Si vous voulez être surpris, lire quelque chose de différent… alors ce livre est fait pour vous.
J’ai été intriguée par le résumé et la couverture, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Mais en voyant passer des commentaires plutôt positifs sur l’histoire, j’ai décidé de me laisser tenter ! Et j’ai bien fait.
Bien évidemment, il faut se préparer à lire quelque chose de différent, car le format n’est pas conventionnel.
Kirikoustra nous pousse à nous interroger, nous questionner sur la société actuelle, sur les valeurs ancestrales, sur ce que nous faisons du monde actuel.
Voici quelques thèmes abordés, sans trop en dévoiler : le besoin de se retirer du monde pour voyager « en soi », l’égocentrisme, la liberté, le renouveau du monde, son évolution, l’égalité homme/femme…
On retient des points essentiels, des éléments sur lesquels nous devons nous interroger :
- On a besoin du monde et le monde a besoin de nous
- Il faut penser à sa vie et non pas seulement à la vie
- Il faut assumer sa différence, ne pas en avoir honte
- Il faut être fier d’être devenu… et non pas d’être (ce que mère nature nous a donné)
J’ai beaucoup aimé les intermèdes qui sont centrés sur la société actuelle et ses dérives : l’égoïsme, ignorer les autres, le féminisme… C’est criant de vérité !
L’auteur nous amène à penser, tout simplement, à voir au-delà de notre vie, nous présentant des situations du quotidien, comme celle des transports en commun, et en nous la montrant sous un angle différent. Et alors, on se rend compte de notre égoïsme quotidien ! Il nous parle aussi des attentats et de la différence de médiatisation entre un attentat survenu en France ou aux Etats-Unis et dans un autre pays, comme un pays arabe. J’ai trouvé ces intermèdes vraiment intéressants !
En bref, ce petit livre se lit en moins d’une heure, mais cela n’enlève rien à la qualité de son contenu.
C’est une lecture peu banale, qui nous pousse à réfléchir sur la vie, ses fondements, la société, les dérives de l’Homme.
Je vous livre un passage que j’ai bien aimé : « Que les trésors de ce monde soient la propriété du plus grand nombre, mais que la jouissance reste acquise à une infime poignée d’entre vous. » p41
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