Le Scrameustache, tome 21: L'oeuf astral

Un thème original dans ce tome 21. Nous sommes loin des vaisseaux, des mondes mystérieux, des créatures diverses et variées découvertes dans les précédents volumes. Ici, le sujet principal est très humain : la princesses des Galaxiens est triste car elle n'a toujours pas de bébé.
Bon, évidemment, la façon dont elle va s'y prendre pour parvenir à ses fins ne sera pas tout à fait semblable aux méthodes que nous connaissons... et donnera lieu à de joyeuses péripéties.
Notons au passage que l'on voit dans une scène le prince des Galaxiens passer l'aspirateur chez lui, avec sa couronne sur la tête !
Un bon album, dans le ton général de la série.

J'ai beaucoup de mal avec les galaxiens... Celles et ceux qui ont le courage de me lire dans mes critiques de la série complète le savent... Ils sont sans doute un peu calqués sur les schtroumpfs, àmha, mais cela ne serait pas trop grave s'ils étaient cohérents (comme les petits lutins bleus). En l'occurrence, ce n'est pas le cas.

On découvre de nouvelles facettes des galaxiens à chaque fois que Gos manque d'inspiration (ou son fils Walt). Ici, après avoir abordé le SIDA (de triste mémoire, en ce qui me concerne) dans le tome 19 avec les Figueuleuses, on s'attaque à la reproduction des galaxiens. Rassurez-vous, c'est chaste... Il s'agit d'obtenir des graines de tozomaspérides... anagramme très reconnaissable des célèbres petites "graines"...

La princesse des galaxiens rencontre (par magie) un gnome qui lui donne des coordonnées spatiales afin de tomber enceinte. Et à l'endroit X, Khéna et consorts tombent sur un oeuf... les deux tiers de la BD sont alors consacrés à cet oeuf, au couvage, à sa protection, etc. On découvre enfin qu'il s'agit d'un vaisseau spatial pour petits hommes. Enfin de tome, un peu de poésie arrive comme un souffle d'air frais, mais c'est trop tard.

Poussif, inconsistant, incohérent, pas drôle, je ne manque pas de qualificatifs pour désigner un naufrage bédé-esque... que vient à peine sauver l'arrivée d'une fée en fin de BD.

C'est un album que j'apprécie beaucoup. Déjà au moins on a une impression de temps qui passe, la princesse se désole de ne pas avoir d'enfant au bout de 9 mois. C'est a ce moment là que je me suis rendue compte que Khena ne vieillissait pas et aussi qu'il avait toujours les mêmes habits. ^^

Un album tout en douceur qui est là plus pour nous montrer la vie des galaxiens que toutes leur technologie. Bien sûr les Galaxiens n'en font qu'à leur tête, et on se demande s'ils sont parfois adultes