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Critiques de Mathou (474)
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La remplaçante

Ouin ouiiiinn! J'veux mes tétines, j'ai faim!

Après le coup de foudre entre Marketa et Clovis, dans une soirée, le conte de fées s'achève par...la naissance de Zoé !





Ah! J'ai traduit pour vous les pleurs de Zoé, le bébé !

-Ouin ouin, j'étais au chaud, on me jette dehors et en plus on me claque les fesses!





Un accouchement douloureux, une sage femme peu aimable.

Quelle maman, épuisée et le corps déformé, n'a pas pensé à rendre le bébé? Et à trouver une remplaçante qui serait une meilleure mère? La tétée est douloureuse pour ses seins.

Dénoncez vous!





-Ouin-ouin. J'ai open bar pendant la nuit, et tu crois que je ne vais pas en profiter? Slurp slurp...





Clovis va reprendre le travail et Marketa va se retrouver seule, face au "post-partum"... Contractions, dérichures, seins débordants, ça va de mal...en pis.

Où est ce fameux instinct de mère ? Ce n'est pas livré, avec le bébé ?





-Ouin ouin.

Il paraît qu'il y a des bébés qui ne font pas pipi quand on change ses couches? Moi, j'en profite... Et puis, faut pas me tripoter.





Pauvre Marketa, qui dort quand elle peut. Qui somnole parfois, et se réveille souvent.

-Ouin ouin. C'est dur dur, ma maman ronfle. C'est décidé, je vais faire chambre à part!





"Ceux qui disent dormir comme un bébé, n'en ont pas! "Léo J.Burke.
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Peurs bleues

Mathou a peur de beaucoup de choses et est bourrée d'angoisses, des petites, des grandes, des bien réelles, des délirantes... La peur de mourir, des monstres, d'être enfermée, des voitures, des avions, du noir, des miroirs, de dire non, de la surchauffe, que sa fille la quitte, du regard des autres, de déranger... Au quotidien, évidemment, ça peut devenir gênant, invivable, ingérable, aussi bien pour elle que pour son entourage.



En publiant cet album, elle aura, au moins, fait face à l'une d'elle, le regard des autres, puisqu'elle expose ici toutes ses angoisses, ses peurs, ses paniques. Si elle ne propose aucune solution (après tout, il revient à tout un chacun d'en connaître l'origine et tenter d'y remédier), elle va, néanmoins, rassurer ceux qui se reconnaîtront en elle.

Si les premières pages laissent un sentiment trop personnel, les planches suivantes se veulent plus drôles, plus anecdotiques, plus fraîches.

Graphiquement, Mathou, de son trait léger et arrondi et ses planches tout de bleu vêtues, se révèlent efficaces et pleines de vie.
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Et puis Colette

Il fallait des dessins de style enfantin et de jolies couleurs vives pour égayer cette BD qui aborde le thème du deuil d’une jeune femme qui vient de perdre sa sœur et qui se retrouve avec sa nièce de 7 ans sur les bras, sans l’avoir désiré.

Comment accepter de chambouler toute sa vie du jour au lendemain ?

Anouk a la trentaine, elle vit à Paris où elle travaille comme bibliothécaire et se retrouve forcée de s’occuper d’une enfant qu’elle ne connait pas.

Comment décider si vite si on est d’accord pour chambouler son quotidien, si le sens du devoir doit se placer au-dessus de sa propre qualité de vie, si les décisions d’un mort doivent primer sur nos propres envies ?

J’ai bien aimé cette BD qui ne s’appesantît pas sur le chagrin mais axe tout sur le futur et sur la relation naissante entre Anouk et la petite Colette, deux personnes qui vont s’apprivoiser peu à peu.

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Et puis Colette

Une petite douceur littéraire à découvrir en cas d’une petite baisse de moral ! Cette bande dessinée fait du bien et, malgré le sujet, redonne le sourire. Pour ma part, j’ai été émue par Anouk, cette bibliothécaire parisienne qui va perdre sa sœur Zoé. Comme si cette étape n’était pas assez difficile à surmonter, elle va apprendre que la défunte lui confie sa fille : la petite Colette. Le hic, c’est que l’enfant habite loin de la capitale et que notre héroïne n’imaginait pas sa vie avec des enfants ! On comprend ses craintes qui sont assez bien exprimées que ce soit dans les dialogues ou à travers certaines scènes. Et pourtant, la bambine est un véritable rayon de soleil : vive, intelligente, drôle, pétillante… mais le cœur à vif ! Elle est très mignonne.



Cette histoire touchante n’échappe malheureusement pas à plusieurs clichés… De plus, on peut affirmer sans mal que l’intrigue est à la fois facile et prévisible néanmoins, cela fait du bien. Voir ces deux demoiselles s’apprivoiser est attendrissant. En outre, on ne s’attarde pas directement sur le deuil, mais les répercutions et la reconstruction. C’est bien ce qui va arriver à nos deux personnages principaux : d’un drame va naître un tout nouveau départ… On regrettera le dessin pas toujours très joli, mais c’est une question de goût (j’ai d’ailleurs aimé le style de Mathou dans d’autres titres…). L’essentiel est que les auteurs arrivent à susciter plusieurs émotions à travers certaines scènes et c’est bien le cas ici. Une BD pleine de bons sentiments qui met en scène des protagonistes qui avancent malgré la douleur et la peur de l’inconnu.
Lien : https://lespagesquitournent...
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À volonté : Tu t'es vue quand tu manges ?

Avant, on était gros et on le vivait plus ou moins bien, on assumait ou non son corps, on encaissait ou non des réflexions venant d’inconnus, de ses proches, du corps médical ou professionnel, mais désormais, on a inventé la grossophobie et ça permet de vendre des livres sur un sujet qui n’intéressait personne, hormis les gros eux-mêmes.

Je trouve dommage qu’il faille qu’un sujet soit à la mode pour faire parler de lui.

Cette bande dessinée permet à deux femmes, Mathou et Mademoiselle Caroline, de s’exprimer sur ce qu’elles ressentent face à la société et aux regards des autres sur leurs corps.

La nourriture est à la fois un plaisir et une source de culpabilité et de grande souffrance pour ces femmes qui jamais ne se font plaisir, tant le regard des autres sur leur corps et leur vie leur pèsent, car beaucoup de gens se croient autorisés à faire des commentaires désagréables sur leurs poids, alors qu’ils ne les connaissent même pas, mais le surpoids est encore perçu comme quelque chose de négatif, de dégradant, qui montre que la personne est faible, sans volonté, bref, tout un tas de clichés qui ont la vie dure.

Cette bande dessinée ne prétend pas apporter de solutions, ni face au surpoids, ni face aux préjugés ou aux propos déplacés, mais elle permet de donner la parole à deux femmes et de peut-être aider d’autres personnes à prendre conscience que leur corps n’est d’une partie de ce qu’ils sont et qu’un corps qui ne correspond pas aux normes de la société ne fait pas de vous une mauvaise personne.

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Et puis Colette

Il y a quelques mois, j'ai assisté à une rencontre avec Mathou, l'illustratrice de cette bande-dessinée, et ça m'a donné envie de la lire. L'occasion s'est présentée lorsque je l'ai vue parmi les livres en présentation à la médiathèque.



L'histoire, c'est celle d'Anouk, une femme d'une trentaine d'années qui vit à Paris et travaille dans une bibliothèque. Son quotidien va être bouleversé lorsqu'elle va apprendre le décès de sa soeur, Zoé, qu'elle n'a pas vue depuis des années... mais qui l'a inscrite comme étant tutrice de sa fille. Anouk va faire la rencontre de sa nièce qu'elle ne connait pas, une enfant de sept ans : Colette. Cette dernière va lui apprendre certaines choses, notamment à l'apprivoiser...



De prime abord, avec un tel résumé, on pourrait s'attendre à une intrigue assez triste mais il n'en est rien ! La scénariste, Sophie Henrionnet, a construit des personnages sensibles et attachants, mais qui sauront également nous faire rire. Malgré le décès de la mère de Colette, le ton reste plutôt léger... C'est probablement aussi grâce à Mathou qui a réussi à faire des illustrations un peu enfantines, rondes et colorées et qui apportent beaucoup de gaité à cet ouvrage.



Pour conclure, c'est une bande-dessinée drôle, légère mais qui aborde tout de même des thématiques importantes (la mort, l'adoption d'un enfant, et même le fait de vouloir rester célibataire...) sans pour autant être dramatique. J'ai trouvé que les problèmes étaient un peu trop facilement résolus, mais c'est une chouette lecture qui fait du bien !
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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À volonté : Tu t'es vue quand tu manges ?

On ne va pas avoir votre taille en rayon. », « T’as de la chance d’être grosse, au moins t’existes. » Tu as passé tes vacances en graisse?… Les journées de Mathou et Mademoiselle Caroline sont remplies de ces petites phrases, certes parfois anodines mais toujours assassines à propos de leur poids



N'en pouvant plus de ces moqueries, et clichés contre les personnes de forte corpulence ( clichés que la récente émission de M.6 a réactivé), la piquante autrice de BD Mathou , qu'on aime bien à Baz'art et sa complice de régime Mademoiselle Caroline ont décidé ensemble de réunir dans une BD réalisée à 4 mains.



A volonté, tu t’es vu quand tu manges ? », publié aux éditions Delcourt retrace donc toujours avec une dérision qui en fait tout le sel(!) le parcours du combattant de ceux et celles qui ne font pas une taille 36 et nous montre en évitant tout manichéisme à quel point la grossophobie suit les personnes en surpoids partout où elles vont.



Arborant en préface une observation fine et intelligente de Gabrielle Deydier qui a raconté son parcours dans le livre « On ne naît pas grosse » et dans le film « On achève bien les gros », cette BD qui recentre une journée les moqueries et parcours du combattant de ces deux copines de régime afin de montrer aux lecteurs comment ces regards en coin et phrases pas si anecdotiques que cela peuvent être mal percues par les personnes concernées et leur pourrir totalement la vie



On prend énormément de plaisir aux traits de crayon et l’humour et aux situations pleines de vérité de Mathou et de Mademoiselle Caroline !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Voir la coupette à moitié pleine

Ancienne élève de Sciences-Po, Mathou a opéré un virage progressif vers ses premiers amours l'illustration en créant et administrant un blog d'humeurs depuis maintenant 10 ans Crayon d'humeur.

Ici dans son nouvel recueil, Mathon nous parle de positive attitude et réunit un ensemble de dessins qu'elle a publié sur son blog depuis 2016.

Les illustrations de Mathou- croquant des personnages en rondeur et des couleurs vives - mélange avec bonheur humour et tendresse !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Les wonderwomen aussi mettent une culotte g..

Une lecture détente, cela fait un moment que je n'ai pas lu de bande dessinée et connaissant Mathou de nom je n'ai pas hésité sur le choix de celle-ci.



Les planches sont courtes mais j'aime beaucoup le dessin et cet ouvrage se découpe en quatre catégories ou chaque femme peut se reconnaître, une lecture qui fait du bien dans le contexte actuelle et qui fait sourire le temps de faire défiler les pages.



Le couple y est bien dépeint ainsi que la famille dans la dernière partie, des dessins haut en couleur et une Mathou sans complexe que nous suivons avec plaisir dans les différentes situations.



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Et puis Colette

C'est l'avis de LePamplemousse qui m'a rappelé que j'avais moi aussi lu ce roman graphique. Aïe...Car si son avis m'a rappelé que je l'avais lu, c'est que je l'ai déjà oublié.



Ce qui m'a attiré vers ce livre ? La couverture avec des étagères de livres :))) et le dessin qui ne laissait pas présager du sujet abordé.



Alors, oui, j'avais en effet oublié ce roman graphique. Pourtant il est touchant et émouvant. On y parle de deuil, de relation familiale compliquée...mais, sur ce sujet, j'ai plutôt gardé en tête le film "Le goût de la vie" avec Catherine Zeta-Jones. Alors, j'ai ressenti comme un manque d'originalité (bien que les histoires et les situations soient en partie différentes.). Une impression aussi que les choses s'arrangeaient trop bien, trop vite. (bon d'accord, dans le film aussi ^_^). Mais tout est une question de moment !



Maintenant, je n'ai pas détesté, mais j'ai quand même vite oublié.

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La remplaçante

Dessins agréables à regarder tandis que je ne suis pas sentie concernée par cette jeune maman en dépression post-partum. J'ai trouvé qu'il y avait trop d'insistance sur le négatif. À lire par celles qui se sentent concernées, plombant pour les autres.
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À volonté : Tu t'es vue quand tu manges ?

Une BD agréable à lire sur un thème essentiel : la grossophobie et comment la société par des images, des mots et des comportements pousse au régime de maigreur mais certains passages m'ont fait tiquer.

Ici abordée par l'humour.

Après les habitués des auteures retrouveront un peu toujours la même chose qu'elles abordent dans leurs œuvres respectives.
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La remplaçante

Marketa est amoureuse, puis belle-mère, puis enceinte, puis maman, et ce n'est pas si simple, même quand tout se "passe bien".



Sophie Adriansen et Mathou nous proposent un album autour du post-partum. Les dessins sont simples, dans le style des dessins de presse ; le thème l'est un peu moins : comment décrire le cataclysme de la naissance puis de la maternité ? Elles ont choisi de s'inspirer de leurs propres expériences. Elles ont réussi à traiter ce thème de façon personnelle, intelligente et sociétale. Beaucoup de clichés sont mis à terre, les injonctions et les contradictions qui assaillent les jeunes mamans sont omniprésentes (et critiquées sans être attaquées).



Je le conseille aux femmes souhaitant devenir maman, pour les avertir et les aider à appréhender l'état de "jeune maman". Je le conseille aussi aux mamans et aux papas, pour se remémorer des souvenirs plus ou moins joyeux, prendre du recul sur cette étape cruciale du post-partum. Et je le conseille à toutes les personnes en lien avec des nourrissons et enfants : soit pour déculpabiliser, soit pour alerter sur les affres de la primi-parentalité !
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Filgoude





Detox, Yoga, méditation... Mathou a testé pour vous et elle en est revenue.



Une chouette lecture avec un petit bémol.



le bon :

J'ai adoré Mathou, sa personnalité, attachante et émouvante, ses failles et son caractère bien trempé, la façon dont elle plonge dans le piège tendu mais pas trop quand même !

J'ai lu avec gourmandise ce journal piquant où elle dézingue gentiment toutes ces promesses souvent creuses et prêtes à l'emploi, la manière dont elle prend du recul par rapport à ces solutions miracles dans lesquelles il m'est arrivé de plonger avec avidité, pigeon volontaire, cobaye consentant.

Bien sûr, je sais que tout n'est pas à jeter, et que certains y trouveront une aide précieuse et du réconfort et c'est déjà très bien.

L'essentiel comme toujours, c'est de rester lucide.





Le moins bon :

Pas trop fan par contre du biais idéologique un peu lourdingue suivant lequel les deux grands méchants bouc-émissaires, capitalisme&patriarcat, seraient à l'origine de toute cette mouvance. le sujet est me semble-t-il bien plus trivial et vieux comme le monde : des gens cherchent à gagner des sous, certains le font de bonne foi, avec éthique et conscience, d'autres sont justes des escrocs sans scrupules (il n'y a qu'à voir la quantité de gourous improvisés sur les RS qui exploitent notre soif d'aller-mieux et notre désir de vivre bien.)

Bref, il y a des personnes plus ou moins bien intentionnées qui flairent l'air du temps, les souhaits du public/les envies du consommateur et s'y adaptent.

C'est le jeu, à nous d'être plus malins et de ne pas tomber dans le(s) panneau(x), d'armer notre sens critique et d'aiguiser notre perspicacité.

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Les wonderwomen aussi mettent une culotte g..

Je remercie énormément les éditions Kennes pour m'avoir permis de lire, via net galley, l'ouvrage de Mathou : Les wonder women aussi mettent une culotte gainante.

Aussitôt téléchargé, aussitôt dévoré :) Et je vous avoue avoir adoré ma lecture, surtout après une journée de boulot où j'ai passé mon temps à courir.

Cette bande dessinée est composée de 144 pages de dessins qui font du bien : aucune solution pour devenir une femme parfaite mais mille et unes situations humoristiques pour voir le verre à moitié plein dans chaque petit moment de notre quotidien.

Qu'est ce que j'ai rit :)

Nous découvrons Mathou, son mari et leur fille. Elle nous souhaite Bienvenue avant de nous emmener avec elle dans son univers.

Il y a quatre parties :

Y a pas de mal à se faire du bien.

Ce sont des pastilles sur toutes les bonnes choses qu'on ne peut pas forcément manger ou boire car ce n'est pas bon pour la santé. Elle parle aussi de la grande illusion entre la vrai vie et la vie montrée sur les réseaux sociaux, qu'elle compare avec les pubs Mac Do.

J'ai adoré la deuxième pastille : Ma bonne humeur est proportionnelle à la taille de mon cul (et là tu vois, je vais très bien). Et les autres pastilles sont tous du même genre, ce qui m'a bien détendue :)

Girly mais pas trop.

Je me suis retrouvé dans certaines pastilles, par exemple quand elle entre dans une parfumerie et n'arrive pas à dire non. Résultat, elle ressort avec trop de choses ou alors elle sent trop fort car elle n'a pas su dire non à la personne qui voulait la parfumer.

C'est criant de vérité, c'est drôle et cette seconde partie m'a elle aussi fait beaucoup rire.

Comment tu m'aimes ?

Cette troisième partie nous parle de l'amour, du vrai, de celui où on dit à son amoureux : Je t'aimes plus que le chocolat... Si c'est pas de l'amour, du VRAI ça !

Mathou croque des scènes de la vie quotidienne avec brio et là encore j'ai beaucoup rit. Par exemple quand l'amoureux est malade.. enfin légèrement enrhumé.. ou près à mourir lol

A la fin de la troisième partie, elle est enceinte et ça m'a fait sourire plus d'une fois.

Les dessins du mercredi (avec ou sans raviolis) regroupent eux la vie de maman, ce sont plein de pastille qui feront sourire les mamans. Car on se retrouve un peu (beaucoup) dans ses tranches de vie.

Je pense que vous l'aurez compris, j'ai adoré ma lecture. Cela m'a permis de me changer les idées et même si je suis toujours fatiguée, j'ai le sourire aux lèvres :)

Je connais Mathou pour suivre sa page facebook Crayon d'humeur, et j'apprécie son humour, les traits de ses dessins. Logique donc que je ne sois pas déçue par cet ouvrage :)

Ma note ?? Un énorme 5 étoiles, évidemment ;)
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Et puis Colette

Un roman graphique avec une couverture couverte de livres, un petit côté naïf et puis ..... Ces regards qui se croisent.... Repérer il y a un an et enfin disponible dans ma bibliothèque......



Une histoire de rencontre entre deux solitudes, celle d'une adulte en mal de sens à sa vie et celle d'une enfant que les événements vont faire cohabiter et unir. Deux solitudes faites l'une pour l'autre, quand dans la tristesse et la déprime apparaît une petite flamme. Des dessins doux pour un scénario assez convenu et prévisible mais qu'importe....



Réussir à faire à partir de thèmes assez sombres comme le deuil, la perte d'un être cher, un récit doux et plein de tendresse avec quelques pointes d'humour c'est ce que réalisent  Sophie Henrionnet et Mathou dans ce roman graphique. Les dessins sont assez enfantins, naïfs et "collent" parfaitement au scénario, sans compter les bulles manuscrites...



Et Colette, cette charmante fillette de 7 ans, bien plus adulte parfois que sa tante, Anouk, cette trentenaire un peu déboussolée, parlant à ses peluches (n'ayant pas d'autres interlocuteurs pour déverser toutes ses frustrations, interrogations) et qui va lui montrer le chemin à prendre pour être heureuses, toutes les deux.



On le sait bien ensemble on est plus fort !
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Et puis Colette

Assez curieuse de cette couverture et de ce titre qui je ne sais pourquoi m'a rappelée le "Et puis Paulette" de Barbara CONSTANTINE, je me suis lancée.

Et bien ce fut une lecture très agréable sur un thème pourtant complexe et qui prête peu à sourire : le deuil d'une soeur et la cohabitation forcée entre une tante indépendante et une nièce en deuil de sa maman. Elles vont apprendre à se reconstruire ensemble.

Les graphismes très naïfs et colorés accompagnent à merveille la narration et l'adoucissent délicatement.

On s'attache aux deux personnages principaux qui vont s'apprivoiser tout au long du récit. Les mécanismes psychologiques sont très justement montrés, tout comme les liens familiaux et amicaux, ainsi que la lourdeur des procédures administratives et le pas qu'elles peuvent prendre sur la vie quotidienne.

Une lecture instructive et une belle tranche de vie et d'amour filial.
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Tout plaquer et aller prendre un bain

Ancienne élève de Sciences-Po, Mathou a opéré un virage progressif vers ses premiers amours l'illustration en créant et administrant un blog d'humeurs depuis maintenant 10 ans Crayon d'humeur.



Les dessins de cette illustratrice de talent circulent de plus en plus sur les réseaux sociaux et touchent visiblement bien plus une cible féminine que masculine. Il faut dire que ses dessins plein de rondeur et de fraicheur et de bonne humeur ressemblent pas mal à ce qu'on voit dans les magazines féminins.



En 2016, Mathou franchit le cap de l'édition quand la jeune maison d'édition Monsieur Popcorn publie son premier album. Les Wonderwomen aussi mettent une culotte gainante qui connait un beau succès avant d'enchainer avec ce second : Tout plaquer et aller prendre un bain, qui résume parfaitement l'esprit véhiculé par l'auteur.



Comme le titre l'indique on est ici dans une approche totalement "delermienne", mais plus Philippe que Vincent avec cette envie de cultiver les petits bonheurs les plus simples que le quotidien nous réserve : prendre un bain chaud, boire un thé, écouter de la musique, humer l'odeur du café le matin, un délicieux repas, un beau ciel bleu, un bon livre, tous ces moments qui n'appartiennent qu'à nous et qui nous font du bien.



Bref, on est très proche de la petite gorgée de bières et autres petits plaisirs minuscules. toute cette philosophie très carpe diem qui est certainement salutaire dans notre monde actuel si speedé et où on ne prend plus le temps d'apprécier le moindre petit bonheur, mais personnellement j'avoue y être finalement, je le déplore, mais c'est ainsi, y être assez peu sensible.



Tel quel, sans aucune ironie ou ton un peu grinçant, les petits bonheurs présentés par Mathou apparaissent mignons tout pleins mais cet inventaire présenté sans aucun souci de narration donne l'impression à la longue d'être un peu trop gentillet, voire mièvre.



Une planche une image pour un petit bonheur, le procédé est intéressant au départ et se savoure comme une petite confiserie qui fond dans la bouche, mais reconnaissons que ce concept passe difficilement la rampe de l'album entier : il manque vraiment de contenu, d'analyse et de développement pour convaincre totalement hélas...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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La remplaçante

Ce livre a le mérite d'évoquer un sujet tabou dans notre société : la dépression post-partum. Marketa vit une belle histoire d'amour avec Clovis déjà père de deux filles. Mais après une fin de grossesse etun accouchement très difficile, elle vit de nombreuses angoisses et sombre dans la dépression pendant plusieurs mois, ne trouvant pas ses marques et ayant peur de mal faire. Mais du temps et le soutien de ses proches lui permettra de remonter la pente. Une bande-dessinée très intéressante.
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Peurs bleues

Depuis quelques temps, la bibliothèque de ma petite ville propose des livres emballés avec quelques indices notés sur l'emballage. C'est à partir de ces indices que je me suis lancée dans cette lecture, j'aime bien l'idée!

Mathilde, dite Mathou, nous parle de ces peurs. Les petites, celles que nous connaissons tous, la peur de l'ascenseur, des araignées, de l'avion, etc... c'est amusant, mais très vite j'ai eu peur moi-même que cette liste ne devienne lassante at anecdotique. Judicieusement, Mathou aborde alors des peurs plus pernicieuses, plus silencieuses aussi, celles dont on ne parle pas sauf à un psy, qu'on ne partage pas et que peut-être on ne s'avouera pas même à nous-même. Je cite: la peur du jour où sa fille la quittera, la peur de dire non, la peur du regard des autres.

A travers des illustrations humoristiques de ces situations, Mathou aborde ces peurs inexprimables avec justesse et sensibilité, et je suis passée de l'amusement à la réflexion sur ce que ça éveillait en moi.

Parfois intervient un double de l'auteure qui va prendre les choses en main avec bienveillance, pour, arrivé à la fin, passer des messages positifs sur ces sensations négatives.

Je n'ai jamais trop cherché à lire ce type de livres qui enseignent le bien-être, ,n'empêche il m'a fait du bien.
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