#Théologie #Science #Maistre
Titre de l'ouvrage : " Les Soirées de Saint-Pétersbourg "
La conjugaison du verbe chérir (indicatif) par Joseph de Maistre
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Ce ne sont pas les hommes qui mènent la révolution, c'est la révolution qui emporte les hommes. Elle va toute seule.
Le christianisme dans les premiers temps était une initiation où l’on dévoilait une véritable magie divine.
Qu'est-ce qu'un Roi ? »
« C'est un homme à qui le Ciel n'a pas donné une intelligence supérieure à celle d'un particulier, et qui a des devoirs mille fois plus importants à remplir... Il faut qu'il protège tous les ordres de l'État, qu'il leur distribue indifféremment ses faveurs, et qu'il se garde bien d'en élever un seul au préjudice des autres.
– Je ne crois pas à la stabilité du gouvernement américain.
(1797).
Ses adversaires l'ont peint comme un doctrinaire sectaire, pourfendeur des idées nouvelles. Ce portrait comporte une part de vérité : ennemi déclaré des Lumières, Joseph de Maistre (1753-1821) développe une philosophie de l'autorité, dénonçant l´illusion des droits de l´homme et de la démocratie, qui peut légitimement révolter une conscience moderne. Quelles raisons a-t-on de lire un tel penseur au début du XXIe siècle ? À en croire les meilleurs esprits, ces raisons ne manquent pas. Cioran en propose un usage thérapeutique : il s'agit de parier ironiquement sur les excès d'un dogmatisme " aussi habile à compromettre ce qu'il aime que ce qu'il déteste ". Une autre raison de lire Maistre consiste à chercher dans son œuvre un révélateur, au sens chimique du terme. C'est ce que suggère George Steiner, lorsqu'il affirme que ce penseur est un prophète, qu'il annonce le malaise idéologique de la modernité en montrant la violence inscrite dès l'origine dans l'émancipation révolutionnaire. Mais on peut aussi lire Maistre comme Valéry, à la façon du dilettante, pour la saveur de son écriture. Ses traits d'esprit sont rehaussés par une langue admirable : causticité, imagination, acuité intellectuelle, Maistre séduit jusqu'à ses adversaires. Ce volume s'adresse aux historiens, aux philosophes, aux juristes et aux amateurs de littérature. Il réunit un choix des œuvres les plus célèbres de Maistre – Considérations sur la France, Essai sur le principe générateur..., Les Soirées de Saint-Pétersbourg, Éclaircissement sur les sacrifices –, mais aussi des textes moins connus et partiellement inédits – Six Paradoxes, Sur le protestantisme – établis dans le respect des manuscrits. Et, pour la première fois, sous forme de Dictionnaire, une petite encyclopédie de la pensée maistrienne.
[…] plus l'homme est vertueux, et plus il est à l'abri des maladies qui ont des noms.
Il n’y a pas d’homme d’esprit en France qui ne se méprise plus ou moins. L’ignominie nationale pèse sur tous les coeurs (car jamais le peuple ne fut méprisé par des maîtres plus méprisables) ; on a donc besoin de se consoler, et les bons citoyens le font à leur manière. Mais l’homme vil et corrompu, étranger à toutes les idées élevées, se venge de son abjection passée et présente, en contemplant, avec cette volupté ineffable qui n’est connue que de la bassesse, le spectacle de la grandeur humiliée.
On croit ce gouvernement fort parce qu'il est violent, mais la force diffère de la violence autant que de la faiblesse, et la manière étonnante dont il opère dans ce moment, fournit peut-être la seule démonstration qu'il ne peut opérer longtemps. La nation française n'aime point ce gouvernement ; elle le souffre, elle y demeure soumise, ou parce qu'elle ne peut le secouer, ou parce qu'elle craint quelque chose de pire.
L'histoire prouve que la guerre est l'état habituel du genre humain, c'est-à-dire que le sang humain doit couler sans interruption sur le globe.
L'homme peut sans doute planter un pépin, élever un arbre, le perfectionner et le tailler en cent manières ; mais jamais il ne s'est figuré qu'il avait le pouvoir de faire un arbre. »
« Sous un roi-citoyen, tout citoyen est roi.