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Critiques de Short Édition (42)
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Que la lumière soit

EN V'LÀ DE BRILLANTS POÈMES !



Résumé :

SILENCE, ÇA BRILLE !



« Ah ! la lumière ! la lumière toujours ! la lumière partout ! le besoin de tout c'est la lumière. La lumière est dans le livre. Ouvrez le livre tout grand. Laissez-le rayonner, laissez-le faire. » Victor Hugo



Ah ! en voilà un qui était bien inspiré ! Bon, de notre côté on pensait garder les pieds sur terre. Aussi lumineux et poétique que soit notre petit livre, nous n'avons pas d'ambition aussi divine pour lui.

Quoique... laissons-lui au moins sa chance ! Son éclat ne vous submerge-t-il pas d'émotion ? Son chatoiement ne vous retourne-t-il pas l'estomac ? Sa brillance n'éveille-t-elle pas, tout au fond de vous, l'âme d'un poète romantique ?

Allez, admettez, les rayons scintillants qui émanent de lui ont failli brûler vos pupilles !

Mais oui, on le savait... Ah, ce pouvoir qu'a la poésie, c'est fou, ça nous étonnera toujours !



***



Je tiens à remercier l'équipe de Babelio, dont les opérations de Masse Critique ne cessent de me surprendre, et (tout particulièrement ici) de m'éblouir, ainsi que ShortÉdition [NITRO-COLLECTION] ; « l'éditeur propulseur de littérature courte », pour l'envoi du recueil accompagné d'un sympathique petit mot rédigé à la main - Ça fait vraiment plaisir !







D'avantage un livret, un carnet, vu sa taille « passeport » - idéale pour les voyages en Littérature ! - et ses 75 pages à tout casser. Ce mini recueil se compose tout de même de vingt-neuf poésies (que se partagent les plumes de vingt-six auteurs), et dont la longueur varie de trois lignes à plusieurs pages, mais toujours en rapport avec la lumière - d'où le titre ^^ ... Lumineux ! n'est-ce pas ? ;-)





Ce n'est pas très habituel, la poésie, en ce qui me concerne... Pourtant ce n'est pas non plus le premier MC du genre que je coche. Parce que, malgré tout, au fond de moi j'aime beaucoup ça.



Ces récits succincts, qui se suivent, sans forcément se ressembler, au fil d'une lecture bercée de rimes jolies ; la toute petite taille du contenant, sa légèreté qu'on assimilerait à un nuage de dandelion emporté par la brise matinale ; ça se lit partout et à tout moment, mais surtout ça se relit indéfiniment.



Ça se garde bien au chaud sous l'oreiller, pour illuminer la nuit froide et fuligineuse, ou au fond du sac pour ensoleiller trains, bus, salle d'attente... tous ces lieux assombris par la (souvent) trop triste ou trop morne réalité.

Des étincelles de petits bonheurs, quelques brûlures plus douloureuses aussi, mais au final ; un bouquet de scintillements qui chatoient, ou chatouillent parfois ; une corolle de lueurs qui flamboient ; un phare dans les ténèbres.



Et la lumière fut !



Cependant, les mots me manquent ; difficile en effet de juger ainsi d'une petite trentaine d'oeuvres en quelques lignes seulement.

Bien sûr, et comme bien souvent avec les recueils, il y a des titres que j'ai adoré. Peu, néanmoins, sont parvenus à me laisser totalement indifférente.

Je préfère plutôt partager avec vous certains des plus beaux extraits que j'ai relevé :





* Cinq fils électriques balancent l'horizon

Accords funambules



Éclats de gris bercé de soleil en chaussettes

On le sent à peine glisser du toit jusqu'au banc

Silence fantôme à demi brisé de voitures filantes

(...)

[SOLEIL EN CHAUSSETTES - Françoise Grand'Homme]



* (...)

Viens tout contre moi

Ma petite chérie,

Mon atout coeur

Derrière le carreau,

Voir la lande où tout pique

Mais où bruissent les trèfles,

Un autre jour de chance

Pour nous deux

Se lève...

[FENÊTRE SUR LA LANDE - André Page]





* (...)

J'ai tant cherché au-delà des nuages,

Je n'ai point trouvé trace de l'enfer ;

J'ai entrevu des oiseaux de passage

Qui ne craignent ni l'été, ni l'hiver.

(...)

Si je suis loin, je te ferai signe,

Je t'offrirai dans l'éclat d'un matin,

Douce lenteur, la majesté d'un cygne,

Un bonheur que ne retient pas la main.

(...)

[ESSENCE DIVINE DE LA BEAUTÉ - Pierre Wattebled]



* (...)

Nettoyage de printemps, des recoins de placards...

Chacun cherche de l'air dans les airs d'autrefois,

Sous le bleuté du ciel souffle un air de départ

Les sourires nous reviennent, les beaux jours, mais pas toi.



Tout tourne autour de lui, ce putain de soleil !

Il claque sur les vitres, s'invite dans nos salons

Que penserait-il donc, si nous faisions pareil ?

Rentrer chez lui comme ça, sans une invitation ?

(...)

[MA VIE SANS AILES - Agnès Villani]



* (...)

C'est à l'heure où point le jour

Que tes draps sont devenus linceul,

Me laissant pantin pantelant, seul, tout seul,

Sans je t'aime, orphelin au coeur gourd.

[AU POINT DU JOUR - Patrick Peronne]





***



Lumineuses lectures à tout le monde !

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Les monstres

«

Lecteurs en quête de savoir, prenez garde s'il vous vient l'idée d'étudier cet ouvrage, car les vérités abjectes qu'il détient sécrètent toujours les germes de la folie.



Les monstres existent. (...)

»





Les monstres existent, en effet.

Et certains sont ici réunis sous forme de dix nouvelles, relativement courtes (évidemment!) mais extrêmement prégnantes également - j'ai souvent eu le coeur au bord des lèvres ou l'estomac noué à la lecture de ces historiettes, qui sont loin de laisser totalement indifférent. Et le Diable sait pourtant que je suis assez habituée aux horribles fables et autres récits d'horreurs...



Ce n'est pas tant le style que le contenu en lui-même qui m'a ainsi souvent « chamboulée ». Mais vu la taille des nouvelles en question, en dire plus relèverait du spoiler...



Certes l'exercice ne plait pas forcément à tout le monde, et le fait que personnellement j'apprécie ce genre particulier qu'est la nouvelle a probablement joué dans ma vision finale.

Cependant ce serait passer à côté de quelques petites pépites !



Toutes ne m'ont pas marquées de la même façon, comme souvent, mais toutes m'ont énormément plues.

La première, « Naissance » de Thierry M., par exemple, m'a indubitablement rappelé une autre nouvelle de Dino Buzzati, dont je tairai cependant le nom et que l'on retrouve dans son recueil « Le K ».

J'ai particulièrement aimé « Les noces de bois » de Mary Ménoire Buttigieg, dont le sujet vaudrait à lui seul un roman ! « La banalité du mal » de Elliott Marx n'en vaut pas moins le détour... Et « Orage » de Patrick Ferrer ! Comment faire passer tant d’émotions en si peu de mots ?

Et cela se lit si bien, si vite (trop vite me diront certains, mais ce n'est pas par son nombre de caractères qu'un récit nous étreint...).



Je ne connaissais aucun des 10 auteurs ayant partagé leur plume autour du sujet on ne peut plus vaste des monstres - sous tous leurs aspects - , mais il est évident qu'à présent, je vais m'intéresser de plus près à quelques noms :)





« (...)

Dix oeuvres ont été rassemblées dans ces pages pour vous les montrer. Vous allez pouvoir observer leurs affreuses facettes d'affreux ! Mais ceux à l'apparence dégoûtante et vrillée ne représentent pas toujours une menace ; méfiez-vous aussi des mortellement beaux, immondes de leurs désirs crasseux, ou encore des bizarres... il y a quelque chose qui ne va pas chez eux. (...)

»



En voici les titres (dont il existe une citation à part pour chacun*) :



• NAISSANCE - Thierry M.

• CARGO - Lyne Fontana

• APRÈS TOUT, ÇA ARRIVE TOUS LES JOURS - Céline Saint-Charle

• BIG WORM - Clément Paquis

• LE GENDRE - Valérie Labrune

• LES NOCES DE BOIS - Mary Ménoire Buttigieg

• LE CADEAU D'HENRI GIRAUD - Éric B.

• LA BANALITÉ DU MAL - Elliott Marx

• UNE COLLECTION PARTICULIÈRE - Diogo Gonclaves

• L'ORAGE - Patrick Ferrer



« (...)

Si la curiosité vous picote, poursuivez, découvrez le mal qui les habite ! Vous ne sortirez peut-être pas de cette lecture tout à fait humains... mais qu'importe ?

Il paraît qu'on est tous le monstre de quelqu'un !

»



Je ne saurai que trop conseiller aux plus curieux d'entre vous donc, l'étude de cet indispensable ouvrage.

De plus il tient presque dans une poche : vous pouvez l'emmener partout et profiter d'une pause au boulot ou d'un arrêt bucolique (notez que l'hiver approchant c'est plus compliqué... mais il reste les voyages en bus, en train... et bien d'autres occasions !), pour vous plonger avec délectation dans l'un de ces dix petits puits d'atrocités.





Je termine en remerciant, monstrueusement bien entendu, les organisateurs de Masse Critique Babelio pour l'envoi de ce « petit traité des êtres vils, maléfiques... et méchants aussi » dans le cadre de l'opération de septembre 2019, et ShortÈdition (NITRO-COLLECTION) pour le petit mot manuscrit l'accompagnant ; ça fait toujours plaisir ! =)

(Pour info, j'avais déjà eu la chance en février dernier de recevoir - et critiquer - un autre titre de ShortÈdition « Que la lumière soit »...)



...Je vous enjoins donc vivement à jeter un oeil à l'adresse suivante ! :

https://librairie.short-edition.com/





Monstrueusement vôtre !





(*) les citations reprises ici entre guillemets sont issues du préambule.
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Que la lumière soit

Ce recueil de poésie, sur le thème de la lumière, fait partie de la NITRO COLLECTION de Shortedition. Toute nouvelle.



Vingt-neuf poèmes dans ce petit recueil bien aéré, du haïku éclair jusqu'à celui qui serpente de mille éclats sur quatre pages, ornementé.

Effleurant le romantisme, en passant par la fable, l'onirisme, jusqu'à la mélancolie, le mystère. Il y en a pour toutes les humeurs, toutes les fantaisies. Mais toujours tout ce qui étincelle les emmêle, de minuit jusqu'à midi, de la maison dans la ruelle écrasée de soleil, jusqu'au bout de l'univers clouté d'étoiles.

Suivez le fil.



Parfois un nuage, un rayon de tristesse... vous emportent sur ses ailes.



Deux de mes poèmes ont été choisis pour se faufiler entre les pages. Je m'en étonne.



Sont-ils luisants ces petits vers de poètes amateurs, ou vous feront-ils de l'ombre, comme un ciel d'automne ? À vous de lire...

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Papier, caillou, ciseaux

Un recueil collectif de nouvelles autour du papier, des caillous et des ciseaux.



J'ai beaucoup aimé "C'est trop tard" de Simon Candias, "La clameur des pierres" de Jean-Louis Galian, "Et si je me faisais un cadeau" de Mone Dompnier, Secrets amers" de Mivhèle Thibaudin et "Les cailloux du Petit Poucet" de Thierry Covolo.



J'ai moins aimé "La coiffeuse et le gynéco" de Meij Gueï, "Gèorh le dernier néanderthalien" de james Wouaal, "L'attente" de Sylvie Loy, "L'être romanesque" de Sandra Mézière, "Une frange trop courte, c'est moche" de Marie Bongars et "Camille, Caillou et le soleil" de Elia Ducoulombier.



Félicitons cependant Short Editions de donner ainsi une chance à de nouveaux auteurs.
Lien : http://michelgiraud.fr/2019/..
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Un peu beaucoup

UN PEU BEAUCOUP...

...Follement, parfois trop, vraiment pas.





Le troisième mini recueil issu de Short-Édition - "Nitro-collection" (*) - dont je me retrouve à faire la promotion grâce aux opérations de Masse Critique chères à Babelio et à nos coeurs de Babelionautes enfiévrés. Je remercie au passage toute l'équipe ainsi que celle de "l'éditeur propulseur de littérature courte" pour l'envoi rapide et la petite note manuscrite accompagnant systématiquement ces petits bouquins.



Après « Que la lumière soit » et « Les monstres » (révélant respectivement de superbes textes inhérents aux thèmes qu'induisent assez clairement les titres), « Un peu beaucoup » traite ici de l'amour, mais sous différentes formes...

Voici d'ailleurs le préambule tiré de cet exquis livret — en espérant qu'il réussisse à faire battre vos coeurs et vibrer vos âmes de lecteurs ;



« L'AMOUR, TOUJOURS

On n'est pas forcément visionnaire, en amour, mais on a une certitude : vous avez déjà effeuillé une marguerite avec le secret espoir de connaître les sentiments profonds de votre aimé(e). On y est tous passés, voilà ! Tous égaux face à la guimauve.

Mais détrompez-vous, ce n'est pas (toujours) de la guimauve qui vous attend dans ce recueil. Ses histoires, à l'image de la délicate marguerite et de ses pétales-devins, vous proposent une immersion dans les nuances les plus vastes de l'amour. Du bébé papillon frémissant dans l'estomac aux coeurs gonflés, affolés, battant dans les poitrines ; de ceux qui ne ressentent rien à ceux qui ressentent tout.

C'est beau, oui. Ne pleurez pas. L'encre va baver. Ne bavez pas non plus.

Attrapez tout de même une boîte de mouchoirs, parce que vous vous engagez dans les montagnes russes des émotions... le grand huit de l'amour ! »





Vous l'avez compris, chaque historiette recèle sa part de mystère, d'humour, et...

...d'amour évidemment (!) - Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie. Pas du tout ? - , d'amour naissant, frémissant, ou finissant... Selon.



Neuf minuscules récits à lire, à vivre, à aimer, se répartissent comme suit :

• LA FILLE D'HOLBOX - Paul Kodama

• J'AI TANT ATTENDU TON RETOUR - Sandra Dullin

• NARCONIR - Nelly Chadour

• LES CAPUCINES - Suzanne Buck

• LA PATIENCE DE L'ASSASSIN - James Wouaal

• LE HORS-LA-LOI DU TEMPS - Jonathan Carcone

• SERIAL LOVER - Bruno Scozzaro

• DE ROUGE ET DE BLANC - Josselin Soucaille

• IL, ELLE, ILS, ELLE - Claire Fabre



Des histoires qui se suivent mais qui ne se ressemblent pas, des mots et des maux qui se ressemblent, parfois - parfois trop, parfois vraiment pas ^^



Comme on peut s'y attendre ; la taille succincte des récits - ainsi que celle du recueil en lui-même -, ne permet pas à proprement parler une immersion digne d'un roman, mais à défaut on peut emmener « Un peu beaucoup » à peu près partout (...)

À mes yeux, c'est le genre de lecture qui se révèle indispensable dès lors qu'il s'agit de patienter dans une quelconque salle d'attente ou lors d'un trajet en bus, par exemple, et ce même si l'on a déjà plongé dans un autre livre plus..., disons conséquent...

Ça se lit excessivement rapidement, et pourtant le plaisir est bel et bien ressenti tant la qualité d'écriture est présente (comme pour les deux autres titres cités supra), les différents auteurs assez peu connu malheureusement étant avant tout ici, des amoureux - de la langue française, bien entendu.



En deux mots : lisez-le ! =)



Amoureuses lectures à tous et toutes :-)









(*) NITRO-COLLECTION

« Explosive, osée, décalée...

Découvrez les titres de cette collection détonnante qui relient des oeuvres que parfois tout oppose ! »

(Pour davantage d'info...

Visitez le site https://librairie.short-edition.com/)

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Que la lumière soit

Dans le cadre de l'opération Masse Critique Babelio, les éditions Shortédition, que je remercie, m'ont adressé un petit livre intitulé : Que la lumière soit – en v'la de brillants poèmes !

L'ouvrage, de petit format, était accompagné d'une carte manuscrite me souhaitant une très bonne lecture et d'un marque-page sur lequel figurait le drôle de proverbe : « On ne fait pas de césures sans casser des mots ».

Pour finir, une petite carte m'expliquait que Short Edition était un éditeur de littérature courte, et que la collection de petit livres design « Nitro-collection » explosait les codes en étant « rapide, osée, décalée».



J'ai trouvé cette démarche à la fois originale et sympathique. J'ai lu d'un trait le recueil de vingt- neuf poèmes qui tous, à leur manière, nous parlent de lumière, de clarté, de soleil, et quelquefois de nuit - la lumière est un bien joli fil conducteur.

A la suite de cette lecture, je me suis demandé ce que recouvrait le terme « littérature courte ». Un ouvrage que l'on peut lire en quelques minutes ? Mais pourquoi pas quelques secondes ? Quelle est l'unité de base de la littérature, le mot ? la phrase ? Une réflexion en entraîne une autre. Au final, je ne sais pas précisément ce qu'est la "littérature courte", ni pourquoi elle se caractérise comme "explosive". Il s'agit peut-être tout simplement d'un petit livre fait de petits poèmes, que l'on peut emporter et lire un peu partout (par exemple, dans les transports en commun où selon moi, il remplacerait avantageusement la consultation des téléphones portables).

Je me propose de relire ces poèmes de littérature courte, pour apprécier toutes ces images, ces jeux de langage, ces mots qui jouent avec le soleil.



Au nouveau proverbe "On ne fait pas de césures sans casser des mots"

je répondrai …. à trop exploser les mots on retrouve toute leur poésie….
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Que la lumière soit

Un petit recueil de poèmes qui permet à Short Edition de donner une chance à de nouveaux auteurs.



Globalement, plutôt décevant : l'abus de vers libres, sensés faciliter l'expression poétique, finit par nuire : on tombe dans la facilité.



Quelques rayons de soleil cependant :



"Entre les persiennes

les raies orangées de l'aube

sur leurs corps mêlés"

(Yasmina Sénane, Entre les persiennes)



"C'est à l'heure où point le jour

....

Que ton sourire s'est habillé de soleil

Pour réchauffer mes vieux os transis par l'éveil

Que ton corps de déesse, que tant jalousa Diane

Mû par la pure grâce a découvert un peu ta peau diaphane"

..."

(Patrick Peronne, Au point du jour)



"J'irai lever la pierre au glissant des ruisseaux,

Capturer une étoile pour te faire un flambeau,

Détournerai le vent, le sortirai du lit

Afin qu'il te murmure des parfums d'Italie.

..."

(Yannick Detraissan, J'irai lever la pierre...)
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Papier, caillou, ciseaux

Un recueil de nouvelle reçu dans le cadre de Masse Critique. Merci à short edition de m'avoir fait découvrir leur nouvelle collection. Ici, les nouvelles sont regroupées sous le titre " Papier, caillou, ciseaux". Vous savez ce fameux jeu auquel on joue à tout âge.

On alterne entre nouvelle touchante, rigolote (la coiffeuse et le gynéco) ou angoissante. Un bon mixte. Je n'ai pas été touchée par toutes les nouvelles mais ma préférence va à celle de Thierry Covolo "Les cailloux du Petit-Poucet"

J'ai beaucoup aimé ces lectures et me pencherait sur les autres titres de la collection.
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Les monstres

Les Monstres, est un petit recueil traitant "des êtres vils, maléfiques...Et méchants aussi…" se composant de dix textes de dix auteur(e)s différent(e)s.



Comme presque toujours en pareil cas, et surtout quand tout n'est pas du même auteur, les textes sont d'un intérêt variable, mais l'ensemble est homogène quant à la qualité d'écriture.



Les nouvelles suivantes ont le plus retenue mon attention :



CARGO. de Lyne Fontana. Une histoire fantastique d'un amour monstre.



LES NOCES DE BOIS. de Mary Ménoire Buttigieg. La vengeance prend parfois des formes inattendues.



LE CADEAU D'HENRI GIRAUD. D'Eric B : le travail d'une vie, se doit d'être récompensé.



UNE COLLECTION PARTICULIERE. de Diogo Goncalves : Etre hanté, en sachant par qui et pourquoi peut être terrifiant.



Je mets ces quatre textes en exergue, parce que se sont ceux que j'ai préféré, ce qui ne veut pas dire que j'ai trouvé les autres mauvais !



Ce recueil, constitue une sympathique découverte faite grace à une opération Masse Critique.

Merci à babelio, et à Short Edition "Propulseur de littérature courte".



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Que la lumière soit

Que la lumière soit est un recueil de poèmes écrits par des auteurs différents, tous inconnus du grand public, donc forcément, il y en a pour tous le goûts. La qualité est au rendez-vous, même si deux ou trois m’ont un peu moins plus, je dois reconnaître que beaucoup m’ont touché, beaucoup m’ont évadé, beaucoup m’ont éclairé et deux ou trois sont des merveilles. C’est le genre d’ouvrage à laisser traîner sur le bord de l’étagère, qu’on peut réouvrir régulièrement pour s’accorder un petit rayon de lumière.

Maintenant, je tiens aussi à féliciter Short Édition pour sa démarche, de promouvoir des auteurs inconnus, de promouvoir les écrits courts, une démarche de vrais amateurs des mots. Il m’arrive régulièrement d’aller faire un tour sur leur site qui incite à la lecture, à l’écriture, à la flânerie littéraire, allez-y, lire, écrire, voter pour vos préférés.

Ce petit recueil est à leur image, un bol d’air frais littéraire, sans prétention, juste pour l’amour des mots.
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Mues

Un petit recueil de nouvelles, courtes, voire très courtes, sur le thème de la transformation. Des textes de qualité, ou d'intérêt, inégaux, mais globalement de bonne facture. Cela se lit vite et sans déplaisir.



Et surtout, merci à Short Edition de donner une chance à de nouveaux auteurs.
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Et il meurt à la fin

Coup de cœur pour ce petit recueil de dix textes courts de dix auteurs différents. Souvent drôles, parfois poétiques, ils forment une parenthèse jubilatoire pour s’évader de ce monde de brutes ! Coup de cœur aussi pour les fournisseurs de plaisir: Short Édition, « l’éditeur propulseur de littérature courte ».



Voici une critique particulièrement subjective, en plus d’être biaisée. J’assume, avec plaisir ! Biaisée parce dès que je l’ai sorti de l’enveloppe dans laquelle il était resté enfermé entre Grenoble et ma boîte aux lettres, ce livre m’a fait un petit sourire charmeur irrésistible, du genre de celui qui ferait pardonner ses bêtises au pire garnement. En clair, j’allais entamer ma lecture avec un a priori vachement positif.



Couverture sympathique, composition agréable à la lecture, harmonie de la forme et du fond. Une petite carte de bienvenue à la belle écriture ronde. Un marque-page barré d’un succulent « Faut pas lire dans les orties, mémé ! ». Ça commençait bien !



Et je n’ai pas été déçu par la lecture ! Il s’agit de dix textes de moins de dix pages d’un petit format, écrits par quatre femmes et six hommes. Le fil rouge est donné par le titre: « Et il meurt à la fin. Ou peut-être que non... ». Je confirme: à la fin de chaque histoire, quelqu’un meurt. Mais... pas toujours celui qu’on pense... ou pas toujours comme on s’y attendait...



Pour le comique, je donnerai la palme au texte de Patrick Villepin, « À bout de course ». On y voit un jeune tout fier d’enfourcher son vélo pour aller transmettre un message, sa première mission de résistant pendant la Seconde guerre. Mais l’auteur en fait un épisode burlesque, qui se visualise comme un dessin animé de Bugs Bunny, avec le même plaisir d’enfant !



Dans un autre genre, je saluerai toute la poésie et la tendresse qui se dégage du texte d’Axelle Amouroux, « Résiste, encore debout », et de celui de Sylvie Lemaire, « Les rubans rouges ».



Les autres textes valent également la peine d’être lus. Je regrette cependant que le recueil commence par le texte que j’ai trouvé le moins bon, parce qu’un poil trop prévisible.



Procurez-vous donc ce livre ! Il vous donnera assurément un bon moment de saine détente et aussi, il encouragera Short Édition dans son projet, lancé en 2011, de « propulser la littérature courte ». Je vous incite d’ailleurs à découvrir son site short-edition.com. Ces gens-là, je vous le dis, ils vont devenir mes amis ! Je les remercie pour l’envoi du livre, dans le cadre d’une Masse critique de Babelio, que je remercie tout autant.

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Que la lumière soit

Merci à Babelio et Short Édition pour l'envoi de ce recueil de poèmes sur la lumière.

Joli thème pour une jolie collection, très ambitieuse à mon sens: un court texte n'est pas plus facile à écrire, bien au contraire!

Les poèmes sont très variés, de taille inégale (de quelques lignes à quelques pages) et de qualité inégale aussi.

J'y ai trouvé de belles créations mais pas seulement. Dans l'ensemble je reste sur ma faim!
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Papier, caillou, ciseaux

Un grand merci à Babelio et à Short Editions pour cet envoi lors d'une opération Masse critique.

Il est un peu compliqué de donner un avis global à ce recueil de nouvelles, car les histoires courtes sont toutes d'auteurs et de qualité différentes. On passe d'un univers à un autre et pour ma part j'ai toujours besoin de laisser passer du temps entre deux nouvelles pour "digérer" la précédente avant d'en attaquer une autre. J'en ai adoré certaines et pas du tout aimé d'autres. Il y en a même parmi celles que j'ai aimé, qui me resteront longtemps en mémoire, je pense à C'est trop tard, Et si je me faisais un cadeau, ou le caillou du petit poucet.



C'est trop tard: il s'agit d'une longue lettre. Au départ l'auteur plante le décor: un homme est retrouvé mort, visiblement après un suicide où il s'est tiré une balle dans la tête. Dans sa main, une longue lettre où il raconte sa vie, qui explique les raisons de son geste. On a presque de l'empathie pour cet homme dont le destin et la vie sont des plus affreuses, disons qu'on lui trouve quelques circonstances atténuantes et qu'on le prend en pitié... C'est justement ce qui est fort dans cette écriture, et la chute est des plus inattendues.



Le caillou du petit poucet: Une femme seule tombe en panne sur une route déserte. Elle fait du stop et finit par se faire emmener par une voiture conduite par un homme dont l'attitude est des plus étranges et des plus préoccupantes... Justement un tueur en série rode dans les environs. On entre dans l'angoisse jusqu'au dénouement. Une petite histoire très bien cousue.



J'ai beaucoup aimé aussi Camille, Caillou et le soleil, une jolie histoire toute mignonne et toute naïve mais qui peut très bien être lue à un enfant. Je l'ai trouvée intéressante pour cela, mais un peu trop "facile" ou naïve justement pour un public adulte. Et finalement, on se demande ce qu'elle vient faire dans ce recueil de nouvelles plutôt sombres.



Secrets amers est aussi une histoire assez terrible, qui se lit juste en quelques minutes, mais qui pourrait être tellement vraie... Une histoire de mensonges et de cachotteries pendant la seconde guerre mondiale... Je ne veux pas en dire davantage!



Pour la plupart, ces nouvelles sont bien construites: un décor, une action, une fin plutôt inattendue. C'est ce qui fait le charme des histoires courtes: la chute assez abrupte, et sur ce point, elles sont toutes de qualité.

Pour finir, c'est un recueil intéressant, de nouvelles vraiment différentes dont au moins une devrait plaire à chacun! Je n'ai pas du tout aimé La coiffeuse et le gynéco, mais ce n'est que mon avis, et elle devrait plaire à d'autres.
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Que la lumière soit

J'ai reçu ce petit livre grâce à l'une des Masse Critique de Babelio.

C'est un recueil de poèmes, certains ne font que trois lignes, d'autres quelques paragraphes et ils ont pour thème commun la lumière. J'ai beaucoup apprécié le format du livre qui rentre facilement dans un petit sac à main. Il est si mignon avec sa couverture colorée.

Il fait partie de la nouvelle Nitro-collection de Short Édition (éditeur propulseur de la littérature courte) mais oui, vous savez, ceux qui ont créé le distributeur d'histoires courtes. C'est une borne connectée à une plateforme communautaire qui offre, en mode aléatoire et sur papier, une histoire de 1, 3 ou 5 minutes, à lire ou à emporter.

Même si j'aurai pu (73 pages), je n'ai pas lu le livre d'un trait, j'ai voulu apprécier chaque poème et je les ai relus plusieurs fois, certains pour bien m'en imprégner, d'autres pour mieux comprendre ce qu'ils voulaient transmettre. Il y en a un ou deux qui m'ont laissé indifférente. Je pense qu'il y en a pour tous les goûts.

Dans les extraits je vais y mettre un aperçu de ce que vous pourrez y lire.

N'hésitez pas à visiter leur site internet où se trouvent d'autres belles œuvres classées en différentes catégories: nouvelles, BD courtes, poèmes, très très courts, classique et jeunesse https://short-edition.com/fr.

Si vous aimez écrire vous pourrez même y soumettre une oeuvre. À vos plumes!

Merci à Babelio et à Short Édition.
Lien : http://unlivreunwakanda.cana..
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Mues

un petit livre à mettre en toutes les mains. Il regorge d'imagination, la langue est belle et se lit bien. Je trouve que ces histoires sont touchantes et parlent à chacun de nous , de mues dans notre existence plus que de transformation.

Ce livre se lit vite, idéal lors d'un trajet en train par exemple car les nouvelles ne font que qq pages mais on a juste envie de savoir la fin. Je ne l'ai pas lâché avant la fin. Et surtout il rend heureux !
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Papier, caillou, ciseaux

Un petit livre sans prétention, distrayant, agréable à lire. Moi qui aime les recueils de nouvelles, j'ai été satisfaite par cette succession d'histoires courtes (très courtes ^^ 4-5 pages en moyenne !), toutes sympathiques à lire, toutes dans des genres différents. On passe de la vie quotidienne (heureuse ou malheureuse, sentimentale, chez le coiffeur) au policier à suspens (avec deux assassins surprenants), en passant par l'homme de Neanderthal, l'histoire de Noël et encore quelques autres …

Et même si je ne me souviendrai sans doute plus de la majorité de ces nouvelles dans peu de temps, j'ai passé un bon moment à les découvrir.





J'avoue que j'ai beaucoup apprécié aussi le petit marque-page aux couleurs de la couverture du livre, c'était adorable ^^



Et pour finir, je salue le choix de l'auteur pour le titre "Papier, caillou, ciseaux", qui est évidemment bien plus judicieux que le "pierre, feuille, ciseaux" que l'on entend souvent mais qui n'est de loin pas aussi bien. (:-P)



(Livre reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique)
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Papier, caillou, ciseaux

Cet ouvrage fut une drôle de rencontre, orchestrée par la masse critique de Babelio. Tout dans ce petit ouvrage est surprenant: le format qui fait qu'il se glisse partout, la présentation éditeur de cette collection, en effet le lecteur est invité à lancer l'ouvrage chez son voisin, ou tout autre endroit où il pourrait trouver un lecteur, et pour finir les histoires d'un format court qui permettent de le lire aisément et de s'accorder une pause lecture rapide mais aboutie.

Toutes les nouvelles ne se ressemblent pas, certaines sont touchantes comme celle des cailloux du petit Poucet, d'autres un peu plus surprenantes comme la première qui donne le ton à l'ouvrage. J'avoue avoir été parfois déstabilisée par certaines nouvelles, mais j'ai trouvé, de manière générale, cet ouvrage original, rafraîchissant et différent des ouvrages que j'ai l'habitude de lire.

Merci à Babelio pour ce vent, quelque peu impertinent, qui a soufflé sur les pages de mes lectures.
Lien : http://lescoupsdecoeurdecmet..
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Un peu beaucoup

Je remercie la masse critique de Babelio et les éditions Short Edition pour l'envoi de ce petit livre plein de surprises.

Il réunit 9 histoires courtes de neufs auteurs différents.

Si l'amour peut être considéré comme une sorte de fil conducteur des histoires, il est souvent abordé de façon décalée ou surprenante.

Ce livre est une pépite.
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Les monstres

Ce livre est un recueil de nouvelles, un petit traité sur les êtres méchants, et surtout pas ceux que nous pensions l'être.



Les nouvelles se succèdent avec pour toute une chute qui normalement nous surprend. J'avoue que par exemple, la première je m'y attendais, alors que d'autres sont très surprenantes. Elles sont censées nous révéler ce qu'il y a de mauvais et nous faire réfléchir sur les apparences car l'habit ne fait pas le moine.



Elles sont donc toutes d'un niveau assez inégal. Mais le style en général est soigné. Les nouvelles sont travaillées, ce qui déjà nous permet de les lire avec plaisir.



Le livre est petit et se transporte facilement pour le lire même debout dans les transports en commun, mais c'est trop court. Malgré tout, on a envie de continuer, de découvrir qui se cache derrière chaque grand-mère gentille, derrière ce bon curé ou encore cette maman aimante. Mais c'est dérangeant, à chaque fois.



Je remercie Babelio et Shortédition pour ce partenariat.
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