- Elizabeth , pour l'amour du ciel , dites-moi que vous m'aimez , ne serait-ce qu'un tout petit peu , la supplia-t-il avec un accent de désespoir.
Elle leva les mains et lui prit le visage .
Ne pouvez-vous le savoir ? s'enquit-elle , le souffle court .
Elle lui avait enseigné l'humilité à la baguette et, mon Dieu, à présent elle faisait de même avec la patience, et il détestait cette leçon autant que la précédente.
NON je dis NON, on peut bien sur reprendre les personnages d'un roman culte mais il faut respecter ces derniers.
On ne peut pas faire de Darcy un homme qui ne sait pas contrôler ces pulsions. Le récit laisse penser que Darcy a eu de nombreuses conquêtes. Entendre les pensées de Darcy sur la chemise de nuit de Lizzie m'a brrr je ne trouve même pas les mots.
Le titre déjà m'avait interpellé, la conquête de Mr Darcy, pour moi l'amour de darcy pour Elisabeth ne peut pas de définir comme une conquête. Wickam fait des conquêtes pas Darcy.
L'écriture est agréable, mais je ne peut vraiment pas cautionner le caractère de darcy mis en avant dans ce livre, pour moi l'auteur n'a pas compris ce que Darcy représente au delà du personnage qu'il incarne.
- Je ne l'ai pas choisi, le fait est qu'il m'a choisie et que j'ai été persuadée de l'être.
« Savez-vous ce que c’est que d’être un homme passionnément épris ? De vivre pour les sourires et les rires d’une femme, de souhaiter la toucher au point de ne plus pouvoir vivre sans cela, de la désirer autant qu’on désire respirer ? J’étais furieux et blessé après notre querelle, c’est vrai, mais il n’a pas fallu longtemps pour que mes sentiments resurgissent. » P. 289.
Il lui parla doucement à l'oreille.
_ Peu importe que vous choisissiez de venir à Pemberley, l'endroit vous appartient déjà, et ce depuis de longs mois.
Pourquoi a-t-il fallu que mon cousin nous rende visite pour que je découvre que la femme que j’avais cru épouser n’était pas morte ? Pourquoi êtes-vous capable de rire avec lui, de plaisanter avec lui ? N’étais-je qu’un pis-aller pour vous, car il n’était pas assez fortuné pour vous conquérir ? Ou bien notre mariage n’était-il qu’une manière opportune de demeurer en contact avec lui ?
Comment avait-elle pu ne pas s’apercevoir des sentiments qui étaient nés en elle ? Avec le recul, cela lui paraissait incroyable, et cependant cela s’était passé si progressivement qu’elle se trouvait déjà loin sur le chemin avant de s’apercevoir qu’elle l’avait emprunté.
L’amour est assurément une belle leçon d’humilité, songea-t-elle. J’espère qu’elle nous deviendra moins pénible avec le temps.
Jamais encore elle n'avait autant senti qu'elle eût pu l'aimer qu'en cet instant où l'aimer devenait désormais chose vaine.