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Citations de Isla A. Rowley (102)


Le monde friqué dans lequel nous évoluons pourrit les gens, bouffe leur empathie, si bien que, pour eux, "ressentir" est au mieux une perte de temps, au pire une faiblesse.
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Qu'on me traite de garce, mais j'adore provoquer par ma seule présence. Que ce soit de rejet, de désir ou de quoi que ce soit d'autre.
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L'invisibilité est un luxe que personne n'est prêt à payer.
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L’amour, c’est… tout et son contraire. La passion, la douceur. La joie, la souffrance. L’abandon, les blessures. La lumière, l’enfer. La haine aussi. C’est rire, crier, gémir, haleter, finir à bout de souffle. Avoir l’impression de crever. Revenir à la vie. L’amour, c’est être assez dingue pour s’affranchir de tout, de toute morale, afin de sentir à nouveau la chaleur de l’autre nous brûler. L’amour, c’est… total.
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J'ai la peur inconsidérée que ce qui devait être un toujours se transforme en un jamais.
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La vulnérabilité, on en a tous besoin. Elle permet de nous rattacher à la réalité. Il faut juste savoir à qui la confier.
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La lumière du jour est toujours plus agressive quand la nuit sert de refuge.
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Par la force de l’habitude, je ferme les paupières, verrouille mentalement la moindre de mes émotions sous une tonne de cadenas et de couches de métal, puis inspire, prête à me jeter dans l’arène. Seulement, ma volonté se fracasse sur le regard tourmenté d’Easton qui m’observe, indécis et visiblement inquiet.
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Aussi cuisants qu’une gifle, ses mots me tuent. Et font naître un arc de colère qui crépite méchamment dans mon ventre.
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La paix, la vraie, m’a abandonnée et semble déterminée à oublier mon existence. Contrairement à Iwen, qui a l’air incapable de m’oublier, lui. Incapable de ne pas éprouver un vent de violence dès qu’il me voit. À cette pensée, mes dents mordent l’intérieur de ma joue jusqu’à ce qu’un goût de rouille tapisse mon palais. Le pire, c’est que malgré la colère et l’obsession d’Iwen, je ne peux m’empêcher d’éprouver cette saloperie de culpabilité. Et plus le temps passe, plus j’étouffe.
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À quoi nous sert de nous terrer dans des quartiers sécurisés afin de permettre à nos enfants de s’épanouir s’ils se font du mal entre eux ? Le harcèlement scolaire est si grave, avec tellement de répercussions… Tant de jeunes finissent par commettre le pire…
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Trop de sentiments contradictoires m’envahissent dès qu’il s’agit de maman. Je m’en veux tellement de cette peine que je lui cause. J’imagine combien elle doit se sentir impuissante, cependant… je lui en veux tellement aussi. De ne rien avoir perçu de ce mal-être qui me grignotait peu à peu. J’aimerais réussir à l’apaiser et, paradoxalement, je le refuse.
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Des mois que je les encaisse, ces fichues émotions, et que je les encaisse méchamment. Par choix, au départ. Par compréhension. Par culpabilité un peu aussi. Et puis… par habitude. Et je sens que j’arrive au point de non-retour. Ce qui s’est déroulé il y a deux semaines n’était pas la soupape qui explosait enfin, mais juste un signe précurseur du moment où je vais réellement voler en éclats.
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J’ai conscience d’agir tel un gosse insolent. Mais je n’y peux rien. En présence de mes parents, j’ai la sensation d’être figé des années en arrière.
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En réalité, ici, la mentalité du Sud est tellement ancrée dans le cœur de ses habitants qu’ils se pensent au-dessus des autres. Au-dessus de cette population qui tend, selon beaucoup, à se désaméricaniser.
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Prologue :

Easten

«… Une autre grimace de rage fend mes traits. Ce n’est pas moi qui devrais être ici, bordel…

– Encore une fois, Maddi, je suis tellement, tellement désolée. Et mortifiée également. Je ne comprends pas comment… nous n’avons rien vu.

« Nous », pas « je », mais « nous ». Sous-entendu : toi non plus, sa propre mère, tu n’as rien vu. Elle est douée, il n’y a pas à dire. Et on dirait bien que « Maddi » aussi est du même avis vu le regard meurtrier qu’elle lui décoche.

– Finissons-en, abrège-t-elle alors. Lexane ne va pas être facile à convaincre.

– Normal, non ? je ne peux m’empêcher de remarquer.

– Easton ! réagit aussitôt Tamara.

Tout à coup, une quatrième voix plus douce, mais plus ébréchée aussi, recouvre les nôtres.

– Me convaincre de quoi ?

Comme une seule âme, nous tournons nos têtes sur la nouvelle venue.

Elle.

Lexane McCall.

Celle qui était mon amie, notre amie. Qui était membre des nôtres, ces gosses ayant grandi dans ce quartier et qui incarnaient aux yeux des autres, à l’extérieur, un groupe stigmatisé, considéré telle une secte.

Celle que j’ai tant observée ces deux dernières années pendant qu’elle s’éteignait lentement, mais sûrement.

Celle… que j’ai regardée se faire rejeter, provoquer, harceler par mon meilleur ami sans même bouger le petit doigt. …»
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Tout à coup, une grimace enragée explose sur son visage. La seconde suivante, sa main bande ma bouche, son pouce s’enfonçant dans ma pommette.
– Ne termine pas cette phrase, siffle-t-il. Aie au moins le respect de ne pas me mentir. Moi aussi, je te l’ai dit : je te veux et je t’aurai. Je sais ce qui hante ton cœur, la moindre de tes cellules… Je le sais car tu me hantes aussi, ma poupée. Mais je ne veux plus être hanté… Ce que je désire à m’en brûler les sens est que tu prennes enfin toute la place.
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Sept cent quatre-vingt-siX secondes pouf me blesser, rme briser et me détruire. A son image. T'ai arrêté de compter les secondes lorsqu'elles se sont conve ppe en heures, en jours puis en mois... Des mois où cette envelone ure, censée protéger mon åme est devenue son instrument de torture la damnant toujours un peu plus. Jusqu'à ce qu'une nouvelle seconde vienne tout faire basculer à nouveau. Jusqu'à ce qu'Alma me sauve, Une fois de plus. Une fois de toD
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Chapitre 1 :
Lucy
«… Cette fois, un rire s’échappe de sa trachée, illumine aussitôt ses prunelles et éclate sur ma chair. Son bras s’abat soudain sur mes reins et me colle brusquement contre son torse. Nos jambes, toujours en mouvement, s’emmêlent et se repoussent en même temps. Pétrifiée, le sang en feu, je ne résiste pas quand sa prise dans le bas de mon dos s’affermit davantage. Ni quand il incline son visage, son nez frôlant ma pommette avant d’échouer dans mon cou.
– Huit ans, Luc’. Tu me dois huit putains d’années. Huit putains d’années que je compte bien te faire payer. … »
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Chapitre 1 :
Lucy
«…Le souffle court, je m’apprête à répondre, l’insulter, ou même rire avec lui, je ne sais plus trop… Je ne sais plus trop car mon monde vient de se figer. À moins qu’il ne reprenne enfin vie. Ou qu’il n’explose. Oui, c’est ça… Il explose. En un millier de souvenirs, de sensations, de sentiments.
Parce que, là, parmi la foule, je le vois. Ne vois que lui. Ne ressens que lui.
Mon ancien meilleur ami. L’homme dont je suis tombée amoureuse. Celui que j’ai également trahi de la pire des manières.
Fennell O’Brien. …»
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