Citations de Elzbieta (45)
« L'enfant et l'artiste habitent le même pays, une contrée sans frontières, un lieu de transformations et de métaphores où les mots vivent en vrac, se quittent, se rassemblent en troupeaux de hasard..., un pays où tout fait sens et mérite examen. »
" Pendant l'enfance, dans leur irrépressible hâte d'accéder aux pouvoirs dont ils imaginent les adultes investis, la plupart d'entre nous, abandonnant logique et manière spécifique de déchiffrer le monde, sèment en route, sans un regard en arrière, sans la moindre sensation de perte, avec au contraire le sentiment satisfait de gagner au change, des compétences au moins aussi considérables que celles après lesquelles ils courent. "
Pas plus que je n'estime la fleur n'être qu'un fruit inachevé et lacunaire, je ne conçois l'enfant comme étant une créature inaccomplie. Tout au contraire, j'estime l'enfant complet à chaque stade de son développement, à chaque instant de son existence. Toute vie adulte est nourrie de l'enfant disparu.
« - Il ne faut plus parler de Musette, c’est défendu !
- Pourquoi ?
- Parce qu’elle est de l’autre côté de la guerre. » (p. 18)
AVIS AUX VOYAGEURS
La mer est immense, il faut bien les 12 mois de l'année pour la parcourir en entier. De janvier à Décembre, le navigateur avisé s’aidera de son almanach pour dénicher, à coup sûr, le trésor du capitaine Kidd, s’entretenir familièrement avec l’éléphant du Pôle, où entendre chanter la lune...
"tout homme reçoit deux éducations", constata au XVIIIe siècle l'éminent historien Edward Gibbon, "la première de ses maîtres, la seconde, plus personnelle et plus importante, de lui même".
L’adulte est un enfant qui a perdu quelque chose, plutôt qu’un enfant qui a gagné en maturation...
Moi, j'aime bien être un canard.
Lapin, c'est bien aussi.
Au milieu de Paris, qui est la plus belle ville du monde, il y a un jardin, le jardin du Luxembourg.
Le jour où, dans une de mes histoires, j'ai réussi à couper un petit doigt, j'ai compris que j'avais franchi une étape importante.
« Pas de papier, pas de maison. Délit de fuite, tous en prison ! »
La guerre était trop grande. Elle n'écoutait personne. On l'entendait aller et venir. Elle faisait un bruit immense. Elle allumait de grands feux. Elle cassait tout...
« - Est-ce que je faisais trop de bruit en jouant avec Musette ? demande Flon-Flon.
- Non, répondit la maman. Les enfants sont trop petits pour réveiller la guerre. » (p. 32)
Boubou va au lit. Il est à l'abri sous sa couette. Nours lui a fait un gros câlin.
« Heureusement que tu ne m'as pas écoutée ! » dit la maman.
« J'avais tout de suite vu que c'était une éponge magique », répondit Petit-Gris.
(p. 24-25)
Une forêt commençait là, juste derrière la petite porte. Une forêt profonde et secrète dans laquelle le petit prince avança d'abord avec précaution. Soudain, le vent souffla, et vlan ! il entendit la porte claquer derrière lui.
De nombreux classeurs des archives Migrelin s'intitulent Dossier de presse.
C'est qu'il existait, à ces époques révolues, une profusion de journaux et de magazines imprimés sur papier.
- La disparition des bébés est un mystère, dit Grosbert.
- Tu veux dire que, pas seulement le nôtre, mais d'autres bébés aussi disparaissent ? s'étonna Petit Pote.
- Tous. Tous les bébés disparaissent, assura Grosbert.
- Ils meurent ? chuchota Petit Pote.
- Mais non : ils deviennent de grandes personnes !
Qui a kidnappé mon oncle Migrelin quand il avait neuf an et demi ?
Qui a volé les Oeufs de dragon au Muséum d'histoire Naturelle ?
De quoi s'occupe le ministère des affaires étranges ?
Quel animal mystérieux à été tué par le Prince de Galles ?
Mais que fait la police ?!
Un jour d’hiver, une souris enceinte jusqu’aux moustaches trottinait...En arrivant au bord du jardin du Luxembourg, le jardin était si beau et si tranquille que la souris se dit :
« C’est ici que je mettrais mon enfant au monde, il grandira dans ce parc.
Il sera très heureux. »