La moindre absorption du fer non héminique est compensée par le fait qu’il est très abondant dans les végétaux. Ensuite, le fer héminique pose des problèmes pour la santé. En effet, nous avons constaté que le cancer du côlon est moins fréquent chez les végétariens que chez les omnivores. Nous avons des raisons de penser que cette différence est en partie due au fait que le fer héminique a un pouvoir oxydant qui favorise ce cancer. Pour cette raison, le fer héminique de la viande n’est probablement pas le plus recommandable et le promouvoir n’est pas pertinent sur le plan scientifique.
Etre ou ne pas être végétarien… n’est pas la question. J’ai beau ne pas être étiquetée « végétarienne », je peux dire que je sais cuisiner végétarien, et même que je ne sais cuisiner « que » végétarien. Et s’il est rare (mais pas impossible) de trouver de la viande ou du poisson dans mon frigo, on y recensera en revanche une foultitude de produits dits « bio-bizarres » (tofu soyeux, seitan, crème d’avoine, lait de riz et autres graines germées), avec lesquels j’ai grandi et qui laissent souvent mes amis perplexes.
Avec les légumineuses, optez pour la praticité :
- En cuisant de grandes quantités pour congeler des portions ;
- En ayant recours aux conserves toutes prêtes ;
- En pochant dans le rayon frais, où rivalisent toutes sortes de préparations au tempeh et au tofu.
[…] On débute en remplaçant petit à petit ce qui est facilement remplaçable : les lardons de la quiche par du tofu fumé, le steak par du seitan, la viande hachée par du soja texturé, le pâté de campagne par une terrine végétale. On intègre ces mots nouveaux, un peu barbares, jusqu’à ce qu’ils soient totalement familiers. On se rend compte que c’est bon, que c’est moins cher, que c’est aussi moins d’intendance (les dates de péremption sont lointaines) et que ce n’est pas plus de préparation (souvent moins).
L’aquaculture intensive (saumons, thons…) provoque l’asphyxie ou la destruction des écosystèmes, comme les mangroves d’Asie et d’Amérique du sud où l’on élève des crevettes. Et pour nourrir les carnivores, on utilise des farines… à base de poissons sauvages : il faut de 4 à 15 kg de farine, selon les espèces, pour obtenir 1 kg de poisson d’élevage.
Il est facile d’équilibrer une alimentation végétarienne en utilisant six groupes alimentaires majeurs : légumes, fruits, céréales complètes, légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots secs, fèves, soja, etc.), fruits oléagineux (noix, amandes, noisettes, noix de cajou, pistaches, etc.) et graines germées ou non.
On trouve aujourd'hui dans la majorité des magasins d'alimentation bio, de très nombreux produits japonais. L'explication est toute simple : elle est liée au succès de la macrobiotique. Ce régime alimentaire venu du Japon dans les années 1970, préconisait l'utilisation de certains ingrédients très spécifiques, comme le miso ou le tofu complètement introuvables dans les supermarchés occidentaux. Ce sont donc les magasins bio, qui les premiers, ont répondu à cette demande. Depuis, le rayon concerné s'est développé, et ne s'adresse plus qu'à la clientèle macrobiote, loin s'en faut : tofu, lait de soja, miso, purée d'umebosis sont désormais à la portée de tous les gourmands
Les omnivores ont autant besoin que les végétariens d’être éduqués en nutrition. En effet, il ne faut pas perdre de vue que l’alimentation des Occidentaux est de médiocre qualité et qu’elle constitue un contre-exemple de ce qu’il faut faire.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) évalue les besoins en protéines de l’être humain à 0,8 g/kg/jour. Si vous pesez 60 kg, cela signifie que vous avez besoin d’environ 48g de protéines par jour.
« Crème de panais à la poire, pour 4 personnes : 800 g de panais, 1 cuillère à soupe d’huile d’olive, le contenu de 2 gousses de cardamome, 1 oignon jaune, 1 grosse poire, 1 cube de bouillon végétal, 200 ml de crème liquide végétale
Éplucher les panais et les couper en rondelles. Dans une grande casserole, faire chauffer l’huile d’olive avec la cardamome et y faire blondir l’oignon émincé. Ajouter le panais et faire revenir 5 minutes en remuant de temps en temps. Ajouter les poires en morceaux, couvrir d’eau à la hauteur, ajouter le bouillon et laisser cuire 15 minutes à petite ébullition, jusqu’à ce que le panais soit tendre. Mixer longuement avec la crème végétale, saler et poivrer. »