YunBo

Comme tous les ans, la narratrice revient en Chine, dans sa famille, pour le nouvel an chinois. Comme à chacun de ses retours, son père l’accueille et lui pose des questions sur sa vie à Paris. Il a besoin d’être rassuré. Puis il aborde la véritable raison du voyage de Xiao Bō : la cérémonie en l’honneur de sa mère. Il lui confie un livre dans lequel il a rassemblé ses souvenirs de cette période terrible de la Révolution culturelle. « Nous ne sommes plus que quelques-uns à être concernés par cette histoire déjà si vieille… Mais je voulais raconter, avant que tout ne se momifie dans les livres d’histoire… » (p. 16)



Xiao Bō confronte ses propres réminiscences au témoignage paternel. Chaque chapitre retrace une année de son enfance et de son adolescence. Les faits sont décrits avec le regard innocent d’une enfant. Au fil des ans, sa perception s’aiguise et gagne en maturité. Cependant, en raison de son jeune âge, elle relate les évènements et leur impact sur la vie de sa famille, avec candeur. Nous recevons ses mots avec notre représentation adulte. Cette opposition est un uppercut.



De ses quatre ans à ses quatorze ans, Xiao Bō a grandi dans un état autoritaire. La petite fille raconte l’amour de ses grands-parents, celui de ses parents, ses amitiés, ses interrogations, sa compréhension des obligations, des interdictions et des séparations imposées par la dictature. Très tôt, elle a compris la nécessité du secret. Elle a saisi, par exemple, que les livres de son grand-père ne devaient pas être découverts et qu’elle devait cacher ses propres pensées, au sujet des injustices. Elle devinait les sentiments des adultes, ressentait leur terreur, mais elle s’attarde sur ses joies.



Protégée par sa mère, elle se souvient, pourtant, de la peur des adultes : la menace de camp de rééducation et de la mort contrôlait tous leurs actes. La petite fille pensait que le monde entier était soumis aux mêmes règles. Elle décrit l’autoritarisme avec pudeur, avec des scènes concrètes : celles qu’elle a vécues. Son interprétation naïve m’a émue. Alors que le récit est doux et tendre, je me révoltais en lisant les horreurs que la Révolution culturelle a engendrées : contrôle de la pensée, spoliation des biens, humiliations, déplacements, séparations, tortures, exécutions, etc. J’ai été très émue par cette histoire à hauteur d’enfant. J’ai adoré Bō.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..

L'histoire d'un divorce puis d'un abandon dans les yeux d'une jeune renarde, qui se trouvera finalement adoptée par une poule/ Ca n'est ni amusant ni particulièrement intelligent mais le traitement des personnages est osé car ils sont pour le moins nuancés, et la peinture est superbe.

Yeowoo a 5 ans lorsque ses parents se séparent et la confient à son grand-père. Chapitre après chapitre, nous la voyons grandir, affronter l’absence de ses parents, vivre sa jeunesse et faire la plus belle des rencontres… Jusqu’à son seizième printemps. Une BD magnifiquement dessinée et mise en couleur par Yunbo, une jeune coréenne de grand talent.

Cette bande dessinée est une véritable œuvre d'art à elle seule. Un travail remarquable de Yunbo autour de l'aquarelle qui en ravira plus d'un !

Pourtant chez la petite Yeowoo, à l'orée de ses 5 ans se joue un véritable drame : ses parents se séparent et son quotidien se transforme à tout jamais. Son père la dépose chez sa tante et son grand-père et promet de venir la chercher... un jour. Le temps passe et la petite fille grandit dans la colère. Un rien attire ses foudres. Désemparée par l'abandon, elle fait pourtant la connaissance de Paulette, une petite poule venue s'installer à la campagne qui prendra le relais sur son éducation. Pleine d'amour, attendrissante, elle tentera de relever Yeowoo et de lui donner une chance de pleinement s'épanouir dans sa vie d'adulte.



C'est une bande dessinée majestueuse que celle-ci. Colorée, lumineuse, avec chaque fois une nouvelle fleur pour commencer un chapitre. C'est joliment construit et en même temps, effroyable que cette petite fille qui se retrouve bien souvent en marge des autres. J'ai beaucoup aimé la construction qui s'opère auprès de Paulette et le véritable lien qui se crée entre elles. Une ouverture à la différence mais aussi la création de liens du coeur plutôt que de sang. Une BD qui peut parler à beaucoup.

Cet album m’a été prêté par une amie qui me l’a évidemment vivement recommandé. En regardant le graphisme rapidement, je ne m’attendais pas a lire un roman aussi réaliste et dur mais également plein d’espoir. Les dessins sont clairs, à la différence de certaines bandes dessinées dans lesquelles je me perds un peu, et l’histoire fluide. On frôle par moments le bon sentiment mais on s’en éloigne rapidement. Une belle découverte.

Ce livre est vraiment joli, au début j'ai été attirée par la couverture, puis par la petite renarde qui est l'héroïne. Les personnages sont tous très touchants et la lecture est très agréable.



On y suit Yeowoo une jeune renarde âgé de 5 ans au début de l'histoire, qui suite au divorce de ses parents se fait envoyer à la campagne pour vivre chez son grand père et sa tante.

Yeowoo à un caractère très affirmé et est colérique (je la comprends, ses parents qui ne s'aime plus l'ont abandonnés chez son grand père pas vraiment sympa et sa tante qui rêve d'avoir un prince charmant). Un jour elle rencontre Paulette une gentille poule prends la petite renarde sous son aile, et devient sa plus proche amie.

Yeowoo est une petite renarde de 5 ans, ses parents se séparent et son papa a décidé de la placer chez son grand-père et sa tante, à la campagne. La petite renarde est contre cette décision et espère que ses parents ne se sépareront pas et reviendront vite la chercher. La cohabitation est très difficile et Yeowoo ne trouve pas sa place et se rebelle. Une rencontre va bouleverser sa vie : celle de Paulette, une poule jardinière sans enfants, qui va la considérer comme sa propre fille. Au contact de Paulette, Yeowoo va mûrir et apprécier sa nouvelle vie. Ses sentiments envers son grand-père, sa tante et ses parents vont s’adoucir.

Une très belle bande-dessinée sur la séparation, l’abandon et les conséquences dévastatrices sur les enfants quand cela se passe mal. Des dessins à l’aquarelle de l’autrice coréenne subliment cette histoire.

Quelques rayons de soleil sur cet hybride BD/album si lumineux et poétique !

Seizième printemps c'est une histoire d'acceptation, d'amitiés transgénérationnelle, de passage de l'enfance à l'adolescence et de famille.

Le tout enveloppé dans des dessins somptueux à l'aquarelle.



L'auteure-illustratrice coréenne Yunbo a un don pour illustrer de manière très touchante une grande palette d'émotions. Chaque planche est remplie de détails qu'on ne lasse pas d'admirer. Chaque chapitre commence avec une fleur qui donne le ton des pages suivantes 🌼.



Pour moi cet album / cette bande dessinée peut s'adresser à différents publics : un public jeune, 8-10 ans, avec ces personnages animaux et son univers fantaisie si mignon. Mais aussi un public un peu plus mature, qui aura un autre regard sur cette histoire tout de même difficile à certains moments.

"Seizième printemps" propose d'accompagner la jeune Yeowoo dans une période difficile : suite à une énième dispute, ses parents se séparent et sa maman disparaît de sa vie. Son papa finit par l'abandonner lui aussi et la confie au drôle de couple formé par sa sœur et son père, qui n'a pas tout à fait les compétences requises pour élever un enfant.



YunBo créée des personnages anthropomorphiques attachants dans une atmosphère champêtre japonisante très douce. Elle forme un écrin qui va permettre a Yeowoo de surmonter la colère (légitime) qui l'étouffe.

Les illustrations et la caractérisation des personnages sont vraiment réussies. 



Excepté les parents dont le comportement est incompréhensible, j'ai apprécié que chacun des personnages ait ses raisons et ses nuances. Le grand-père usé, la tante vieille fille, l'énergique Yeowoo et la délicieuse Paulette. La bienveillance et la tendresse de cette poulette m'ont particulièrement émue.



Donner des traits d'animaux à ses héros n'empêche pas YunBo de les doter d'émotions subtiles et ce mélange m'a beaucoup plu.

Encore une découverte que je dois à mes copinautes Ileauxtresors et Ladythat que j'en profite pour remercier !

Cet album était dans ma PAL depuis quelques temps et à l'occasion du challenge NetGalley, je viens de le retrouver... Pourquoi ne l'avais-je pas lu ? Peut-être parce que le format numérique était un peu compliqué à lire... J'ai cependant passé un bon moment de lecture avec la jeune renarde Yeowoo. A cinq ans, son père décide de l'envoyer vivre à la campagne chez son grand-père et sa tante. Yeowoo est très en colère, isolée, elle ne se fait pas à cette vie et est exécrable avec les autres. Mais elle finit par se lier avec Paulette, sa voisine la poule qui la prend sous son aile... Celle-ci la considère comme sa fille et à son contact, la jeune renarde s'ouvre, s'épanouit et découvre le monde. Les illustrations, sous forme d'aquarelles et aux couleurs chaudes sont très belles et détaillées. Cette amitié entre une renarde et une poule est très belle et Yeowoo est un personnage touchant que l'on suit de 5 ans à 16 ans. son évolution est intéressante et touchante. #NetGalleyChallengeBingo #SeizièmePrintemps #NetGalleyFrance

Format atypique pour une BD atypique ! Avec son format paysage et ses quelques 112 pages, ce one shot nous livre l'histoire d'Yeowoo, une petite renarde rejetée par ses parents en pleine séparation. Elle est envoyée vivre à la campagne dans de la famille qu’elle ne connaît pas et où elle peine à trouver sa place. Incomprise, en proie à des émotions intenses, elle se renferme peu à peu sur elle-même. Sa vie change lorsqu'elle rencontre Paulette, sa voisine poule.



J'ai eu un coup de cœur pour cette BD ! Ses dessins y sont évidemment pour beaucoup. Ils sont d'une rare délicatesse. Les personnages et leurs émotions sont subtilement illustrées. La colorisation très douce, aux tons rosés, offre un contraste avec l'histoire d'abandon qui nous est pourtant racontée. L'amitié entre Yeowoo et Paulette est particulièrement touchante. Chacune trouve en l'autre une confidente, une amie et même une famille, de celle que l'on se choisit. Une BD d'une grande sensibilité qui, en dépit de ses dessins "jeunesse" s'adresse plutôt à un lectorat ado/adulte.

Seizième printemps de Yunbo Editions Delcourt





Dans ce joli album, Yunbo d'origine coréenne ayant fait ses études à Angoulême, nous conte l'histoire d'une jeune renarde, Yeowoo . Confiée à son grand père et à sa tante suite à la séparation de ses parents, elle aborde cette nouvelle vie à la campagne, très en colère.  Les années passent et elle fait la connaissance de Paulette une poule atypique pas acceptée par sa communauté et qui s'est réfugiée dans ce village de renards où vit Yeowoo.



Ensemble, elles vont affronter la vie. La philosophie bienveillante de Paulette canalisera la jeune renarde qui abordera l'adolescence, apaisée.





Le dessin est splendide, avec des couleurs et un trait très agréable. On suit le cheminement intellectuel de notre renarde et on ne peut que l'associer à la vie des hommes face aux mêmes situations.





C'est beau, c'est tendre. Avec un petit côté caustique. Petits dès 9/10 ans et grands vont plonger dans cette BD avec beaucoup de plaisir. Un coup de cœur





#seiziemeprintemps #yunbo #editionsdelcourt



#bd #livres #bookstagram #bookstagramfrance #booktok #book 

C'est un coup de coeur pour cette B.D. reçue en cadeau et que je ne connaissais pas du tout!



Le format paysage est original et propose un découpage des cases qui se prete bien au récit.

J'adore cet univers animalier et ses splendides décors où la nature est omniprésente! Les maisonnettes sont mignonnes et les intérieurs très cosy et chaleureux invitent à la reverie. L'ensemble est sublimé par les couleurs douces et lumineuses à la fois.

Je me suis vite attachée à Yeowoo et sa légitime rebellion face à son sort. Paulette est un autre personnage charismatique. L'auteure a su représenter les postures et les visages de façon très expressive.

L'histoire traite surtout du droit à la différence et à la liberté de l'expression de soi. La solidarité, l'écoute de l'autre et la bienveillance sont également de mises.



Une bien belle histoire à lire et faire lire!!!

Quelle douceur du trait, quelle chatoyance des couleurs, quelle imagination dans l’exécution des détails ! Nous sommes sous le charme des aquarelles de l’autrice-illustratrice sud-coréenne YunBo (extraits disponibles via le lien ci-dessous). Avec elle, c’est tout naturellement que nous avons pris nos quartiers dans un pays peuplé d’animaux anthropomorphes. Rien que ce décor à mi-chemin entre forêt et village vaut vraiment le détour.



Dans l’une des petites maisons se noue un drame : la petite renarde Yeowoo brûle de fêter son anniversaire mais sa mère a visiblement la tête ailleurs et son père n’a rien préparé. C’est la dispute, puis la bêtise de trop. Les parents divorcent et Yeowoo est envoyée pour un temps indéterminé chez son grand-père et sa tante. Rongée par la colère et les doutes, la petite renarde devient difficile. Mais un jour s’installe dans la maison voisine Paulette, une poule adepte de jardinage qui prétend que chacun a en soi une fleur qui ne demande qu’à s’épanouir…



Sur près de 120 pages, on suit la croissance et la maturation de la jeune renarde confrontée à l’abandon de ses parents, la lassitude de son grand-père et l’étrangeté de sa tante. Il est question de solitude, d’amitié et de résilience. C’est fleuri et bien dans l’air du temps, mais ça n’en a pas moins plu à mon moussaillon qui s’est attaché à Yeowoo, a fondu de tendresse pour Paulette et s’est amusé des stéréotypes vis-à-vis des poules ou de la psychopathie puérile de la tante de 39 ans. Et la mue lente d’une fillette colérique vers une jeune femme qui s’ouvre au monde est émouvante comme un coquelicot qui déploie ses pétales…



Une jolie découverte printanière qui invite à prendre soin de la fleur qui germe en nous et à ne pas hésiter à cultiver l’amitié par-delà les différences !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..

Une jolie couverture qui a attiré mon œil lors d’une de mes nombreuses visites à la médiathèque, il n’en fallait pas plus pour que cette bande dessinée se retrouve entre mains. Je ne connaissais pas YunBo, une autrice et illustratrice sud-coréenne et ce fut une très belle découverte avec un récit qui oscille entre poésie et drame. YunBo aborde avec délicatesse de nombreux thèmes difficile liés à l’enfance et à l’adolescence. Une bande dessinée où nous voyons grandir la petite Yeowoo où les émotions sont retranscrites avec une très grande justesse.



Avec Seizième printemps, YunBo aborde le thème de l’abandon familial puisque la Yeowoo n’a que cinq lorsque ses parents se séparent le jour de son anniversaire, sa mère disparait tout simplement et son père la confie à son grand-père et à sa tante tout en promettant que cela n’est que temporaire… Yeowoo se retrouve donc dans une famille qu’elle ne connaît pas et surtout qui ne la comprend pas. Je peux difficilement reprocher à Yeowoo d’être en colère, elle perd les repères qu’elle avait au sein de la cellule familiale et elle ne comprend pas pourquoi ni sa mère ni son père ne s’occupe d’elle. Cette situation n’est facile ni pour Yoewoo dont les sentiments négatifs vont grandir au fil du temps, ni pour son grand-père et sa tante qui n’ont pas eu le choix de la recueillir. Yoewoo se sent incomprise, seule, en colère et surtout coupable, cette fourbe culpabilité qui la pousse à penser que la situation actuelle est de son fait à elle et non de celle de ses parents qui ne parvenaient plus à se parler et à se comprendre. Et il n’y a personne pour lui dire que non, les enfants ne sont jamais en faute lors des séparations. J’ai trouvé certaines situations très justes, pour avoir vécu un abandon paternel, j’ai trouvé des similitudes entre ce que j’ai pu vivre et ce que Yeowoo vit au fil des pages…



Au fil des pages, je ressens beaucoup de tristesse pour Yeowoo et beaucoup de colère envers sa famille. Yeowoo grandit mais elle reste une petite fille solitaire jusqu’à sa rencontre avec Paulette… Quel magnifique personnage cette Paulette ! Une petite poule passionnée d’horticulture qui va apprivoiser Yeowoo. Une amitié improbable et solide mais les liens qui les unissent vont bien au-delà. Elles se complètent parfaitement, Yeowoo trouve en Paulette la figure maternelle qui lui manquait. Leur relation est très jolie et touchante.



L’album est un très belle objet avec un format paysage, ce qui n’est pas très commun. Les illustrations sont superbes, c’est coloré et d’une douceur. C’est de toute beauté de la première à la dernière pages. J’ai pris une réel plaisir à lire cet album tant les planches sont belles et pleines de détails. Le choix de l’anthropomorphisme est une très bonne idée, parfaitement adapté pour un jeune public. YunBo est plein de talent autant dans l’illustration que dans la narration.



Seizième Printemps est une petite pépite ! Un récit poétique, dramatique et initiatique… Une vrai coup de cœur ❣
Lien : https://missbiblioaddict.wor..

Un très bel album de bandes dessinées qui surprend d'abord par son format tout en longueur, qui séduit ensuite par la beauté du dessin, qui émeut enfin par son histoire poignante. Yeowoo n'est qu'une toute petite renarde qui va fêter son anniversaire quand ses parents se séparent. Sa mère disparaît et son père la confie à son grand-père et à sa tante. Yeowoo survit tant bien que mal, seule, malheureuse, agressive... jusqu'au jour où elle fait connaissance de Paulette, une poule, sa voisine. Exclue par les siens parce qu'elle ne pouvait pas pondre d'oeufs, elle va prendre la petite renarde sous son aile et devenir comme une seconde mère pour elle.



Ce qui est le plus touchant, dans cette BD, c'est qu'on devine dès le début que ce n'est pas une simple fiction mais l'histoire de l'auteure, réinterprétée sous les traits de renards et de poules. Indépendamment de l'aspect autobiographique qui fait que cette histoire sonne juste, ce que vit la petite Yeowoo est particulièrement poignant. On ne peut que se sentir le coeur déchiré à voir la manière dont ses parents la délaisse, la solitude dans laquelle elle se retrouve.



C'est un album accessible dès 11-12 ans et qu'on peut lire avec autant sinon plus d'émotion encore en étant adulte.

J'avais vu cette BD plusieurs fois en librairie et sa couverture m'attirait beaucoup. Je suis contente de l'avoir attrapée quand je suis tombée dessus à la bibliothèque, c'est une belle découverte !

On y suit Yeowoo, une petite renarde très en colère et incomprise par son grand-père et sa tante chez qui ses parents l'ont laissée. On la redécouvre ensuite chaque année, dans un chapitre placé sous le signe d'une fleur différente, alors qu'elle-même apprend un peu plus à se connaître. Son amitié avec une poule, elle aussi isolée de sa communauté parce qu'elle ne peut avoir de poussins, est aussi surprenante qu'adorable. Le dessin, les couleurs, les vêtements des personnages et le petit village où ils vivent m'ont tous conquise par leur beauté et leur douceur.

Ce livre fait partie de ceux auxquels on ne peut pas rendre justice avec une chronique, tant ils sont bouleversants et beaux. Les illustrations contribuent à la douceur des propos des personnages, et vous plongeront dans un océan de douceur.



Dans cette histoire pleine de poésie et de métaphores, on suit une jeune renarde abandonnée par ses parents lors de leur divorce. Elle a du mal à accepter de devoir vivre chez son grand-père et sa tante, qu’elle ne connaît pas, et l’atmosphère est plus que tendue entre eux.



Le récit est juste, car il n’est pas question pour l’autrice d’embellir la situation. On découvre au fil des pages le passé des personnages qui entourent Yeowoo, et notre cœur se sert à mesure que l’on s’attache à eux. Tous ont des torts, des défauts, mais ils ont avant tout une belle personnalité et des valeurs qu’ils souhaitent partager.



L’enfance et l’adolescence de Yeowoo sont dépeintes de manière très réaliste, ses émotions se déchaînent alors qu’elle cherche à comprendre qui elle est.



Je me suis directement attachée à Yeowoo, ainsi qu’à Paulette, petite poule qui ne demande qu’à distribuer de l’amour à ses plantes, ainsi qu’à la jeune renarde. Toutes les deux forment rapidement une famille, car elles ont une chose en commun : rejetées de l’endroit dans lequel elles vivaient, elles doivent tenter de s’adapter à un nouveau lieu et des nouvelles personnes.
Lien : https://www.instagram.com/p/..

A travers cette fable animalière, dessinée à l’aquarelle et proposée au format à l’italienne, Yunbo, artiste coréenne habitant en France, traite avec poésie des thèmes du rejet et de la solitude des personnes mis au banc d’une société trop normée ou encore de l’acceptation des différences.
Lien : https://www.bubblebd.com/9em..

Imaginée par l'autrice Sud-Coréenne Yunbo, cette histoire délicate et magnifiquement illustrée présente le parcours d'une petite renarde de ses 5 à 16 ans.

Alors que ses parents divorcent, la petite renarde Yeowoo, âgée de cinq ans, part vivre à la campagne chez son grand-père âgé et sa tante, restée célibataire.

Elle se sent étrangère et rejetée par les siens. Ses parents ne lui donnent aucune nouvelle et les rares visites de son père sont marquées par l'indifférence...

Habitée par la colère, elle n'a aucun ami. Heureusement, sa voisine, une poule solitaire, amoureuse des fleurs se prend d'amitié pour la petite et s'en occupe comme de son enfant. Elle lui montre une écoute bienveillante et distille un discours plein de sagesse qui aidera Yeowoo à grandir, se forger ses valeurs et trouver sa propre voie.

Dans cet album grand format à l'italienne, la narration est subtile et bien menée, rythmée par des illustrations magnifiques à l'aquarelle qui apportent un complément de sens à l'histoire.

Ainsi, chaque début de chapitre est marqué par une fleur du printemps hyper réaliste et déployée en hauteur sur fond blanc. Au fil de l'album, elles font comprendre le changement, l'éclosion progressive d'une nouvelle Yeowoo et l'espoir après les difficultés. Les traits de chacun des personnages animaux sont fins et des couleurs spécifiques servent à les identifier et à montrer leur singularité.

L'autrice aborde des thématiques graves qui peuvent toucher tous les publics : divorce, abandon, difficulté à trouver sa place en société, rejet, solitude, estime de soi, mais aussi humanité, bienveillance et espoir qui toucheront les lecteurs.

Mention spéciale au supplément en fin de volume qui présente les recherches graphiques de l’autrice pour les personnages et les décors du récit.

Un coup de cœur pour cette pépite découverte dans la sélection de "la Bulle des lecteurs" proposée par le Service départemental de la lecture de Charente en partenariat avec la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image d'Angoulême.