Hiro *Ce jour-là, en pleine nuit... Mao est retournée chez son père avec un gros sac. Les choses se sont passées si naturellement que j'ai eu l'impression que c'était ma petite sœur qui rentrait vraiment à la maison. Son père m'a donné une enveloppe en disant "C'est pour ce mois-ci" et on est partis. J'avais même perdu l'envie de m'énerver.*
Hiro : Bienvenue chez toi, Mayo.
Mao : C'est "Mao" ! Je suis à la maison.
Mao : Mes parents ont dit qu'ils allaient divorcer. Ils m'ont demandé de choisir avec qui je voulais vivre... Qui que je choisisse, on n'habitera plus ici.
Hiro : Mmh... Si tu peux pas choisir, t'as qu'à venir chez moi.
Autrefois, cette maison avait comme un pouvoir magique.
Là-bas, on se mettait à rire même quand on pleurait.
J'ai toujours pensé qu'un magicien invisible y résidait.
Jusqu’à présent, les études étaient mon seul point fort et mon seul moyen d’être reconnue. Depuis que je suis ici, mes notes ont baissé et j’ai eu l’impression d’avoir perdu le peu de reconnaissance que j’avais.
Désolé de m’être servi de toi. Le passe-temps favori de ma mère est de me chercher une femme. A la moindre occasion, elle me présente quelqu’un. J’étais sûr qu’elle passerait encore me voir à ce sujet.
Être promise à un homme dès son plus jeune âge est une pratique désuète qui a pourtant cours dans ma famille. Même si moi, je préfère les études et que le mariage ne m’intéresse absolument pas.