Kerascoët

Ce conte est un divertissement de qualité qui nous rappellera combien l’homme peut détruire - et se détruire - lorsque l’envie de posséder devient trop forte, et plus encore, sans doute, lorsqu’il agit pour une femme.
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Après la déception à la lecture du premier tome, les deux suivants se sont avérés plus exaltants.

Le personnage de Morue/Beauté gagne en profondeur. Cependant, je reste sceptique quant à la portée de ce conte, ne comprenant pas forcément où l'auteur veut nous emmener. Veut il nous faire accroire que tous les hommes succombent à la beauté et en deviennent idiots et cruels ou encore complètement ensorcelés ? Si c'est le cas, c'est bien triste.

Heureusement qu'Eudes finit par s'échapper de cet ensorcellement en tombant amoureux de l'impétueuse et intelligente Claudine.



Peut être ne faut il pas forcément chercher la morale de cette histoire et juste se laisser aller au plaisir d'une fable amusante et distrayante.

Autant le dire tout de suite, je n’ai pas été convaincue par le premier tome de la série Beauté qui s’est avéré être une introduction trop lente et prévisible à mon goût. La jeune Morue est rejetée par tous du fait de sa laideur. Un jour qu’elle se cache dans les bois pour pleurer sur son sort, elle rencontre une fée qui lui accorde un souhait en échange de ses larmes. Morue n’hésite pas une seule seconde : elle souhaite devenir la beauté incarnée. S’en suit une série d’aventures durant lesquelles notre héroïne découvre l’ampleur de sa propre beauté et le pouvoir que cela lui donne sur les hommes. Exit les bons sentiments et la recherche de l’amour véritable, Morue souhaite désormais se servir de son physique pour monter dans l’échelle sociale. Et ce, sans se soucier des conséquences que cela peut avoir.



J’étais prête à totalement laisser tomber cette série lorsqu’un ami m’a conseillé de donner une chance aux deux derniers tomes. Et il faut l’admettre, ils se sont avérés bien plus intéressants que le précédent. Morue, devenue entre temps Beauté (ben tiens!), a désormais tout pour être heureuse. Sauf que ses mauvais penchants reprennent rapidement le dessus. Elle aime séduire, quitte à provoquer des catastrophes qui la dépassent. Le pire arrive et une guerre est déclenchée avec notre héroïne pour trophée. Et c’est là que ça devient drôle ! Après avoir minaudé pendant la majorité du premier album, Beauté reçoit la monnaie de sa pièce de la pire manière qui soit. A chaque fois que l’on pense que l’héroïne ne pouvait pas tomber plus bas, Hubert ajoute encore une couche à son malheur et on finit par s’attacher à ce personnage, malgré tous ses défauts. Le conte de fée vire donc au cauchemar pour elle et l’heure de la remise en question est inévitable dans le tome 3 qui reste pour moi le meilleur de la série. Finalement, qu’aura fait Beauté de ses atouts ?



Beauté est extrêmement moralisateur mais certaines vérités sont parfois bonnes à répéter. Comme d’habitude, le dessin du couple Kerascoët est tout simplement superbe dans sa simplicité et sa précision. De son côté, Hubert n’y va pas de main morte quant au sort de notre héroïne.
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Morue n'est plus reine, elle est la captive du roi Sanglier. Pour s'échapper elle tente de lui faire voir à quoi elle ressemble vraiment, mais celui-ci ne veut pas s'en rendre compte. Il enferme Morue et Marine dans une tour, gardée de lui seul. Pendant ce temps, Morue essaie de tendre un piège à Mab afin qu'elle lève le sort qu'elle lui a jeté.



Ce troisième et dernier tome de la saga est, pour moi, le meilleur. Morue finit par se rendre compte de ses bêtises et tente de les réparer, même si pour cela elle doit ruser. Ici, on voit que Morue a mûri, qu'elle est plus raisonnable, et (n'ayons pas peur des mots) plus intelligente. On se prend vraiment d'affection pour elle, et pour Marine qui grandit elle aussi.
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Avec le troisième tome, l'auteur clôt la série de manière assez abrupte selon moi. Alors que le récit est parsemé de scènes dures (viol, inceste, têtes coupées,...), tout est bien qui finit bien. Elle finit Reine adulée de son royaume, est presque élevée en déesse.... Bon, en poussant un peu, on se rend compte que ce n'est pas sa beauté qui lui a fait gagné le respect du peuple mais sa volonté, après toutes les épreuves qu'elle a enduré. Ce n'est qu'une fois qu'elle a réussi à faire oublié son incroyable physique qu'elle a pu vraiment devenir la souveraine. C'est donc une fin qui me laisse partagée.

Les contes de fées sont cruels, noirs, souvent glauques.

Ces histoires ont souvent été allégées et le tout puissant Disney, notamment, a changé profondément l'histoire et le final de certains contes et par là même la perception que nous en avons.

Avec cette série, Hubert et Kerascoët nous offrent un conte en trois phases qui renoue avec la tradition des contes de fées classique. C'est noir et cruel mais c'est édifiant et l'évolution du personnage principal, particulièrement recherchée et pour le moins inattendue, n'a rien à envier aux princesses des contes classiques.

Le dessin est toujours parfaitement traité et sert admirablement l'histoire.

Un sans faute!

Fin des aventures de Beauté, pauvre fermière confrontée à un mauvais sort qui lui a donné une beauté exceptionnelle. La fin du conte est très belle et optimiste !

Troisième et dernier tome de cette mini-série, « Simples mortels » conclut dignement ce petit conte de fées. Les choix scénaristiques ne sont jamais décevants même s'ils ne créent pas la surprise et les dessins nous offrent un beau jeu de couleurs.

Au final, cette trilogie nous offre un bon moment de lecture. Avis aux amateurs de contes traditionnels !

C’est avec une certaine appréhension que j’ai attaqué l’ultime volet de la série « Beauté ». La conclusion de la trilogie serait-elle à la hauteur des précédents tomes qui étaient très bons ? La réponse est oui. « Simples mortels » offre un dénouement très réussi. Ce dernier tome est en parfaite cohérence avec ce qui précède tout en renouvelant le récit. Tout au long des 3 tomes, Hubert a composé une héroïne atypique dotée d’un arc transformationnel intéressant et bien construit. Finalement, « Beauté » a un peu des allures de « Rise and Fall », le 1er tome était la lente ascension d’une moins que rien qui parvenait au sommet dans le 2ème volet. Ce 3ème épisode met en scène la chute de Morue. Mais Hubert ne se résout pas à abandonner son héroïne à un destin tragique et lui offre une rédemption, notamment grâce à sa fille.



J’ai beaucoup apprécié la lecture de cette série, plus subtile et moins anecdotique que ce qu’on pourrait penser de prime abord. Une bien jolie surprise.

Le dernier tome de Beauté ne me réconcilie pas avec cette trilogie. S'il est un peu plus stimulant et réactualise l'esprit des contes d'antan peuplés de bonnes et maléfiques fées,je n'y ai pas trouvé de réel originalité. Notre fameuse Reine de beauté,ouvre enfin les yeux sur ses égarements mais là où j'espérais une issue un peu plus féministe,elle s'en sort en utilisant son physique pour fasciner le peuple et devenir une grande souveraine. Certes elle oeuvre pour la paix,mais je n'ai pas du tout succombé au charme de Beauté.

Beauté s'est enfuie avec sa fille Marine. le Roi-Sanglier, seigneur des royaumes du Nord, veut la capturer et a tué le roi Maxence. Mais Beauté ne va pas partir bien loin et est vite rattrapée. Elle et sa fille sont désormais prisonnière du Roi-Sanglier.



Voici arrivée la fin de l'histoire de Morue qui dans ce tome va enfin atteindre une certaine sagesse. Elle se rend compte que sa beauté est plus un mauvais sort qu'un don et que la fée Mab est manipulatrice et méchante. L'intelligence et la sagesse de sa fille Marine la poussent heureusement à s'améliorer et alors que sa beauté continue à rendre les hommes complètement fous, elle trouve enfin la maturité qui lui manquait en usant de son pouvoir à bon escient.

Ce dernier volume est toujours aussi agréable à lire, les couleurs et les dessins toujours vifs et chaloupés. Mais l'ambiance est beaucoup plus sombre, voire parfois violente avec des scènes de viol qui se devinent plus qu'elles ne s'imposent au lecteur. Morue, dans ce dernier volume, touche au désespoir. Peut-être une souffrance nécessaire pour enfin cesser d'être égoïste et irresponsable... Petite déception : la fin m'a parue trop rapide et des questions sur les fées demeurent...

Mais au final, quelle morale ? Sans doute que l'intelligence (de Marine) alliée à la beauté (de Morue) sont des armes redoutables.

Une trilogie à découvrir !

Plus sombre et mystique que les précédents, Simples mortels s'affirme comme une petite merveille qui referme avec panache ce triptyque digne des plus beaux mythes.
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Plus que jamais, le don de la beauté suprême est un cadeau empoisonné pour Morue/Beauté. Avec sa fille, elle s'est échappée, mais elle est dénoncée et le Roi-Sanglier la reprend et l'offre à la reine, pour mieux l'avoir à l'oeil et s'en repaître. Evidemment, cela mécontente la reine.



Pendant ce temps, Eudes et Claudine organise la résistance. Mais Eudes ne pense qu'à Beauté, alors que Claudine voudrait Eudes pour elle toute seule. La beauté de Beauté emm... tout le monde, quoi !



Beauté, aidée de Marine sa fille, va ourdir un plan afin de sortir du donjon où le Roi-Sanglier la tient enfermée.



J'ai regretté d'être arrivé au terme de ce conte de fées revisité. C'est un réel ravissement en ce qui me concerne. L'ensemble des éléments constitutifs des contes de mon enfance sont là, réagencés. Et même la morale (qui n'est pas réellement présentée comme telle) rentre parfaitement dans l'ensemble.

« Tout c’est écroulé autour de Beauté. »

De son ancienne vie il ne lui reste que sa fille Marine et le don trop lourd à porter que lui a accordé la fée Mab : la beauté aux yeux des hommes.

Dans ce T3 d’un conte de fée de bout en bout caustique et décalé, nous découvrons comment la reine déchue va tenter de rompre le sort qui ne cesse de l’empêcher de vivre comme une femme et une mère normale.

Les batailles seront encore nombreuses mais la morale sera sauve, car comme dans tous les contes de fée, même ceux pour les adultes, tout est bien qui finit bien.

3 albums à découvrir et apprécier sans modération.

Simples mortels clôt en beauté une trilogie tout simplement superbe.

Nous avons connue Morue pauvre petite poissonnière, nous l'avons connue devenue Beauté par la grâce d'une fée, et reine du Sud, et la voici désormais veuve, en fuite dans un royaume en ruine, écrasé par le royaume du Nord.

Tout comme dans les deux premiers tomes, sa beauté surnaturelle est un fardeau, transformant les hommes qui la croisent en des sauvages emplis du désir de possession et le Roi Sanglier lui aussi finira fou, comme le malheureux époux de Beauté avant lui.



Si ses caprices irresponsables de femme fatale, à la fois naïve et égocentrique, dans le tome précédent rendaient le personnage insupportable, le tome 3 fait enfin ouvrir les yeux à Morue/Beauté, qui ne veut plus qu'une chose: se débarrasser du don des fées!



De nouveau, le dessin et le scénario s'allient à merveille pour un conte cruel et finement tourné, qui prend souvent le contre-pied des idées reçues et se lit et se relit avec bonheur.

Les contes de fée se doivent de terminer par cette phrase: "Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants."



Ici, ce conte de fée est un peu particulier: ce troisième et dernier tome de l'histoire de Beauté nous fait beaucoup réfléchir.



La beauté peut être un don si il est couplé à une autre qualité: l’intelligence. Beauté possède la beauté mais pas l’intelligence, enfin pas celle qui porte la beauté au firmament! Mais cela s'apprend et Marine, sa fille, va lui permettre de remédier à ce défaut.

Il n'est nul besoin d'en dire plus. Lisez cette bande dessinée et vous aurez le fin mot de l'histoire.



Ce troisième tome est ,comme les deux autres, un véritable régal!!!

Une belle fin pour cette superbe trilogie qui fait réfléchir aux contes de fées.

La belle Morue continue à se débattre avec les tragédies que sème sa beauté. Accompagnée de sa fille, elle tente d'arrêter cette malédiction qui menace de détruire le monde.

Un clap de fin !

Ce troisième et dernier chapitre clôt en beauté cette série de trois tomes.

Si le premier épisode m'avait semblé un peu long, le second et ce dernier tome remontent le niveau.

Je retrouve bien ici le ton décalé d'Hubert.



Beauté maintenant complètement convaincue de la dangerosité de ses charmes va tout tenter, dans ce dernier chapitre, pour réparer les torts qu'elle a causés.



Le scénario prend des chemins détournés, très intéressants et inattendus et ça c'est très agréable.



Mon avis



J'ai beaucoup aimé ce dernier tome.

Il reprend bien évidemment la trame de fond, à savoir que la beauté fait fondre n'importe quel homme. Tous vraiment ?

Mais, les rebondissements sont surprenants. Et le résultat à la hauteur de mes attentes de lectrice au commencement de la série. Et oui, j'avais lu peau d'homme quelques temps avant ! Bref, une bonne série, même si elle aurait pu être raccourcie légèrement !

Conclusion conforme à ce que j'attendais de la série de 3 tomes...

Cette fois on en apprend plus sur l'univers des fées ...et leurs petits travers! Morue n'en finit plus de souffrir de son don, il est temps d'en finir, d'une manière ou d'une autre! C'est parfois (souvent) cruel, mais certains souhaits peuvent se retourner contre soi. Beauté est la parfaite représentation de l'apparence et de ses dérives! à découvrir...

Le troisième et dernier tome de Beauté revêt une dimension beaucoup plus sombre.



Après avoir kidnappé Beauté, le roi-sanglier place la jeune femme au service de la reine afin de pouvoir abuser d'elle quand il le souhaite.

Eudes et Claudine forment quant à eux un duo inattendu. En toile de fond, la rivalité entre les fées Mab et Mara est évoquée. Je pensais cependant que l'auteur développerait un peu plus cet aspect.



Dans ce tome, le personnage de Morue a acquis une certaine maturité. Elle veut se montrer à la hauteur pour sa fille Marine, une enfant très intelligente.



On est beaucoup moins dans le comique de situation dans ce troisième volet, notamment en raison des violences sexuelles dont est victime le personnage principal.



J'ai suivi la suite de cette histoire avec intérêt. Je n'ai pas été éblouie par cette série (il m'a manqué quelque chose), mais j'ai passé un bon moment de lecture. Personnellement, j'ai trouvé ce récit plutôt original dans l'ensemble.