Avec Kirikoustra,
être ou ne pas être, telle est la question !
AVIS PARTAGÉ
J’ai adoré la partie « conte philosophique et initiatique «
Je n’ai pas aimé la partie « chroniques de notre société »
Chronique Pressée :
En un mot :
∼ Entre Kirikou et Zarathoustra, l’enfant et l’homme réunis ∼
En une phrase :
∼ Une pensée qui se laisse aller au fil de la plume, qui nous raconte des fables et nous initient à une réflexion sur nous-mêmes, nous-mêmes au milieu des autres, sur ce que nous étions et ce que l’on devient ∼
Sur le style :
∼ Pensées décousues, « à sauts et à gambades », libres, grandissantes et parfois embrouillées ∼
Sur la construction :
∼ Un conte philosophique interrompu à plusieurs reprises par des chroniques sur notre société, des sortes de ponts reliant les étapes du voyage de Kirikoustra.
(je n’ai pas aimé ces ponts-lieux communs, sans poésie, sans éloquence, sans fable, sans symbole ; contrairement au voyage poétique, intime et philosophique de Kirikoustra) ∼
Quelques passages à retenir :
« Mais qu’importe, il la [la plume] laisserait vivre, car Kirikoustra était de ceux qui laissaient vivre. »
« On finit tous par se perdre, pensait-il, plus ou moins vite, partiellement ou totalement, consciemment ou pas, mais tout le monde se perd. Certains disent prendre quelque temps pour se retrouver, mais illusoire que cela, car seules les choses égarées se retrouvent.
Mais de ce qui est perdu, de ce qui est perdu seul restera ce qu’on aura retrouvé au final.«
« Je vais donc écrire pour ne jamais essayer d’être ce que Kirikoustra a été, et me voilà devenir Kirikoustra ! »
« Soyons fiers d’être devenus, non pas simplement d’être et voilà notre aveugle non plus fier d’être né aveugle, mais fier d’avoir réussi à vivre avec sa cécité. »
Les bémols :
- Interruption du conte philosophique par des « Intermèdes » correspondant à des chroniques sur notre société moderne, moins éloquentes, moins édifiantes (on n’en avait pas besoin pour faire le lien avec le présent)
- Récit décousu où le fil invisible manque par moment (accentué par les intermèdes qui sortent le lecteur du conte)
Les coups de coeur :
- De très belles phrases et pensées !
- Une véritable réflexion sur la pensée et le monde, sur notre place dans le monde !
- Des fables très parlantes (ma préféré étant celle de Cervus et Corpus) !
- Un hommage réussi au conte philosophique Ainsi parlait Zarathoustra
- La force réunie de l’enfance et de l’homme
- Symbolisme fort du « personnage » de la plume
*** Remerciements ! ***
Je remercie infiniment l’auteur Kirikoustra de m’avoir proposé en SP numérique ce livre premier philosophique et original que j’ai trouvé riche et intéressant !
Lien :
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