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Critiques de YunBo (80)
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Bō

Comme tous les ans, la narratrice revient en Chine, dans sa famille, pour le nouvel an chinois. Comme à chacun de ses retours, son père l’accueille et lui pose des questions sur sa vie à Paris. Il a besoin d’être rassuré. Puis il aborde la véritable raison du voyage de Xiao Bō : la cérémonie en l’honneur de sa mère. Il lui confie un livre dans lequel il a rassemblé ses souvenirs de cette période terrible de la Révolution culturelle. « Nous ne sommes plus que quelques-uns à être concernés par cette histoire déjà si vieille… Mais je voulais raconter, avant que tout ne se momifie dans les livres d’histoire… » (p. 16)



Xiao Bō confronte ses propres réminiscences au témoignage paternel. Chaque chapitre retrace une année de son enfance et de son adolescence. Les faits sont décrits avec le regard innocent d’une enfant. Au fil des ans, sa perception s’aiguise et gagne en maturité. Cependant, en raison de son jeune âge, elle relate les évènements et leur impact sur la vie de sa famille, avec candeur. Nous recevons ses mots avec notre représentation adulte. Cette opposition est un uppercut.



De ses quatre ans à ses quatorze ans, Xiao Bō a grandi dans un état autoritaire. La petite fille raconte l’amour de ses grands-parents, celui de ses parents, ses amitiés, ses interrogations, sa compréhension des obligations, des interdictions et des séparations imposées par la dictature. Très tôt, elle a compris la nécessité du secret. Elle a saisi, par exemple, que les livres de son grand-père ne devaient pas être découverts et qu’elle devait cacher ses propres pensées, au sujet des injustices. Elle devinait les sentiments des adultes, ressentait leur terreur, mais elle s’attarde sur ses joies.



Protégée par sa mère, elle se souvient, pourtant, de la peur des adultes : la menace de camp de rééducation et de la mort contrôlait tous leurs actes. La petite fille pensait que le monde entier était soumis aux mêmes règles. Elle décrit l’autoritarisme avec pudeur, avec des scènes concrètes : celles qu’elle a vécues. Son interprétation naïve m’a émue. Alors que le récit est doux et tendre, je me révoltais en lisant les horreurs que la Révolution culturelle a engendrées : contrôle de la pensée, spoliation des biens, humiliations, déplacements, séparations, tortures, exécutions, etc. J’ai été très émue par cette histoire à hauteur d’enfant. J’ai adoré Bō.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Je ne suis pas d'ici

BD de YunBo, auteure Coréenne, qui fonctionne en dialogue avec celle de son compagnon, Samir Dahmani, je suis encore là bas.

YunBo nous raconte son arrivée en France, dans une école d'art. Elle parle des difficultés liées au saut dans l'inconnu, à la barrière de la langue, aux façons de vivre et de s'alimenter. Après des moments de somatisation, elle s'adapte avec courage à cette nouvelle vie et YunBo se lie d'amitié avec de jeunes étudiants. Quelques années plus tard, elle rentrera pour des vacances au pays mais ne se reconnaîtra plus dans sa propre culture: ses amies coréennes se sont mariées, sont parfois devenues mères, et les préoccupations (pression sociale) liées à la réussite sociale elle ne les partage plus.

YunBo parle donc de cette zone d'inconfort, quand on est étranger dans un pays, mais ensuite, quand on devient aussi étranger à sa propre culture.

Le graphisme très doux est très agréable. Le thème abordé très original. Lire la paire d'albums- celui de YunBo et de Dahmani- est intéressant car complémentaire.
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Je ne suis pas d'ici

Si je me souviens bien, il y a eu Lettre à France de Polnareff auquel a répondu Véronique Sanson dans une chanson dont je ne sais plus le titre. Pour ce roman graphique, deux personnes ont raconté leurs histoires communes mais visiblement différentes puisqu’elle est coréenne et lui français (que j’ai hâte de lire). Eun-mee débarque en France pour y étudier la langue et intégrer une école d’art. Pas facile de se faire comprendre en français, qu’elle a pourtant étudié, quand les gens parlent vite avec des mots étranges et des choses bizarres comme l’absence de lunettes sur les toilettes qui l’a déstabilise. Les vacances au pays vont lui montrer qu’elle s’est éloignée des codes familiaux, sociaux et nationaux. Quelle est désormais sa vraie identité ? Est-ce pour cette raison qu’elle se voit en tête de chien ? Dessins en noir et blanc fins et détaillés très jolis. Thème souvent abordé mais ici avec ce petit quelque chose en plus, que je ne saurais définir, qui m’a touchée. Le talent ? Le trait de crayon ? La sincérité. Une belle réussite !
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Je ne suis pas d'ici

Une jeune Coréenne arrive en France et raconte ses difficultés à s’intégrer. Une lecture agréable mais que j’ai en fait j’ai enchaîné avec « Je suis encore là-bas » et je dois avouer que j’ai vraiment préféré cette dernière BD.

« Je ne suis pas d’ici » m’a semblé un peu répétitif sur la façon d’aborder les thèmes et je n’ai pas été passionné de bout en bout. Néanmoins le sujet est intéressant et on sent un vrai travail autour de ce sujet.

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Je ne suis pas d'ici

Expérience originale que celle de publier deux récits de voyage, ou plus exactement, deux récits de séjour à l’étranger, réalisés par deux personnes qui se connaissent bien et qui, chacun à leur manière, évoque le déracinement.
Lien : http://bdzoom.com/119592/bd-..
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Je ne suis pas d'ici

Une hsitoire sympa mais pas très originale sur une jeune fille coréenne qui se fait doucement une place en France et à ensuite du mal à se "reconnaître" dans son pays d'origine. Dessin agréable toutefois.
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Je ne suis pas d'ici

Il est toujours difficile pour un étranger de quitter son pays et de venir pour s'adapter au mode de vie à la française. Les gens sont différents par leur attitude ou leur comportement. Ce ne sont pas les mêmes règles de politesse ou de respect. On ne sait parfois pas sur quel pied danser au point d'être totalement déboussolé. C'est ce qui arrive à cette jeune étudiante en art venant de Corée du Sud.



On aurait envie pour elle de la délivrer du joug familial qui pèse même à plus de 10000 kilomètres. Elle arrivera tant bien que mal à gérer cette situation au gré de multiples rencontres pas toujours heureuse mais qui apprennent à avancer.



Je suis généralement preneur de ce type d'oeuvre assez intimiste dans la mesure où on arrive à ressentir les sentiments exprimés. Certes, il y a l'artifice de se transformer en chien mais c'est plutôt bien trouvé. J'ai beaucoup aimé également la sensibilité du dessin qui colle à merveille avec ce scénario.
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Je ne suis pas d'ici

Une BD fort sympa, à connotation autobiographique, d'une jeune coréenne qui quitte pour la première fois son foyer pour venir étudier dans unr école d'art en France. Pas facile de s'y reconnaitre, de s'y intégrer, de comprendre et sus et coutumes. A tel point qu'un beau jour elle se retrouve avec une tête de chien (car les chiens vivent si près des humains qu'ils croient être comme eux alors qu'il n'en est rien). Une chance, cette tête de chien passe inaperçue des gens qu'elle fréquente, mais tout n'est pas facile pour autant.

Très bien observé, plein d'humour, un dessin extra. On y reconnait le malaise de nos étudiants personnels qui, eux, n'étaient pourtant partis qu'à 100 km de chez eux!
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Je ne suis pas d'ici

Ecrit en parallèle de Je suis encore là-bas, de de Samid Dahmani ( le conjoint de l'auteure), ce roman graphique évoque les différences rencontrées par une jeune étudiante coréenne qui arrive en France. Outre le dessin, que j'aime bien, certaines questions que le personnage se pose sur sa place dans le monde, dans la société et sur son identité, une fois qu'elle est seule et anonyme, ont fait écho à des sensations que j'ai éprouvée moi-même dans des situations similaires dans le passé: quand on voyage, quand on n'est plus dans un univers familier, qu'est-ce qui nous définit encore? Le voyage est aussi une opportunité pour se redéfinir, mais à quel point sommes-nous libres de le faire, quel libre-arbitre avons-nous pour nous réinventer?

Une jeune étudiante coréenne qui venait de lire ce livre m'a répondue, lorsque je lui ai si elle reconnaissait quelques situations: "je ne les reconnais pas, je les connais. C'est exactement comme pour moi".
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Je ne suis pas d'ici

Eun-mee a l’impression que sa vie en Corée ne lui convient plus. Elle part en France dans l’espoir d’intégrer une école d’art. Mais Eun-mee est très vite frappé par le décalage qui existe entre les deux cultures. Déstabilisée, elle ressent les difficultés dues à l’expatriation : barrière de la langue, incompréhensions culturelles, difficultés à s’intégrer, mal du pays… La Corée lui manque, mais lorsqu’elle y retourne pour les vacances, elle découvre qu’elle n’est plus tout à fait la même et qu’elle a du mal à retrouver sa place en Corée. Le déracinement soulève des questions qu’elle n’avait pas anticipées. Elle n’est plus à ça place ici, mais n’est pas non plus a ça passe là-bas.



Commençons par les dessins, car au final c’est la première chose qui nous saute aux yeux. Je trouve ses dessins très beaux, très fins. J’aime l’utilisation de touches de couleurs pour les souligner. Ainsi, le roman graphique n’est ni totalement en couleur no totalement en noir et blanc. Je ne serais pas l’expliquer, mais j’ai vraiment l’impression que ses dessins ont touché ma sensibilité personnelle.

Pour l’idée des deux bandes dessinées, je la trouve super intéressante et très originale. J’espère pouvoir lire « Je suis encore là-bas ».

Je trouve les thèmes abordés très intéressants même s’ils ne me touchent pas personnellement. Il est important pour moi d’essayer de comprendre ce que peuvent ressentir ces personnes de comprendre les possibles conséquences d’un choque culturel. L’auteur a travers son expérience illustre selon-moi de façon très juste le sentiment d’être coincé entre deux cultures, d’être étrangère partout, d’être toujours différentes. Elle nous montre la difficulté de la quête de soi quand on évolue dans une culture très différente de celle de son enfance.

J’ai apprécié le jeu de couleurs entre les paroles en français et celle en coréen. Elles permettent de garder l’ensemble du texte en une langue et donc ainsi faciliter la lecture mais différencient tout de même les deux langues.


Lien : https://lacultureestmoi.word..
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Je ne suis pas d'ici

Eun-mee a l’impression d’être en cage. Elle s’ennuie à Séoul, elle tourne en rond et a obtenu l’autorisation de ses parents pour aller faire ses études supérieures en France. Le départ est imminent et Eun-mee est euphorique à cette idée. Une nouvelle vie commence pour elle.



Elle quitte toutes ses petites habitudes familières, une dernière après-midi dans un café pour réviser son français, une dernière soirée avec ses amies, un dernier repas cuisiné par sa mère, un dernier au-revoir à ses parents et à son frère…

Très vite, elle est frappée par le décalage qui existe entre les deux cultures. Déstabilisée, elle parvient malgré tout à s’accrocher à ses études. Elle obtient la reconnaissance de son diplôme en France et cette équivalence lui permet de déposer un dossier à l’EESI (Ecole Européenne Supérieure de l’image) d’Angoulême. Au bout de quatre années d’études, elle constate qu’elle a toujours autant de mal à s’acclimater à la vie en France. La Corée lui manque mais après un séjour de deux mois en famille pendant la période des vacances universitaires d’été, elle constate aussi qu’elle a du mal à trouver sa place en Corée. Qui est-elle ?

Le déracinement soulève des questions qu’elle n’avait pas anticipé. Le fait de ne se sentir à sa place nulle part lui fait perdre pied.

Sans misérabilisme, Yunbo raconte son parcours indirectement en se glissant sous les traits de Eun-mee. Elle retrace chronologiquement les étapes qui se sont succédées après son arrivée en France. De la difficulté de communiquer dans une autre langue à celle de comprendre les codes sociaux. Du changement d’habitude en passant par l’envie de connaître une autre culture. Tout y passe plus ou moins facilement. Les petites victoires sur soi sont à l’égal des déceptions qu’il faut encaisser.

(...)

lire la chronique complète sur le site : https://chezmo.wordpress.com/2017/10/20/je-ne-suis-pas-dici-yunbo-je-suis-encore-la-bas-dahmani/
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
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Je ne suis pas d'ici

Subtile bédé sur le déracinement, le choc que l'on peut ressentir lorsqu'on se retrouve seule dans un pays étranger avec d'autres habitudes et codes que les siens. Yunbo, jeune auteure sud-coréenne, se souvient de ses années d'étude en France, de son éloignement d'avec sa famille, de son sentiment "de ne pas être d'ici " . Si elle parle bien d'elle-même, elle raconte son vécu par sa jeune héroïne Eun-mee. de surprise en méprise, la jeune étudiante est confrontée à une autre langue, à d'autres us qu'elle soit apprendre. Son retour en Corée lors de vacances lui feront comprendre combien les habitudes qu'elle a prises en France l'éloignent de sa famille et créent de l'incompréhension.

Subtil, toute en retenue, ce récit autobiographique est porté par un crayon fin et tout en détails, à la fois précis et comme flouté. Quelques effets très bien trouvés imagent les ressentis de l'héroïne. L'idée de génie de Yunbo est d'avoir matérialisé la sensation de "ne pas à être comme" par la transformation de la jeune héroïne qui se découvre un jour avec une tête.. de chien.. !

En parallèle de cette oeuvre, à découvrir celle de Samir Dahmani "Je suis encore là-bas "sur les difficultés qu'on a à réapprendre les codes de sa propre culture après avoir vécu ailleurs.

Deux oeuvres conjointes, comme le sont ces deux jeunes artistes, élaborées dans la Maison des Auteurs d'Angoulême.

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Je ne suis pas d'ici

Un double projet intelligent et audacieux, qui met des mots et des images sur un tourbillon de sentiments rarement abordés. Bravo.
Lien : http://www.bodoi.info/je-ne-..
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Je ne suis pas d'ici

Eun-mee est une jeune coréenne qui quitte son pays pour aller étudier en France. Mais malgré 6 mois de cours de français, l’arrivée dans ce pays étranger dont elle ne connaît ni vraiment le fonctionnement ni les coutumes. Mais après quelques temps, alors qu’elle croise son regard dans une boutique, elle se rend compte que son visage est devenu celui d’un chien…



Ce roman graphique raconte l’histoire d’une jeune expatriée qui n’arrive pas à se sentir à sa place dans ce nouveau pays. Le dépaysement est bien plus important qu’elle ne le pensait, trouver sa place, ses marques, bien plus compliqué qu’elle ne le pensait. Le risque de perdre son identité, ou en tout cas de ne plus savoir qui elle est, est de plus en plus présent. Heureusement elle rencontre Gabriel, qui l’aide, mais perturbe également ses plans.







Cette Bd autobiographique est le pendant de celle écrite par son compagnon dans la vraie vie. Du coup, je serais curieuse d’avoir son point de vue à lui.



En tout cas, c’est une façon très sensible et très belle d’aborder un tel sujet. Elle me fait aussi un peu pensé à Entre ici et ailleurs, que j’avais également beaucoup aimé !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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Je ne suis pas d'ici

Je ne suis pas d’ici – Yunbo –



Eun-Mee est un jeune Coréenne du sud qui arrive à Paris pour apprendre le français, pour enssuite pouvoir étudier la bande dessinée à Angoulême.

Elle est tellement désorientée par tout ce qu’elle découvre et la différence de culture que lorsqu’elle se regarde dans une glace son aspect physique à changer. Elle se voit avec une tête de chien.



C’est une très belle BD, j’ai beaucoup aimé le graphisme. Les dessins sont en noir et blanc avec de temps en temps une petite touche de couleur qui fait ressortir certains dessins ou certaines scène.

J’ai trouvé l’histoire à la fois très réaliste mais aussi pleine de poésie et de tendresse et j’ai beaucoup compatis à la détresse de cette jeune fille.



Bd à lire sans plus attendre.
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Je ne suis pas d'ici

Après avoir découvert Yunbo avec le sublime "Seizième printemps", j'ai eu envie de continuer à découvrir son travail, c'est ainsi que je suis arrivée sur "Je ne suis pas d'ici" dont je n'avais encore jamais entendu parlé. Un oneshot sorti chez les éditions Warum, ça ne me dit rien non plus. C'est une histoire touchante, intéressante, mais où nous aimerions en savoir encore plus et plus ressentir les émotions.

L'idée est pas mal entre les moments où elle est représentée avec une tête humaine et d'autres avec une tête de chien. De même, le texte où les gens parlent en coréen est écrit en noir, le texte où les gens parlent français est écrit en bleu. Tout est séparé en différents chapitres représentés par un ou des objets. Le tout est dans des colorations majoritairement noire et blanc mais le rendu est beau, original, particulier, et de légères touches de couleur apparaissent quelque fois.

Seo Eun-Mee est une jeune coréenne attachante, c'est elle que nous allons suivre. Nous commençons dans son pays, la Corée du Sud, puis nous irons à Paris en France, et de temps en temps dans d'autres endroits de la France. Eun-Mee va vivre plusieurs difficultés comme beaucoup d'étudiants qui vont vouloir aller dans une faculté ou école précise tentaient leur chance, c'est le premier véritable déracinement face à sa famille. Elle va devoir s'assumer, se débrouiller, mais en plus dans un pays étranger, dont elle a commencé à apprendre la langue, mais elle doit maintenant la pratiquer. Face à la vraie vie, c'est une autre culture, des choses qu'elle ne comprend pas, des gens qui parlent trop vite dont elle ne saisit que des bribes...

C'est la première étape avant de faire potentiellement les études qu'elle voudrait faire. C'est rencontrer des gens, être parfois rassurée en voyant d'autres coréens, être totalement déphasée, etc.

C'est ne pas être chez soi dans ce nouveau pays, et ne plus être chez soi quand on rentrera, passer d'une langue à une autre, d'une culture à une autre, des choix encore plus complexes vu qu'il faut décider si on rentre au pays après les études et les comportements sont bien différents. Les coréens sont plus exigeants sur certains points, ne tolèrent pas des choses qui passent en France.

C'est donc un choc thermique assez flagrant, et pas seulement en température. Elle sera motivée à travailler bien en cours, mais cela ne suffit pas, il lui faut entrer dans la vraie vie.

Elle fera également une belle rencontre qui mettra encore plus de désordre dans sa tête.

Par moment, par ses explications et encore plus quand elle retournera dans son pays, au moins en visite, après un certain temps, car c'est un voyage coûteux, on le sent ce choc des cultures. Mais certains points m'ont paru que brièvement abordés, les émotions ne traversent pas autant qu'elles le pourraient, de plus on se sent un peu laissé en plan à la fin, après la lecture vaut clairement le coup.
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Seizième printemps

D’une grande justesse dans son propos et magnifique visuellement, ce Seizième printemps emporte par son cachet raffiné et sa poésie. Une très belle réussite !
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Seizième printemps

"Seizième printemps" propose d'accompagner la jeune Yeowoo dans une période difficile : suite à une énième dispute, ses parents se séparent et sa maman disparaît de sa vie. Son papa finit par l'abandonner lui aussi et la confie au drôle de couple formé par sa sœur et son père, qui n'a pas tout à fait les compétences requises pour élever un enfant.



YunBo créée des personnages anthropomorphiques attachants dans une atmosphère champêtre japonisante très douce. Elle forme un écrin qui va permettre a Yeowoo de surmonter la colère (légitime) qui l'étouffe.

Les illustrations et la caractérisation des personnages sont vraiment réussies. 



Excepté les parents dont le comportement est incompréhensible, j'ai apprécié que chacun des personnages ait ses raisons et ses nuances. Le grand-père usé, la tante vieille fille, l'énergique Yeowoo et la délicieuse Paulette. La bienveillance et la tendresse de cette poulette m'ont particulièrement émue.



Donner des traits d'animaux à ses héros n'empêche pas YunBo de les doter d'émotions subtiles et ce mélange m'a beaucoup plu.

Encore une découverte que je dois à mes copinautes Ileauxtresors et Ladythat que j'en profite pour remercier !
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Seizième printemps

Graphiquement, c'est absolument un coup de cœur visuel. J'adore les tons choisis et les traits des personnages. Pour le contenu, mon cœur a été rapidement essoré, vidé et malmené. En tant que jeune maman, il m'est terriblement difficile d'imaginer qu'un enfant se sente détesté et non désiré et cette BD avec cette adorable Yeowoo, toujours en demande d'amour auprès de sa famille m'a serrée le cœur. C'est une histoire d'amitié et même d'amour entre la petite renarde et la poule qui va se créer, grandir et fleurir. Magnifique à suivre et d'une tendresse absolue. On voit Yeowoo grandir et devenir une jeune fille accomplie grâce au soutien sans faille de Paulette, cette poule infertile, rejetée et incroyablement attachante. J'ai adoré et j'ai pleuré.
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Seizième printemps

Yeowoo, renard, va vivre chez son grand-père à leur séparation, lorsqu'elle a cinq ans. Déchirée par cette séparation et l'éloignement de ses parents elle ne s'adapte pas à la vie avec son grand-père et sa tante qui vit encore avec lui.

Cette bande dessinée qui au premier abord peut paraître très enfantine puiqu'elle évoque le quotidien d'une toute petite fille, mais peu à peu on suit l'évolution de l'héroïne jusqu'à ses seize ans ce qui explique le titre.

Sous couvert du récit du quotidien de la petite fille des thèmes graves et variés sont abordés : le sentiment d'abandon, le manque de soin, le besoin de se trouver des modèles de substitution, l'acceptation de la différence, l'affirmation de soi, le choix de la liberté, la liberté de choix, l'acceptation des limites des autres.

Le dessin est très beau, coloré et la présence de la nature est très présente. Les spécimens floraux en début de chapitre font écho à l'activité de jardinage de la poule qui va être la personne de référence pour Yeowoo, tourné vers la vie, l'espoir, l'amour et la liberté...

A lire, à lire, à lire !
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