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Citations de Sara Agnès L. (166)


Autant l’avouer, je ne pense qu’à ça depuis qu’elle promène ses seins sous mon nez. Si je n’étais pas aussi idiot, je les prendrais entre mes mains et je repousserais ce tissu qui les masque à ma vue. J’ai l’impression que ça fait une éternité que je n’ai pas vu un corps de femme.
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Je savoure ses gestes, ses coups de peigne, ses petits coups de ciseaux derrière ma nuque, puis de chaque côté de ma tête. Je n’ouvre les yeux qu’au moment où elle se plante devant moi, sa jambe entre les miennes, pour poursuivre sa tâche correctement. Je dévore sa poitrine du regard, bien coincée dans cette robe bleue. D’ici, je vois qu’elle ne porte aucun soutien-gorge, car le vêtement, élastique, la comprime parfaitement. Le tout étant soutenu par deux bretelles toutes fines. Si fines qu’en deux mouvements, je pourrais les arracher.
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Il y a une éternité que mon corps n’a pas eu d’érection. Pendant que je commence à me détendre sous l’eau chaude, je savoure les prémices d’un orgasme que je compte bien ressentir totalement, cette fois. Je pose une main sur le mur pour y prendre appui pendant que je m’active plus vite. Je songe à la poitrine de Lily que je n’ai pas vue.
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Qu’est-ce que la réalité ? Une vie sans Jeanne et sans mon fils ? Je n’en veux pas. Je préfère boire à vomir mes tripes. Somnoler sur un passé heureux. Toutes ces choses que cette fille ne veut plus me laisser faire.
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 Je ne suis pas là pour vous ficher la paix. Je suis là pour vous aider. Ce ne sera pas une partie de plaisir, ni pour vous ni pour moi, mais c’est nécessaire pour que vous puissiez vous remettre à l’écriture.
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Lily est là, et elle semble déterminée à me pousser vers l’avant. Je vois bien ce qu’elle fait : elle essaie de chasser ce qui me rattache au passé. Qu’elle balaie le souvenir de Jeanne avec sa bouche, si elle veut, mais pas Nathan. Je ne veux pas qu’on touche aux affaires de Nathan. C’est mon fils, bon sang !
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Perdu dans mes pensées puériles, je reporte mon attention vers elle et ne tarde pas à comprendre que ses yeux sont rivés sur ce qui se passe dans mon pantalon.
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Même si les mots sont sortis un peu vite, je suis conscient d’avoir dit n’importe quoi, et je m’attends à une riposte. Merde. Je suis peut-être saoul, en fin de compte. Ou alors c’est le fait d’être en présence d’une femme qui me rend aussi bête. Pourtant, elle ne me gifle pas, même si ses doigts se resserrent autour de ma peau et me font signe de revenir en direction du canapé pour m’asseoir.
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J’ai l’air d’un adolescent en manque qui essaie de tout voir. C’est peut-être le fait de ne plus être saoul, ou parce que j’arrive à distinguer autre chose que la forme d’une bouteille. Dans un soupir, je reporte mon attention sur mon verre et je bois une bonne rasade de vin, ravi qu’elle m’en fournisse sans que j’aie à le quémander. Il est bon, en plus. Je scrute la bouteille pour éviter de reporter mon attention quelque part où je ne m’en sens pas le droit, et écarquille les yeux devant l’étiquette.
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Il n’y a que ceux qui n’écrivent pas qui ignorent à quel point c’est difficile d’écrire un roman. Comme s’il suffisait que je m’installe devant mon ordinateur pour que les mots sortent.
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Quand je crève de faim, je me contente de me réchauffer des conserves ou un plateau-repas surgelé. Mais cette fille, elle fait cuire mon steak à point, comme je l’aime, et me le sert avec des frites maison. Des frites comme ma Jeanne en faisait, il y a une éternité. Des frites qui rendaient Nathan tellement heureux.
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Je serre les dents devant son décolleté qui accroche mon regard. Énervé et déterminé à la faire réviser sa décision, je balaie le tout d’une main avec fracas. Le verre se déverse sur le sol et l’assiette éclate à mes pieds, aux côtés d’un sandwich complètement défait.
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Sans réfléchir, je me penche en direction de l’armoire et je récupère une bouteille de quelque chose de fort. De la vodka, m’indique l’étiquette, et même si je déteste cet alcool, tant pis. C’est tout ce qui reste. J’ai besoin de m’étourdir l'esprit.
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Mes yeux s’accrochent à son décolleté. Ma parole ! Qu’est-ce qui m’arrive ? Je sais bien que je n’ai pas vu une femme depuis des semaines, mais quand même !
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Tu es vraiment mon paradis et mon enfer, gronde-t-il.
C’est toi qui crées l’enfer.
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Quand des rires se firent entendre, Tyra baissa la tête et Gisla demanda aussitôt : — Quoi ? — Rien. Juste… des bêtises d’hommes. — Mais encore ? insista-t-elle. Tyra se pencha vers elle pour dire : — Ils déterminent qui pourra voir… dans la chambre. Incertaine de comprendre le sens de ses mots, Gisla fronça les sourcils. — Voir quoi ? — Toi et Rolf. Devant les rougeurs qui montaient aux joues de Tyra, Gisla eut la sensation de défaillir. Elle n’était pas sérieuse ! — Mais… pourquoi ? — C’est une tradition, expliqua Tyra. Pour vérifier que… vrai mariage. Gisla aurait aimé que cela ait un sens, mais elle s’entendit dire : — C’est que… nous avons déjà… À sa droite, Rolf se leva et il sortit un bout de tissu dans un sale état qui la fit blêmir. C’était celui qui contenait le sang de sa virginité. Les mots de son époux furent rudes et Gisla s’empressa de baisser les yeux, troublée à l’idée de croiser le regard de quiconque à ce moment précis. — Rolf leur dit que le mariage est vrai. Que bientôt, tu auras un bébé. Troublée, Gisla porta une main à son front. Voilà qui était très inconvenant. Est-ce qu’elle devait dire quelque chose ? Avait-elle seulement droit de parole dans toutes ces traditions étranges ? — Dire que mariage être béni des dieux. — Gisla. La voix de Rolf la fit pivoter vers son époux, mais comme il tendait la main vers elle, elle comprit qu’elle devait la prendre et se redresser à ses côtés. Une fois debout, il l’attira vers lui et s’empara de sa bouche avec fougue. Gisla resta raide entre ses bras, mais comme la langue de son époux se fit insistante, elle se détendit et répondit à ce baiser avant de s’accrocher à la nuque de Rolf. Là seulement, il recula la tête et elle remarqua son regard, doux, heureux… excité aussi.
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Demain, vie neuve pour toi. — Nouvelle vie, le reprit-elle. — Oui. Nouvelle vie. Pour toi et moi. Elle lui sourit dans la pénombre et attendit. En quoi demain serait-il différent d’aujourd’hui ? Toute sa vie était nouvelle. Ce mari, ce pays. Tout ! Comme Rolf lui demandait de comprendre, elle hocha la tête pour lui faire ce plaisir. Elle n’était surtout pas en état de le contredire. Du revers de la main, Rolf caressa sa joue et elle resta immobile, pressentant déjà qu’il risquait de s’inviter dans son lit. — Inn mátki munr, souffla-t-il. — Je… ne comprends pas. — Tu être… important pour moi. Gisla resta surprise de son aveu. Pourquoi lui disait-il de si jolies choses ? N’était-elle pas sous son pouvoir, après tout ? — Quand je vois… toi, le premier fois… je sais que… tu es… à moi. Elle avala difficilement sa salive avant de bredouiller : — Ah… oui ? — Já. Si pas union, je… voler toi à ton père. Pendant plusieurs secondes, Gisla décoda ces paroles avant de les comprendre. Rolf avait songé à l’emmener de force ? Choquée, elle se redressa partiellement avant de jeter : — Mon père… il ne vous l’aurait jamais permis ! La main de Rolf contourna son visage et ses doigts s’enfoncèrent dans ses cheveux dans un geste ferme, presque possessif. — Je voulais toi, répéta-t-il. De sa main libre, il pointa sa poitrine. — Tu es… ma femme. Troublée par son insistance, elle opina timidement. Qu’essayait-il de lui dire ? N’avait-il pas déjà pris tout ce qu’elle était ? Sa vie autant que son corps ? Qu’espérait-il de plus ? — Tu être bien ici. Avec moi.
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— Mais si… vous me considérez comme une ennemie… pourquoi voudriez-vous m’apprendre à combattre ? Un nouveau sourire illumina le visage de Rolf et sa réponse ne fut pas rassurante : — Village être attaqué, parfois. Sur son siège, Gisla se raidit et le questionna sans attendre : — Attaqué ? Par qui ? — Autre clan, dit-il simplement. Devant son expression, il poursuivit : — Femme viking apprendre combat. Devoir… protéger clan. Parce qu’il lui faudrait protéger tous ces gens qu’elle détestait ? Mais elle n’avait rien d’une guerrière ! Et pourquoi ne craignait-il pas qu’elle le tue, lui ? S’il lui permettait de toucher à une arme, cela serait certainement sa première idée. Et si un autre clan surgissait et l’éliminait avant qu’elle n’ait pu mettre son plan à exécution ? Quel dilemme ! — Femme Jarl avoir… courage, dit-il encore.
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Elle pivota vers lui et remarqua qu’il ne s’était pas totalement allongé sur la couche, mais s’était assis, prêt à se relever dans la seconde. — Et vous ? Vous n’essayez pas de dormir ? osa-t-elle demander. — Dormir sur bateau. Ici… pas en sécurité. Elle fronça les sourcils. — Mais puisque je vous dis qu’il n’y a aucun piège ! Sceptique, il secoua la tête. — Trop de gens ici. Beaucoup ennemis. À Östra Aros, plus facile. Seulement… toi. Gisla prit quelques secondes pour comprendre ses propos, puis se redressa sur un coude. — Parce que vous me considérez toujours comme votre ennemie ? le questionna-t-elle avec une pointe de colère au fond de la voix. Rolf ne répondit pas, mais elle devina, à son expression, qu’il émettait de sérieux doutes à son sujet. — Si c’est le cas, pourquoi m’avoir épousée ? lâcha-t-elle bêtement. Il la scruta avec attention et Gisla regretta sa question, surtout lorsqu’elle sentit son regard descendre vers sa poitrine. — Frère mort à Oscelle, lui rappela-t-il. Elle feignit de ne pas comprendre le lien entre les deux lorsqu’elle jeta : — Et alors ? — Je être à Oscelle, avoua-t-il sans sourciller. Même si elle connaissait cette information, Gisla eut un geste de recul à l’idée que celui qu’elle venait d’épouser soit responsable de la mort de Louis, et elle s’empressa de pivoter sur sa couche pour retrouver sa position initiale, là où Rolf ne pourrait plus l’observer de la sorte. Elle détestait cette façon qu’il avait de la regarder. Comme s’il essayait de deviner ses pensées ! — Si piège, dire à moi, insista-t-il d’une voix grave. Elle se tourna de nouveau avant de pester : — Il n’y a pas de piège ! Combien de fois vais-je devoir vous le répéter ? Le doute qu’elle lisait dans le regard de son époux l’inquiéta. Comment pouvait-elle réellement songer à partir avec cet homme sur une terre inconnue alors qu’il la considérait comme son ennemie ? Elle n’allait jamais tenir jusqu’au printemps ! — Mon frère est mort, c’est vrai, concéda-t-elle, mais… c’était la guerre. Devant le silence qui passa, elle se sentit forcée d’ajouter : — Mon père voulait réellement trouver une solution pour protéger tout le monde. — Avec alliance, résuma-t-il. — Eh bien… oui. Certes, il aurait pu me faire épouser Robert le Fort, mais vous n’êtes pas sans savoir que son armée a subi de lourds dommages, ces derniers mois. C’est la raison pour laquelle il a cru préférable que je choisisse… quelqu’un qui pourrait assurer ma sécurité et celle de son royaume. — Hum, dit-il, sceptique. Gisla se redressa, déterminée à le convaincre du bien-fondé de cette union qu’elle était pourtant la première à détester. — Grâce à vous, mon père a une armée redoutable. — Já, confirma Rolf.
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Je donne réponse demain. — Voilà qui serait très apprécié, rétorqua le roi sur un ton poli. Vous savez comme moi que le temps est précieux dans ce genre d’alliance. Rolf leva la main pour le faire taire de façon très cavalière avant de le questionner : — Fille… être pure ? Le roi sursauta sur son siège. — Quelle question ! Bien sûr ! Quand elle comprit ce qu’il venait de demander à son père, Gisla se sentit à la fois choquée et gênée, et elle se permit de dévisager l’homme avec une pointe de colère au fond des yeux, même s’il était toujours aussi terrifiant. Dans des gestes lents, Rolf se leva avant de répéter : — Répondre demain. Il contourna la table et passa derrière le roi, puis Gisla retint son souffle lorsqu’il se posa face à elle. Il se pencha avant de la pointer d’une main à moitié gantée. — Jolie lumière dans yeux. Elle le scruta avant de comprendre qu’il lui faisait un compliment. Venait-il de lui dire qu’il aimait son regard ? Était-ce son attitude qui lui plaisait, comme l’avait prédit Edda ? Lorsqu’il lui offrit un sourire, elle eut du mal à en faire autant, troublée par sa proximité et par la façon dont il la dévisageait, mais fit un effort afin de ne pas le froisser. Edda lui avait répété qu’il fallait parfois ployer le genou pour mieux rebondir, mais devant un homme d’une telle carrure, voilà qu’elle doutait que cela suffise.
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