vito… Pardon ! Dino ! il ne s’est pas présenté à un contrôle judiciaire. C’est le comptable par qui les infos permettant le braquage ont fuité. Dino qui va se rendre à Las Vegas, chargé de mission par un gangster russe, Arnold Schwarzen… Heu… Monsieur Oulianov ! Sa mission ? Une chose toute simple : remettre, sans y jeter un œil, une mallette à l’occupant de la chambre 652 du Caesars Palace. Simple comme bonjour, non ? Au cas où il faillirait à sa mission, il recevrait la visite des lieutenants du caïd russe, Igor et Grishka, accompagnés du petit Joseph, genre petit musculeux dans les deux mètres de haut et qui, en des temps différents, menait des interrogatoires pour le KGB.



Notre belle héroïne, elle, elle aimerait bien récupérer la garde de sa fille. Elle a besoin de temps pour effectuer du rangement chez elle en vue de la visite de l’assistante sociale. Visite qui déterminera si Chaz pourra récupérer sa gamine. Son boss doublant la prime pour la capture de Dino, elle se sent obligée d’accepter de filer à Las Vegas.

Commenter  J’apprécie          193
Ils étaient dix (BD)

Voici une adaptation à l'ancienne d'un roman de la célèbre Agatha Christie. Autant, j'ai aimé quand j'étais plus jeune, autant je trouve cela assez dépassé et totalement improbable.



Je sais qu'il y a eu une polémique avec ce titre qui a changé de nom suite à la nouvelle vague puritaine qui s'abat sur la plupart des œuvres comme « Autant en emporte le vent » ou encore « Tintin au Congo ». Oui, on ne peut guère échapper à une certaine forme de crétinisme qui ne tient pas compte de l'époque. Cela conduit un peu à dénaturer l’œuvre.



Je vais être indulgent dans ma notation car je vais justement ternir compte qu'il s'agit quand même d'une œuvre maîtresse de l’œuvre d'Agatha Christie publiée en 1939 que nous avons étudié à l'école. L'adaptation en BD a été assez bien menée, il faut bien l'avouer.



Par ailleurs, j'aime beaucoup le réalisme de ce graphique qui concourt à une fluidité dans la lecture.



La fin de cette enquête reste toujours aussi surprenante. Les fans de l'auteure seront comblés.
Commenter  J’apprécie          164
Ils étaient dix (BD)

L'originalité de l'intrigue est à l'origine du succès de ce (court) livre. A.Christie est au sommet de son art. Nous avalons les pages à toute vitesse, passons sur les quelques invraisemblances, et découvrirons, dans les toutes dernières pages, l'explication du fonctionnement de ce système meurtrier sophistiqué. Bien entendu, nous n'avions ni compris, ni deviné.

Tout cela est délicieusement désuet: pourquoi bouder son plaisir?
Commenter  J’apprécie          130
Ils étaient dix (BD)

Je ne raconterais pas l’histoire derrière cette BD, puisque je pense que tout le monde, ou presque la connaît. Je dirais simplement que j’apprécie toujours autant me replonger dedans, et que cette fois, j’avais également un support visuel. L’adaptation en BD des romans de Christie est vraiment une chouette. J’aime le coup de crayon, j’aime que ne soit retenu que l’essentiel, j’aime les couleurs utilisées. Une plongée directe dans l’ambiance et dans l’époque. J’ai hâte de lire d’autres BD de cette collection.
Commenter  J’apprécie          121
Les enquêtes auto de Margot, Tome 3 : 2CV pou..

Un très beau dessin à la ligne claire, aussi travaillé que celui d'Yvan Pommaux que j'aime beaucoup (il est le papa de Marion Duval...) mais ce troisième scénario n'est absolument plus crédible.

My name is Palissandre... Margot Palissandre.

N'est pas 007 qui veut.
Commenter  J’apprécie          110
Les enquêtes auto de Margot, Tome 3 : 2CV pou..

Dans le monde du sport automobile, les femmes sont peu présentes en tant que pilotes - on peut citer Michèle Mouton en rallye, Maria de Vilota, Giovanni Mata en Formule 1 - mais davantage en tant que « grid girls »*, femmes de pilotes ou journalistes. Et dans des événements comme le salon de l'automobile, les voitures sont mises en valeur par des pinups - à moins que les voiture soient-là pour mettre en valeur les pinups.



Aussi, l'idée d'avoir une femme comme personnage principal d'une série de BD dédiée à l'automobile était plutôt intéressante à la base. C'est que fait Olivier Marin (avec différents dessinateurs) avec les enquêtes auto de Margot. La série a quelques atouts : faire revivre le patrimoine automobile (français) avec les 2CV (ici), la DS et d'autres automobiles à travers des intrigues** d'espionnage industriel ou de sabotage ; une belle maîtrise de la ligne claire. En plus, les auteurs ont eu la bonne idée de mettre à la fin un cahier d'explications sur les automobiles présentées dans le tome en question et sur l'histoire de cette industrie.



À ces atouts potentiels, les auteurs ont malheureusement décidé de faire appel à un autre atout : l'atout charme !!! En effet, Margot, l'héroïne, ressemble fortement à une « grid girl » - à la différence qu'elle est brune. Et lorsque Margot est secondée par d'autres femmes pilotes, celles-ci sont aussi des « grid girls » (voir le tome 2 qui a un côté très Drôles de Dames avec la brune, la blonde et la rousse).



Déjà dans les deux premiers tomes, le côté pinup - pour ne pas dire autre chose - était mis en avant en quelques occasions sans qu'évidemment cela ne fasse avancer l'intrigue. Comme si le cahier des charges était de mettre un peu de nudité (certes, elle est légère et suggérée : dans un tome précédent, Margot est à la plage ; Margot est dénudée ; Margot debout fait tomber sa serviette ; la poitrine de Margot est dévoilée à un des personnages).



Dans ce tome, pendant une caravane publicitaire autour de la 2CV, l'héroïne affirme qu'elle est fatiguée et en a marre de faire la potiche. Enfin peut-être le début d'une réflexion ? Que nenni !!! Pire quelques cases plus tôt dans l'aventure, pendant une course poursuite à pieds dans une usine de construction automobiles, l'héroïne se retrouve en petite culotte et obligée de cacher sa poitrine après que sa robe se soit déchirée dans le feu de l'action.



Et à ce moment-là, la BD est tombée de mes mains : comment des auteurs qui font dire à leur personnage principal qu'il en a marre d'être une potiche peuvent-ils la présenter dans son plus simple appareil quelques cases auparavant ???***



Du coup, je vais rester en rade avec cette série et l'autre de ces auteurs - dans celle-ci, c'est la cousine blonde de Margot qui enquête avec les mêmes travers - pour continuer avec les séries plus sérieuses sur l'automobile.



* Grosso modo, la « grid girl » est jeune, souvent blonde, de poitrine généreuse, avec des jambes interminables, revêtue d'une tenue courte d'un sponsor.



** Certes, elles n'ont rien d'exceptionnelles du point de vue intrigue.



*** Je n'ai pas trouvé dans la BD une réflexion cachée, un second degré, ou autres appareils intellectuels à ce sujet.
Commenter  J’apprécie          110
Ils étaient dix (BD)

Adaptation fidèle et convaincante du roman “Les dix petits nègres” d’Agatha Christie. Les auteurs de cette BD introduisent finement les personnages avec leurs particularités et font monter rapidement le suspense. On ressent bien l'ambiance électrique qui s'installe, au fur et à mesure que les suspicions des protagonistes se font jour. Un graphisme certes "classique" mais aux traits précis et expressifs, agréable à regarder.



Le dessinateur a fait un clin d'œil au lecteur en glissant, par au moins deux fois, des personnages bien connus d'autres BD's dans les dessins. J'ai apprécié ce zeste d'humour ^_^
Commenter  J’apprécie          91
Ils étaient dix (BD)

Agatha Christie, c'est notre reine du polar/crime ! Alors quand on s'attaque à un monument, quelle pression pour les adaptateurs et franchement, le pari lancé est réussi ! C'est avec plaisir que j'ai retrouvé cette histoire avec les oublis de ce qui s'y passe : ça m'a permis de re-re-découvrir comme si c'était ma première lecture. L'adaptation est vraiment chouette.
Commenter  J’apprécie          80
Gilles Durance, tome 1 : Le Bombardier blanc

Une intrigue politico-espionnage assez simple que l'auteur rend complexe par un découpage et une mise en images un peu embrouillée.



L'intérêt principal du tome est de rappeler au lecteur la guerre du Biafra, fin des années 60. C'est aussi la France-Afrique, et l'interventionnisme historique de la France dans les coups d'Etat africains.



Sinon, j'ai eu du mal à m'intéresser aux personnages, dont le devenir m'importe finalement peu. Assez peu de suspense aussi, des intrigues secondaires assez faibles et prévisibles, et un dessin qui ne m'a pas vraiment convaincu. Je demande quand même à voir une autre aventure de Gilles Durance, ancien pilote de l'armée et propriétaire d'une petite entreprise d'aviation, qui balance entre les cours de pilotage et le service postal. Même cette dimension (survie d'une PME) ne m'a pas semblé adéquatement traité dans le tome.
Commenter  J’apprécie          70
Ils étaient dix (BD)

Enthousiasmée par l'adaptation du "Crime du golf" chez le même éditeur, j'ai eu envie de relire, en version BD, ce chef d’œuvre d'Agatha Christie, le premier que j'ai lu adolescente et qui a déclenché ma passion pour cette autrice.



Antiracisme oblige, nous sommes sur "l'île du soldat" dont les figurines remplacent les petits nègres de la comptine. Les couleurs sont éclatantes et j'ai apprécié la finesse des visages et des décors (c'est ce qui pêche souvent, je trouve, dans les adaptations BD) ainsi que la construction dramatique. Le suspens est bien mené, certaines scènes sont saisissantes, comme celle du gramophone annonçant les crimes de chacun, ainsi que les différents meurtres.



C'était un très bon moment de lecture qui me donne envie d'acheter "Mort sur le Nil" par le même illustrateur !
Lien : https://www.takalirsa.fr/dix..
Commenter  J’apprécie          60
Ils étaient dix (BD)

Comme vous le savez, je me suis prise d’affection pour cette collection aux Editions Paquet qui adapte un à un les romans d’Agatha Christie, et que j’avais découverte avec Drame en trois actes. J’ai poursuivi dernièrement avec Poirot joue le jeu. J’ai trouvé par hasard celui-ci samedi dernier en bibliothèque. Il faut savoir que, même si l’ensemble est assez cohérent, les dessinateurs et scénaristes changent d’un album à l’autre… « Ils étaient dix » est sans aucun doute le roman le plus connu d’Agatha Christie. Il a été publié à l’origine en français sous le titre « Dix petits nègres ». C’est sous ce titre que je l’ai lu quand j’étais enfant. Ici, les dix petits nègres ont été remplacés par dix soldats de plomb qui trônent, disposés en rond dans la salle à manger. Huit personnes apparemment sans lien entre elles sont invitées à se rendre sur une île. Un couple de domestiques les reçoivent. Au cours de la première soirée, chaque convive est accusé de meurtre par un gramophone. Leurs hôtes, les mystérieux monsieur et madame O’Nyme, sont absents. Les dix personnes présentes sur l’île sont assassinées les unes après les autres, à chaque fois d’une façon qui rappelle les couplets d’une comptine. Et à chaque fois, un soldat de plomb disparaît… J’ai aimé, encore une fois, cette adaptation, malgré son côté classique. Les dessins sont, dans cet opus, assez réussis, notamment les décors. Je ne me souvenais plus vraiment de l’identité du coupable, ce qui m’a permis d’apprécier la surprise du dénouement à sa juste valeur.
Commenter  J’apprécie          50
Ils étaient dix (BD)

En tant que adepte des romans d'Agatha Christie, j'ai commencé une collection de bandes dessinées reprenant ses plus grands succès. Le premier a avoir rejoint ma bibliothèque est l'indétrônable Ils étaient 10, publié à l'origine sous le titre les Dix petits nègres.



Huit personnes sont invités sur l'île du soldats, personne ne connaît le propriétaire de l'île qui a envoyé les invitations sous la signature de O'nyme. Même le marin assurant leur traversée jusqu'à l'île n'a jamais rencontré son donneur d'ordre. Une fois arrivés sur l'île, ils rejoignent un couple de domestiques engagé également par un mystérieux propriétaire qu'ils ne connaissent pas. Une étrange comptine est affichée dans chacune des chambres : "Dix petits soldats s'en furent dîner, l'un d'eux but à s'en étrangler, n'en resta plus que neuf; Neuf petits soldats se couchèrent à minuit, l'un d'eux à jamais s'endormit, n'en resta plus que huit..." et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un seul petit soldat solitaire qui ira se pendre... Le premier soir, un disque émet le son d'une voix accusant chacun des invités de différents crimes et l'un des convives meurt étouffé après avoir bu son verre de vin... Ils ne restent plus que neuf...



J'ai vraiment adoré retrouver l'un de mes romans préférés de l'autrice sous forme de bande dessinée. Les illustrations sont très agréables et retranscrivent merveilleusement bien la tension qui monte peu à peu au cours de ce séjour. Les invités s'accusent tous les uns les autres les obligeant à revenir chacun leur tour sur un de leur secret du passé. Un très bon moment de lecture ! Je vous la recommande !
Commenter  J’apprécie          50
Les enquêtes auto de Margot, Tome 3 : 2CV pou..

On ne change pas une équipe qui gagne dit-on… Alors pourquoi Olivier Marin s'est-il séparé d'Emilio van der Zuiten et de Metapat ?



Margot, à la suite de sa précédente aventure est devenue l'égérie de la marque Citroën pour l'année en cours. le créateur de mode Théophile Saint-Cardon, qui n'est pas sans rappeler Yves Saint-Laurent, a décidé d'habiller la 2CV pour en faire une série limitée de 22 exemplaires destinés à promouvoir le nouveau modèle, la marque et le créateur… Soit. Le postulat de départ est certes intéressant, mais l'histoire sui va suivre est réellement confuse et perd le lecteur dans des magouilles de collectionneurs et de trafiquants qui ne donne rien de bien passionnant. Dommage pour Margot qui à la veille de son mariage avec Louis, va être obligée de patauger dans la boue plutôt que de faire la belle…

Ce commentaire ne serait pas complet si j'omettais la qualité exceptionnelle du dessin, qui outre la 2CV déclinée en plusieurs coloris et vue sous tous les angles possibles, rappelle à nos souvenirs d'enfance tous ces modèles automobiles aujourd'hui casés dans des musées. Les clins d'oeil sont nombreux une fois encore, preuve que nos auteurs Olivier Marin secondé par Calixte, ont bien potassé les BD classiques de la ligne claire et surtout les catalogues auto des années soixante. Margot est toujours aussi sexy, et ses consoeurs mannequins pour l'occasion aussi jolies à regarder.

Reste malgré tout un bon un album à feuilleter, plus pour le dessin que pour le scénario.
Commenter  J’apprécie          50
Ils étaient dix (BD)

C’est toujours un plaisir de se plonger dans une adaptation d’un Agatha Christie ! Après le roman original et les multiples adaptations télévisées, il s’agit maintenant d’une bande dessinée tirée de Ils étaient dix. Cela se lit facilement. Une bonne idée du dessinateur : les dix petites statues si anglaises.
Commenter  J’apprécie          40
Eightball hunter, tome 2 : Winner

On retrouve Chastity et tous les poursuivants de Dino dans une station service. Russes, Colombiens et ripoux se trouvent face à face ! La situation risque de chauffer à tout moment… sans oublier Limon qui espérait se faire la malle avec le fric empoché ! 



Suite et fin de ce diptyque écrit par Michel Koeniguer et dessiné par Callixte. La conclusion via ce second tome est sous le signe de l'exagération. Comme si ce n'était pas assez, le casting Hollywoodien augmente à nouveau. Le côté aguicheur du récit s'accroît encore sans pour autant apporter quelque chose au récit. C'est voulu mais trop d'abus nuisent à l'histoire car ça n'apporte pas grand chose. Du côté des décors, je n'ai plus vu les défauts du premier tome. Le dessinateur améliore les détails quelque soit le lieu où se trouvent les héros. L'action est toujours bien présente. En effet, le lecteur va être servi.. La course poursuite prenant fin, les comptes vont se régler à coups de 9 mm et l'intrigue policière va être résolue. 



Eightball Hunter est une série pleine de testostérone à lire sans prise de tête. 



Lu et commenté sur izneo
Commenter  J’apprécie          40
Eightball hunter, tome 1

Eightball est un polar survitaminé qui en fait de trop jusqu'à l'excès. Il y a pourtant une particularité à cette bd dite interactive. En effet, à la fin du premier tome, les lecteurs étaient appelés à voter pour l'une des 4 suites envisageables. Qui a volé le magot caché dans le coffre de la voiture dans ce parking miteux de Las Vegas ?



Le second tome a été entièrement conçu par la réponse majoritaire des lecteurs. Oui, c'est une bd où le lecteur est roi et où il a le droit de donner la suite qu'il souhaite. Elle n'est pas belle la vie ? Cela donne Eightball dans le plus pur style des séries américaines du style Hollywood night.



On trouve d'ailleurs des personnages ressemblant à des personnalités existantes. Ainsi Dino Laurenti est le parfait sosie de Dany de Vito. On croisera Schwartzy ou Vin Diesel. Plus inattendu, on va même rencontrer Igor et Grichka dans le rôle de tueurs à la solde de la mafia russe. Bon, les frères jumeaux ne feront pas long feu. Bref, on s'amuse dans cette débauche de clins d'oeil. Loser et Winner seront au rendez-vous.
Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Callixte (151)Voir plus

Quiz Voir plus

Verres

Dans le conte de Charles Perrault, il est parfois écrit que Cendrillon porte une pantoufle de vair. Qu'est-ce que le vair?

Un synonyme de verre
De la fourrure

10 questions
40 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}