Citations de Caroline G. (18)
Il est militaire ? Soit. Peu m'importe, du moment que je suis avec lui.
« Je peux lire exactement la même lueur qu’il y avait dans les yeux de Kéo un peu plus tôt. Elle est décidée et ira jusqu’au bout. »
Tu m'as manqué hier, tu vas bien ?
Situation compliquée, mais ça va.
Je sais que ça choque toujours les gens de me voir couverte de tatouages, mais cela fait partie de ma personnalité. Sans ces dessins, je me sentirais nue.
Mon cœur s'est mis à battre pour elle.
Serait-il possible qu’elle ressente réellement la même chose ? Serait-elle aussi folle que moi pour oser éprouver ce genre de sentiment ?
Lorsque j’ai vu le couteau entrer en contact avec son torse et tout ce sang dégouliner, j’ai bien cru que j’allais le perdre. Rien que d’y repenser, ça me donne des sueurs froides.
Ce jour-là, lui comme moi avons eu de la chance.
Pdv Gio
J’ai la tête qui tourne, mes gestes ne sont pas très ordonnés, mais je m’en moque complètement. Je suis en train de vivre le moment le plus merveilleux de ma vie, et je compte bien en profiter à fond.
Tandis que sa bouche revient sur la mienne, elle m’embrasse fougueusement.
— Putain de cœur à la con !
Dans un excès de rage, j’envoie valser mon téléphone portable, qui rejoint le verre brisé.
Demain, je décolle pour le Mali. Je voulais que tout soit clair avant de m'en aller. Eh bien, ça l’est !
Depuis quelques jours, il y a quelque chose qui a changé chez elle. Je ne saurais mettre le doigt dessus, mais c’est certain, elle est différente.
Dès qu’elle sourit, un bonheur immense m’envahit.
Mes yeux, ceux avec lesquels je la regarde depuis des années, la détaillent pourtant d’une tout autre manière, à présent. C’est déroutant et complètement fou, mais c’est comme si je ne contrôlais plus rien.
Comme si, moi, je développais de réels sentiments pour la première fois de ma vie.
Flashback :
« — Je suis désolé, ma puce, mais en preux chevalier que je suis, il me fallait voler au secours de cette poitrine sans défense.
— Qu’est-ce que tu peux dire comme bêtises, lâché-je en posant ma tête contre son torse. »
En si peu de temps, Lilou a réussi à faire fondre mon cœur. En un millième de seconde, au moment même où je l’ai vue, j’ai su que j’étais prêt à lui donner ma vie.
Pas du tout préparé, une boule obstrue ma gorge instantanément. Sa peau est blanche et les traits qui le définissaient sont désormais totalement absents. Complètement bouleversé, je ne peux finalement plus détacher mon regard de lui.
« — Je t’aime comme un fou, murmuré-je avant de l’embrasser.
— Une déclaration d’amour sur le pont des Arts, ce n’est pas un peu cliché ? blague-t-elle avant de me rendre mon baiser.
— Au diable toutes ces conneries ! Si je le pouvais, je te conduirais partout pour te crier la puissance de mes sentiments. Que ce soit sur la tour Eiffel, au square Jehan-Rictus devant le Mur des je t’aime, sur le petit pont dans le parc Monceau, ou encore sur le pont de Bir-Hakeim, énuméré-je en me blottissant contre elle. »
Si elle est prête à embarquer avec moi dans cette histoire de fou, alors rien d’autre n’a d’importance.
— Ce n’est pas parce que vous avez un balai planté dans le cul que les gens qui n’en ont pas sont fous, réplique-t-elle en me toisant.
Manquait plus que la cinglée de Noël pour égayer encore plus ma journée.