Gos

Panade à Champignac, c'est l'adieu de Franquin aux aventures de Spirou et Fantasio.

Ce récit est une avalanche de gags graphiques et verbaux, d'anthologie.

C'est aussi l'exfiltration de Fantasio, de la rédaction de l'hebdomadaire...Spirou.

L' épisode est trépidant, nerveux et angoissant (il comporte une fausse fin assez éprouvante pour le jeune lecteur de l'époque de sa parution hebdomadaire!).

Bravo les Brothers, paru avant Panade à Champignac dans Spirou, occupait la dernière page hebdomadaire. Il s'agit, avant tout, d'une grande aventure de Gaston Lagaffe... Même si Spirou y joue un rôle somme toute non négligeable.



Ainsi se clôt la riche période du Spirou de Franquin... Le dessinateur aura consacré au groom et à son ami Fantasio, son art en constante progression depuis la fin des années 40. C'est Gaston Lagaffe, sa création, qui prendra le relais dans une vie de graphiste loin d'être achevée.

ne vous fiez pas aux apparences Natacha a tout de la mignonne jeune fille

bien élevée,mais c'est surtout une héroïne moderne. a la fois élégante

et courageuse. ses aventures incroyables, elle ne les vit pas seule. Natacha est accompagné de son ami Walter. le loyal

et distrait steward. ensemble ils surmontent

tout les défis. il faut dire que Natacha n'a peur de rien, mais quelle est attentive aux problèmes de chacun. chaque fois qu'un conflit se trame, Natacha veille à ce que tout se termine bien. dans la joie et la bonne humeur.

Aujourd’hui on ne pourrait sans doute plus faire une BD ayant pour héroïne une hôtesse de l’air blonde et pulpeuse nommée Natacha, mais ce serait bien dommage de se priver de cette série.

Heureusement dans les années 70, le contexte était différent et il faut plutôt retenir que Natacha, en plus d’être mignonne, est intelligente, débrouillarde, combative, empathique, et que c’est plutôt Walter, le steward, qui lui sert de faire-valoir ! Elle est aussi l’une des premières femmes à être le personnage principal d’une BD et à l’époque petite fille, j’étais bien contente de lire ses aventures.

Aujourd’hui je les relis avec plaisir et notamment ce premier tome où Natacha est confrontée à des voleurs de lingots et à des indiens réducteurs de têtes, rien que ça !

Mais pourquoi la première page comporte-t-elle un remerciement "au personnel EDF pour sa sympathie" ? Voilà ma curiosité piquée au vif.

C'est qu'il s'en passe des choses dans cette histoire mouvementée, et que l'auteur ne craint pas de transporter ses personnages un peu partout. Sur terre, dans les airs, sous l'eau, dans un barrage hydraulique (d'où l'intervention d'EDF, dont on voit le personnel à l’œuvre), le Scrameustache et Khéna ne chôment pas.

Arrivée au vingt-septième album, je trouve ce petit Scrameustache toujours aussi séduisant, et ses aventures toujours aussi distrayantes. Décidément, une bonne série.

Un thème original dans ce tome 21. Nous sommes loin des vaisseaux, des mondes mystérieux, des créatures diverses et variées découvertes dans les précédents volumes. Ici, le sujet principal est très humain : la princesses des Galaxiens est triste car elle n'a toujours pas de bébé.

Bon, évidemment, la façon dont elle va s'y prendre pour parvenir à ses fins ne sera pas tout à fait semblable aux méthodes que nous connaissons... et donnera lieu à de joyeuses péripéties.

Notons au passage que l'on voit dans une scène le prince des Galaxiens passer l'aspirateur chez lui, avec sa couronne sur la tête !

Un bon album, dans le ton général de la série.

Un tout bon album de la série, avec pas mal de personnages et d'action. Les vacances scolaires commencent et Khéna s'est lié d'amitié avec un élève de sa classe qui est tibétain et vient d'un monastère au Tibet. De son côté, oncle Georges va rejoindre un ami archéologue pour lui donner un coup de main, dans des fouilles curieuses au nord du Tibet, en Chine. Tout ce monde va donc se retrouver là-bas et les nouveaux personnages de cet album sont des moines tibétains et des Chinois. Le contexte des rapports entre la Chine et le Tibet est sobrement décrit. On a quelques belles images de montagnes et de lever de soleil exotique. Les lamas tibétains me rappellent avec joie ceux de Tintin au Tibet ! Du petit élève au vieux lama, Khéna, Georges, un vieux jardinier érudit et bien sûr le Scrameustache, chacun a son rôle à jouer dans le déroulement de l'intrigue. Un album plein d'action, d'humour et d'amitié, et un hommage au Tibet.

Une enquête dont le décor normand cache des scientifiques en recherche de puissance destructrice, c'est du James Bond !

Malheureusement ces scientifiques sont très mal entoures d'hommes de main aussi incompétents que lourdingues, et ne font pas le poids face à la vivacité et à l'acuité de Gil Jourdan

Des voitures encore ! le dessin caractéristique de Tilleux fait toute la saveur de cet opus à cette période. Et on accroche bien au scénario malgré une base scientifique invraisemblable !

Un moment de nostalgie et de plaisir de lecture !

Dans ce deuxième tome, Natacha démontre une nouvelle fois l’étendue de ses qualités : elle passe son brevet de pilote, puis sauve un parachutiste et ensuite un bébé, et enfin renverse une dictature.

Cet album nous fait voyager dans un pays imaginaire, le kajastan (tellement imaginaire que plusieurs orthographes cohabitent dans l’album), qui est un mélange de Pakistan et d’Afghanistan.

Cela donne lieu à des scènes spectaculaires avec des éléphants, dans un souk et dans une forteresse dans la montagne, Natacha se tirant toujours des pires situations grâce à sa débrouillardise et à sa combativité.

Ce tome dix-sept est différent des seize précédents. Il est constitué de gags indépendants, d'une ou deux pages. Comme l'indique le titre, les Galaxiens en sont les personnages principaux. L'ensemble est assez drôle, j'ai lu ce volume avec plaisir, même si je préfère à ces courts petits gags une bonne histoire bien consistante. J'ai hâte de lire l'album suivant dans lequel je vais tout apprendre sur le Scrameustache, et notamment d'où vient son nom. Suspense, suspense...

On l'oublie parfois mais Franquin n'était pas le père de Spirou et Fantasio. Et dans cet ultime album signé de son nom, son refus de paternité tourne au sabotage parodique. Les deux héros subissent toutes sortes de singeries, infligées par les authentiques bébés de Franquin : Gaston Lagaffe, le Marsupilami et bien sûr Zorglub, le plus gros bébé du lot. Autrefois juvénile par sa mégalomanie, le Z adopte littéralement la mentalité d'un nourrisson, héritée de sa dernière défaite en Palombie. Les gags sont simples mais très efficaces, fondés sur une frénésie et un mouvement constant, qui évoquent certains films muets comme ceux de Buster Keaton, ou plus explicitement le cuirassé Potemkine, via une course-poursuite impliquant un landau. La passion de Franquin pour les engins motorisés donne lieu à des dérapages tout juste contrôlés : l'auteur est clairement tenté de mal finir son histoire (sans doute encore une de ses idées noires), mais se ravise, dernier pied-de-nez adressé au lecteur avant d'aller se consacrer à Gaston.

Je n'ai jamais été une grande fan des Schtroumpfs trouvant souvent les intrigues faibles et le vocabulaire plutôt… pauvre. de plus, j'ai du mal à déterminer l'âge pour lequel ces histoires ont été conçues. le côté bon-enfant qui a été exploité dans les dessins animés me fait pencher vers un âge très tendre mais certaines situations et mésaventures demandent une certaine expérience de la vie pour bien les appréhender. À leur demande, je lis les albums à des enfants de 6 ans et moins. J'ai récemment inventé un nouvel exercice à l'attention de mes petits auditeurs qui en raffolent. Je les mets au défi de trouver le mot correct que « schtroumpf » remplace, créant ainsi une certaine émulation qui, je pense, enrichit leur vocabulaire au lieu de l'appauvrir. Dans le cas de cet album, il s'agit de trois petites histoires qui, prises individuellement, n'ont pas le temps de lasser mon auditoire.

Il a fallu 5 ans à Walthéry pour dessiner cet album en compagnie de Gus, à la plume. Natacha, hôtesse de l’air a fait rêver plus d’un homme quelque soit son âge lorsque la série était publiée. Mais c’est aussi, une des premières bandes dessinées où l’héroïne est une femme, belle, intelligente, maligne, qui sait se défendre et qui ne se laisse plus marcher sur les pieds. Elle ne sert plus uniquement de faire valoir à un homme qui lui est trop fort et sait tout faire. C’est Natacha qui est au cœur de l’action. Sa fine taille, sa blondeur, sa forte poitrine, sa chemise blanche et ces talons hauts ne vont l’empêcher en rien de faire régner l’ordre et la justice.



Cela tombe bien puisque dans ce premier tome, elle va avoir affaire à des hommes qui n’ont absolument pas la main sur le cœur. Une bande d’affreux jojos vont se faire passer pour une équipe de foot qui doit prendre un charter pour se rendre chez eux. C’est tout détendu qu’ils vont prendre l’avion avec sur eux des armes à feu. Bref, tout le nécessaire pour détourner le vol et s’approprier l’or de la Banque de France qui y était caché. Tout aurait pu bien se passer si le personnel navigant n’avait pas été aussi malin.



Il faut dire que Natacha a plus d’une ressource. Alors les indiens réducteurs de tête, cela ne l’effraie même pas. Elle va trouver un moyen de se faire aider d’eux pour retrouver ces fieffés brigands et sauver ces amis. Et c’est en talon et sans une goutte de transpiration qu’elle va traverser la jungle. Prendre un couteau pour affronter le chef d’un village, tenir une arme à feu, mettre des doigts dans des yeux, taper dans des tibias, il faut faire ce qu’il faut pour rester en vie. N’écoutant que son courage, elle affronte tout pour sauver ces collègues masculins. Il n’y a pas à dire, elle en a dans la culotte.



J’avais lu cette bande dessinée quand j’étais encore jeune et j’étais fascinée par ce personnage. C’était les toutes premières femmes de courage dans la bd avec Yoko Tsuno et cela changeait des Lucky Luke, Astérix, Perceval, Thorgal, Les maîtres de l’orge. Et je n’ai pas du tout été déçue de replonger dans cet univers qui me replonge dans le classicisme de la bande dessinée. Natacha est toujours aussi attachante avec une énergie incroyable. On devrait toute avoir de la Natacha en nous même si nous ne sommes pas forcément aussi sexy qu’elle. Quand l’agresse, elle respecte les règles de self défense en mettant les doigts dans les yeux, en tapant là où ça fait mal. J’aurais aimé un bon coup de talon dans les bonbons des messieurs ou un bon écrasement de pieds mais cela sera peut-être pour les prochaines aventures.



Même si le découpage est classique tout comme la mise en couleur, ce qui normal pour l’époque (1970), j’aime l’univers luxuriant de la forêt, la vilaine tête des méchants, les rituels des indiens, l’impact des drogues sur les humains… Bref, tout est bien mené du début jusqu’à la fin. Une série qui n’a pas trop vieilli et que je vais prendre plaisir à lire dans son intégralité. Pour le prochain voyage, Natacha va rencontrer le maharadjah.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..

Une histoire très mystérieuse, un homme qu'on a vu mourir sur une mine réapparait quelques jours après. Gil Jourdan et son équipe viennent mener l'enquête. Peut être le meilleur "Gil Jourdan", Un épisode trépidant, plein de mystères et de rebondissements,

Les épisodes de cette série, et particulièrement celui-ci, démarrent toujours de façon haletante et mystérieuse, on est tout de suite dans le bain et il est impossible de le lâcher avant la fin tant l'intrigue nous tient en haleine. Gil Jourdan est toujours impeccable et vif, il y a des poursuites en voiture, des acrobaties, des conspirateurs, un peu de Science-fiction, tout les ingrédients pour se prendre au jeu et en ressortir comblé.

Panade à Champignac, c'est le feu d'artifice final du Spirou et Fantasio de Franquin.

Ce dessinateur virtuose en a marre de Spirou: Ce n'est pas lui qui a créé le personnage, et il s'en sent prisonnier après l'avoir amené au sommet.



Franquin nous offre donc cette aventure complètement déjantée, avec un Zorglub en bien piètre état... et les héros sont aussi fatigués, avec Fantasio stressé par Gaston Lagaffe et Champignac obligé de langer un nourisson de plus de cinquante ans!

Du grand art, avec des course-poursuites haletantes et un humour de qualité.

Beaucoup d'action dans ce tome 20 que je viens de dévorer.

Le Scrameustache et Khéna se retrouvent sur la planète Vénicoba du Centaure, pour venir en aide à Iridia et son peuple, opprimés par les vilains Togons. Et c'est qu'ils sont vraiment bien vilains : le dessinateur s'est régalé !

Sans surprise, les Togons vont s'avérer plus bêtes que méchants, et nos amis triompheront grâce à leur ingéniosité. Le Scrameustache est facétieux à souhait pour le plus grand bonheur du lecteur.

Rien de très original dans cet album, mais la qualité est au rendez-vous.

De l'action, de l'humour, ce tome 12 est réussi.

Le pauvre oncle Georges en voit de toutes les couleurs : sous le coup d'une expropriation au début de l'histoire, il finira après de nombreuses péripéties affublé d'un casque de Viking sur la tête.

Une exploration des sous-sols d'un château digne du club des cinq, des Galaxiens malicieux, des Trolls aux noms improbables : les ingrédients ne manquent pas pour ravir les fans du Scrameustache.

La lecture du tome 13 s'impose rapidement : je veux savoir si Oncle Georges va réussir à se débarrasser de son casque de Viking !

Ce tome est le plus drôle de ceux que j'ai lus jusqu'à présent.



De nouvelles créatures font leur apparition, les Accusmalas, assez bêtes comme il se doit, et pas si méchantes que ça finalement.



Le projet d'invasion de la terre par les Stix va échouer grâce aux pouvoirs et à l'ingéniosité du Scrameustach, ouf !



J'ai tellement ri à certains moments que l'un ou l'autre de mes enfants venait voir où j'en étais dans ma lecture et partager mon hilarité.



Voilà ce que j'aime : partager ; qu'il s'agisse d'une (bonne) BD ou d'un (bon) roman.



Je recommande la lecture des aventures du Scrameustache dans l'ordre, car il y a souvent de petites allusions aux tomes précédents, ce serait dommage de les rater. Rendez-vous donc dans le tome 5.

Mes enfants ont lu les BD du Scrameustache, et m'ont convaincue de le faire à mon tour. Je me lance donc dans ce volume 1.

Et bien, je ne suis pas déçue du tout, je suis même plutôt agréablement surprise.

Ce petit personnage du Scrameustache est absolument mignon, l'histoire tient bien la route, le tout est parsemé de bonnes piques d'humour.

Vous l'aurez compris : j'aime, et je vais aller à la bibliothèque emprunter le volume 2.

Premier tome des aventures de Natacha hôtesse de l'air. Ne nous y trompons pas, pour l'époque créer une BD avec une héroïne et non un héros est une révolution. Je trouve que cet album était très réussi. Le graphisme même s'il est marqué par une ou deux maladresses où notre hôtesse louche carrément, me semble déjà pas mal abouti. Le personnage de Walter évoluera un peu par la suite. Le scénario est bien construit et nous permet déjà de voyager avec ce peuple de coupeurs de têtes.

Une bonne aventure pleine de rebondissements.

Panade à Champignac comporte en réalité deux histoires , puisque cet album comprend aussi" Bravo les Brothers.

Pour tout dire, je me suis vraiment éclatée, ( je dirais même bidonnée ) en lisant cette deuxième histoire qui est absolument excellente. C'est d'ailleurs à cause d'elle que je mets 5 étoiles, car franchement, c'est du très grand Franquin.

Reprenons du début : dans Panade à Champignac Spirou, Fantasio et leurs bestioles vont rejoindre le comte à Champignac . Ce dernier est à nouveau en train de faire des expériences sur un personnage déjà connu : le célèbre et inquiétant Zorglub. L'histoire reste sympathique, mais la suite est bien meilleure.

Dans Bravo les Brothers, Fantasio et Spirou vont travailler ( bah oui, faut bien gagner sa croute ) . Ils se rendent donc à la rédaction du journal de Spirou et là, Gaston ( en pleine forme, il faut le dire ) leur réserve une sacrée surprise !! Bravo, cela fait du bien de rire sans états d’âme !

A noter que notre gaffeur fait aussi un passage remarqué en première partie de cet album.