Elle est native de l'arrondissement de Yamashina, à Kyoto.
Koyoshi de Kyoto raconte le long et difficile chemin qu’elle suit avec patience, et enthousiasme, pour devenir geisha dans "Maiko".
Découvrant avec passion la danse traditionnelle "mai" vers l'âge de sept ans, elle intègre une okaya à partir de sa quatrième année de collège. Ainsi débute son apprentissage pour devenir maiko dans le hanamachi de Gion.
On appelle tsuma la partie du kimono qui va de la ceinture au bas de la traîne, et quand nous marchons dans la rue, nous tenons de la main gauche le tsuma afin que le kimono ne traîne pas. Ce geste, qui est appelé "prendre le tsuma", ferme le kimono de manière à faire obstacle aux mains masculines. On dit que prendre le tsuma souligne le fait que "nous faisons commerce d'art, mais point de notre corps".
En ce qui concerne le maquillage, la première année on met du rouge juste sur la lèvre inférieure pour que cela dessine une mignonne petite bouche.
On trace sobrement les sourcils et au début on n'utilise pas de noir, les traits ressortent trop distinctement et on n'a pas l'air d'une maiko débutante.