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Critiques de Aimee Bender (171)
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La singulière tristesse du gâteau au citron



Une histoire originale, saupoudrée de fantaisie, pour un roman singulièrement charmant.



« Le jour de ses 9 ans, Rose découvre en elle un changement. Elle peut ressentir les émotions les plus enfouies des gens rien qu’en mangeant ce qu’ils cuisinent. N’arrivant pas à expliquer ce qui lui arrive, elle cache ce don-malédiction comme elle le peut. Mais est-elle vraiment la seule à être hors norme dans sa famille? »



A lire en savourant une part de gâteau.
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La singulière tristesse du gâteau au citron

Rose fête son anniversaire. Elle a 9 ans. Mais en goûtant son gâteau elle lui trouve un drôle de goût. Celui de la tristesse de sa maman. Depuis ce jour chaque bouchée dans un aliment lui permet de savoir non seulement quels étaient les sentiments et l'état d'esprit de la personne qui l'a préparée mais également la provenance des aliments.



Bien vite ce don devient un fardeau.



Je suis dépitée. Je suis passée à côté de ce livre malheureusement. Je l'ai trouvé très prometteur mais en suis sortie un peu déçue.



Le roman est beaucoup un livre d'ambiance. Il ne s'y passe pas grand chose. Il est un peu comptemplatif. L'atmosphère est assez nostalgique.



On y suit son histoire d'amour avec Georges, le meilleur ami de son frère, ses sentiments envers chaque membre de sa famille.



Je trouve le résumé un peu trompeur d'ailleurs. Car non, ce n'est pas chaque membre de sa famille qui possèdent un don, seuls quelques-uns, dont son frère.





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Un papillon, un scarabée, une rose

Après une démarrage prometteur; j'ai commencé à m'ennuyer et à ne plus trouver d'intérêt dans un récit qui tourne en rond. Dommage car l'écriture était vraiment fluide au début et le thème intéressant. La construction laisse à désirer et nous embrouille.
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L'Armée des morts : Une anthologie zombies

Mouais



Bon,



Je suis déçue.



19 nouvelles de zombies par 19 supers auteurs. Je suis très fan de certains : Mike Carey, Joe R. Lansdale, David Wellington, Jonathan Maberry.

J’ai bien aimé la nouvelle de Mike Carey mais sans plus.

La nouvelle Le Zombie qui tomba du ciel de Homler était intéressante mais tombera dans l'oublie. J’ai connu beaucoup mieux de la part de Joe R. Lansdale…

Alors celle de Maberry sera géniale mais, j’ai bien reconnu la trame qui donnera naissance à son roman Zombie Apocalypse quelques temps après. Donc "déjà lu".

La nouvelle de Wellington se défendait bien cependant la fin m'a déçu.



Reste la dernière, qui heureusement relèvera le niveau du recueil. La nouvelle de Joe Hill Le Cirque des morts en 140 caractères. Nouvelle assez spéciale car nous recevons les informions à travers des messages Twitter. Nous restons ainsi dans le flou entre la réalité objective et sa réalité subjective. Une adolescente raconte son voyage à travers ses tweets. Nous aurons donc que des bribes d'informations, les émotions supplantant les rares descriptions. Ce qui m'a rappelé avec plaisir, le film Pontypool de Bruce Mcdonald : en effet, nous découvrons l'angoisse à travers les appels et les transmissions extérieurs depuis une station radiophonique. Nous ne sommes pas spectateurs comme la nouvelle de Joe Hill, mais nous recevons les messages... Un film sans image de la terreur, une nouvelle sans image de l'horreur.
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La singulière tristesse du gâteau au citron

J'ai vraiment aimé ce roman hyper attachant, légèrement déjanté, drôle et un tout petit peu fantastique. Mais comme du fantastique qui s'inviterait dans la vie quotidienne, avec naturel.



On va suivre une partie de la vie de Rose Edelstein, une petite fille de 9 ans au début du roman, jusqu'au début de sa vingtaine.



Elle se rend compte un jour que d'un coup, en mangeant un gâteau au citron et chocolat confectionné par sa maman, qu'elle peut ressentir les émotions des gens qui ont cuisiné, de façon très précise.

Par-ailleurs, elle peut aussi donner au fur et à mesure la provenance des aliments qui composent le plat. A 12 ans, elle sera capable de « dire » le goût de 40 états américains !



Ce qui pour cette partie-là, pourrait être pratique si on est critique gastronomique, pour l'autre se révèle plutôt une tare, et beaucoup moins agréable en tant qu'enfant, quand on comprend dès la première bouchée du gâteau, que sa maman n'est pas heureuse !



Et puis imaginez la surprise de Rose de ressentir cela, elle n'a que 9 ans, elle ne comprend pas ce qui se passe. Et ça continue en mangeant un gâteau du pâtissier, une pizza au resto avec ses parents, etc... Elle ressent l'énervement, le stress, la tristesse, mais aussi la joie !

Au début, elle ne peut dire que : « La nourriture a un trou dedans ». On l'a prend pour une originale à l'infirmerie ou aux urgences, vous imaginez bien !



Elle arrivera à se confier à George, qui trouve cette faculté plutôt amusante. C'est le seul ami de son frère, lui-même un garçon légèrement bizarre et un peu plus âgé qu'elle.



Une famille particulière :



J'aime énormément la famille aimante qui compose le clan Edelstein.

Une maman un peu perdue, absolument fan de son aîné, garçon qui semble avoir des troubles autistiques mais qui se révélera beaucoup plus original que cela, un père avocat, classique, mais qui refuse à tout prix d'aller dans les hôpitaux (on comprendra à la fin pourquoi) et une grand-mère maternelle complètement barrée, qui envoie par colis réguliers des objets inutilisables voire cassés !

On apprendra à la fin qu'il y a eu aussi un grand-père paternel assez spécial aussi.



La petite Rose :



Rose est entourée de peu d'amis car il vaut mieux pour elle qu'elle ne mange pas à l'extérieur, ça lui fait trop d'infos à digérer, si puis dire ! Difficile en ce cas d'aller à des goûters, des boums ou au resto régulièrement.



Donc le roman consiste à suivre Rose dans ses pérégrinations gastriques, à comprendre pourquoi son frère disparaît régulièrement, c'est là qu'interviendra la partie fantastique, et à suivre son amourette pour George, qui deviendra un confident essentiel.



Je me suis très vite attachée au personnage de cette petite fille et j'ai aimé la suivre au fur et à mesure, la voir grandir. Je trouve ce roman vraiment délicieux, vraiment particulier, et il me laissera longtemps un beau souvenir.

Je comprendrais qu'on passe complètement à côté mais j'ai aimé ce côté décalé et vraiment original.



Il y a plein de moments suspendus et assez poétiques, de moments de lecture où on se demande si on comprend bien ce qu'on comprend ! 😃



L'écriture est fluide, nul doute que je vais tenter de lire d'autres livres d'Aimée Bender.
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La singulière tristesse du gâteau au citron

Une amie extrêmement chère m’a bouleversée récemment. Nous évoquions mon rapport aux émotions: aux miennes, mais aussi et peut-être surtout à celles des autres, qui m’envahissent, me débordent, me noient parfois. Elle a placé dessus, tout doucement, un mot. “Atypique”. Et un roman, dont je vous parle aujourd’hui. Je ne peux pas dire que cette lecture a été un plaisir. L’écriture même m’a rapidement créé une sorte de malaise: les dialogues sont fondus dans le texte, comme si, même là, la narratrice n’arrivait pas clairement à mettre une frontière entre son intérieur et la voix des autres. Tout m’a heurté, bousculé. Cette famille, pleine de silence. La sensualité, omniprésente, presque harcelante. Cette impossibilité du personnage à mettre fin à sa torture: comment arrêter de ressentir les émotions de l’autre, quand celles-ci surgissent d’un élément essentiel à sa survie ? J’ai avancé dans ce petit roman comme dans des sables mouvants mais j’en ressors presque certaine que je le relirai.
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La singulière tristesse du gâteau au citron

Le titre du livre "La singulière tristesse du gâteau au citron" est aussi singulier que l'histoire qu'il raconte.

Entre des personnages qui ne respirent pas la gaieté, leur mélancolie, mais aussi leur sensibilité et surtout leurs dons si spécifique, ce livre est un mélange de poésie, d'onirisme, de fantaisie d'une grande sensibilité et originalité.

Il y a malheureusement quelques longueurs qui rendent la lecture un peu fastidieuse et des dialogues qui malgré leur ton très juste manquent de clarté en raison d'une mise en page peu accessible.

A découvrir si vous êtes curieux !
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L'Armée des morts : Une anthologie zombies

Plusieurs auteurs de la littérature fantastique s'unissent dans ce livre avec 19 nouvelles inédites sur le thème "zombie".



Jai toujours aimé les films d'horreur ou series sur le thème donc je ne pouvais qu'être attirée par ce bouquin.

Et bien je suis mitigée, il y a des nouvelles que jai aimé, d'autres moins, d'autres que jai eu du mal a finir dont une que j'ai trouvé hors sujet (sauf si cest moi qui n'ai pas compris :) ca peut arriver).



Moi qui d'habitude lis d'une traite un livre quand je le commence, j'ai pris mon temps avec celui là, et ai lu autre chose au milieu.



C'est une bonne distraction pour tous les fans de zombies.
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Un papillon, un scarabée, une rose

J'ai survolé le livre une fois arrivée au tiers. Ce livre ne s'adresse pas à tout le monde et je n'étais visiblement pas le public cible. Mais je peux comprendre que certaines personnes l'aient adoré, il me semble être un beau livre mais je me suis retrouvée perdue entre le réel et l'ireel, sans comprendre les métaphores du papillon, du scarabée et de la rose à mon plus grand dam...
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Un papillon, un scarabée, une rose

Francie, 8 ans, voit son existence chamboulée à cause de la maladie psychiatrique de sa mère. Elle sera accueillie par sa tante Minnie, son oncle Stan et le tout petit bébé Vicky. Elle s'en trouve bien. Vingt ans plus tard, Francie a toujours vécu avec la crainte d'être atteinte de la même maladie qui a déjà frappé plusieurs membres de sa famille. Tout va bien. Néanmoins, elle a besoin de revenir sur son enfance, de revivre chaque détail de certaines scènes pour être en accord avec elle-même, avec sa mère et voir l'avenir avec sérénité.

Le sujet est intéressant mais je me suis plutôt ennuyée.
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Un papillon, un scarabée, une rose

Auteure et livre inconnu donc autant dire que c'était un pur hasard de tomber sur ce livre à la médiathèque! La couverture peut donner un air enfantin mais c'est bien un livre pour adulte.



Le style est très simple et agréable à lire: j'y ai pris du plaisir tout au long de ce livre.

Le sujet de la maladie mentale n'est pas toujours facile à aborder mais il est bien décrit, avec des émotions, une simplicité et pas de manière caricaturale. Est évoquée également avec brio la crainte que cette maladie puisse être héréditaire: il y a une forme de magie mise en avant où l'on ne sait pas si Francie est également malade ou pas.

La relation familiale est également le cœur du sujet avec l'amour mère/fille même à distance, l'amour d'une famille qui se substitue à l'absence maternelle tout en gardant la bienveillance.

Le sujet est également complet avec le regard de cette petite fille qui s'accroche à des détails du quotidien qui pourraient être futiles aux y eux d'un adulte mais pas dans celui d'une enfant de 8 ans.

Aucune fausse note de relevée dans ce livre qui fut un véritable régal du début à la fin!!



Belle découverte de ce roman!!!!

.
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La singulière tristesse du gâteau au citron

Détenir un pouvoir particulier, ou un don exceptionnel est toujours quelque chose de difficile à gérer. C'est le cas de Rose qui n'a que 9 ans qui grandit en plus dans une famille un peu "éclater" en tous les cas où l'on ne communique pas énormément. Forcément Rose se trouve bizarre, se sent différente! Comment va-t-elle réussir à s'en sortir?

J'ai beaucoup aimé suivre cette fillette "dans sa tête" puisqu'elle se parle à elle même n'ayant personne à qui s'adresser.

un bon moment de lecture!
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Un papillon, un scarabée, une rose

Étrange roman à l’écriture hypnotisante où l’on voit un papillon issu d’un motif sur un abat-jour tomber dans un verre d’eau, où un scarabée dessiné sur une feuille de papier sort de son cadre lors d’un voyage en train et où des roses séchées formant la trame d’un rideau s’en détachent et tombent sur le plancher. Unique observatrice de ces micro-événements bizarres, Francie, huit ans, apprend que sa mère, atteinte de troubles mentaux, vient d’être hospitalisée et ne peut plus prendre soin d’elle. Comme un témoin dans une course à relais, Francie est prise en charge par différents adultes (tante, oncle, baby-sitter et petit-cousin) dans la précipitation pour transiter vers une famille d’accueil. Plus tard, elle se remémore ce moment-charnière avec une forte puissance d’évocation, qu’elle nourrit constamment et de façon obsessionnelle, ayant toujours la crainte d’être elle-même folle ou de le devenir, terrible héritage génétique.

Le récit semble banal à première vue dans ses descriptions minutieuses du quotidien de la narratrice, Francie, mais à force d’en énumérer le détail, celles-ci en viennent à prendre une tournure dérangeante, créant ainsi chez le lecteur un malaise inconscient. On s’attend à tout moment à ce que tout nous éclate au visage. Une lecture lancinante, d’apparence légère, mais finalement fort troublante.

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Un papillon, un scarabée, une rose

Je me suis ennuyée. Si les premières pages m'ont accroché avec une grande puissance, la suite n'a pas été à la hauteur : c'est lent, répétitif, on tourne en rond. En dehors de la narratrice, Francie, et encore ça aurait pu être plus approfondi, les personnages sont survolés et je n'ai pas réussi à m'intéresser à eux. D'ailleurs, je ne suis pas certaine que Francie ce soit beaucoup intéressé à eux non plus, en dehors de sa cousine qu'elle semble adorer. Et il ne se passe tout simplement rien. C'est dommage, l'écriture était intéressante et le sujet très important.
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Un papillon, un scarabée, une rose



Un papillon, un scarabée, une rose. D’Aimee Bender

@éditions de l’Olivier traduit par Céline Leroy



Premières phrases : » On ne peut pas s’occuper d’elle. Ella a un problème.

C’est-à-dire ? Quel problème ?

On ne sait pas. Un problème.

Je trouve que c’est une petite fille tout à fait normale. »



Elaine, est malade, officiellement elle souffre de dépression, mais depuis sa plus tendre enfance, elle enchaine les traitements ayant pour but de la stabiliser. En fait, Elaine n’a pas toute sa tête, la folie est de plus en plus présente dans son quotidien, tantôt des accès de colère tantôt des moments de joie trop exubérants et cette instabilité rend peu à peu le quotidien de sa fille Francie, âgée de 8 ans difficilement supportable.

Aussi quand un jour, quand Elaine se fracasse la main avec un marteau persuadé que quelque chose se cache à l’intérieur, la petite fille est confié à sa tante et à son oncle en Californie. C’est dans un foyer heureux et stable aux cotés de Vicky sa cousine, que Francie va poursuivre de manière plus paisible son enfance.

Pourtant Francie n’a qu’une seule crainte, une seule peur : qu’elle soit comme sa mère et que les portes de la folie s’ouvrent sur elle pour l’engloutir. Commence alors pour elle, un exercice quotidien, convoquer ses souvenirs pour les analyser, les décrypter scrupuleusement pour être rassuré et avancer à pas de fourmis sur le chemin.



Un coup de cœur, pour ce roman plein de fantaisie et de poésie, l’écriture est douce et appliquée, ce qui offre une lecture-plaisir parfaite



Emma aime :

Les papillons

-les scarabées


Lien : https://www.instagram.com/le..
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La singulière tristesse du gâteau au citron

C’est un « grand moment de solitude » pour Rose, le jour où, fêtant ses neuf ans et dégustant un morceau de son gâteau d’anniversaire – citron et glaçage au chocolat noir – elle réalise avec effroi qu’il a un goût de … vide ! Pourtant, ses parents et son grand-frère Joseph l’ont beaucoup apprécié cette pâtisserie : une constatation qui va plonger la petite fille dans un profond sentiment d’angoisse et d’isolement …



Le lecteur fait la connaissance d’une famille réduite à quatre personnes et vivant à Los Angeles. Les parents de Paul (le père) sont tous deux morts. Lana (la mère) n’a plus que la sienne – de mère – Elle vit au loin et ne leur rend jamais visite … La principale – et fâcheuse – caractéristique des deux adultes est de se disputer régulièrement et leurs deux enfants en ont pris leur parti depuis bien longtemps …



En grandissant, Rose (la narratrice) va se rendre compte qu’elle n’est pas la seule – à la maison – à être porteuse d’une « singularité » inexplicable : il en va de même pour Joseph et leurs parents (mais je ne vous dirai pas lesquelles, non, ce serait trop facile ! À vous de le découvrir en lisant cette histoire !)



Un roman déroutant, où se mêlent poésie et fantasmagorie. Une intrigue peu banale (voire un peu « magique ») qui s’éclaircit lentement, au fil du récit. Une sorte de conte de fée des temps modernes, allégorie joliment mise en page par une écrivaine à l’imagination on ne peut plus débordante !
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Un papillon, un scarabée, une rose

Un roman tendre et fantaisiste pour raconter une vie de femme construite dans le chaos.
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Un papillon, un scarabée, une rose

Aimant particulièrement les titres poétiques et un peu long, je m’étais arrêtée sur l’étrange roman d’Aimee Bender, La Singulière Tristesse du gâteau au citron. Et j’avais découvert une histoire à la fois géniale et complètement bizarre (la fin m’avait tout de même moyennement convaincue, néanmoins impossible d’oublier ce roman tellement inclassable). Alors, lorsque j’ai vu Un papillon, un scarabée, une rose, le nouveau roman très attendu de l’Américaine Aimee Bender, je me suis demandée où allait bien pouvoir me conduire cette histoire, et un peu frileuse, je ne me suis pas lancée. Mais j’ai fini par me laisser convaincre de le lire par ma collègue Valérie (toujours de bon conseil).



Et il faut dire que le roman commence très fort, par une scène mémorable (que je ne vais évidemment pas vous dévoiler, hein). Francie a huit ans lorsque sa tante, enceinte jusqu’aux yeux, la recueille. Sa mère ne peut plus s’en occuper, sa dépression est trop profonde et elle doit être hospitalisée. Francie se retrouve donc à l’autre bout du pays, avec une toute petite cousine qu’elle va chérir et couver toute sa vie. L’histoire pourrait presque s’arrêter là. Mais Un papillon, un scarabée, une rose est un roman d’Aimee Bender, il faut donc un peu d’étrange… Francie, lorsque sa maman décide de l’envoyer chez sa tante, va d’abord passer un petit moment chez sa baby-sitter. C’est là qu’elle va voir un des papillons de la lampe de chevet se décoller, prendre vie et finir dans son verre d’eau. Ce sera la première des petites incongruités qui vont rythmer la vie de Francie.



Moins étrange que La singulière tristesse du gâteau au citron, ce second titre d’Aimee Bender se lit comme on ouvrirait une petite parenthèse poétique. Il a en tout cas laissé une trace d’inexplicable dans ma mémoire et confirme qu’Aimee Bender est une autrice inclassable.
Lien : http://mademoisellemaeve.wor..
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Un papillon, un scarabée, une rose

C est toujours délicat de faire une critique d un livre que l on a du mal à finir la lecture

j ai ete emballé par la couverture de plus ce livre validait un challenge avec des animaux sur la couverture

je n est pas du tout adhere à l histoire et suis vraiment passé à côté ce qui est sur c'est que je ne suis pas convaincue par les apparitions donc

A bientôt pour une critique plus positive d un des nombreux livres de ma PAL

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Un papillon, un scarabée, une rose

J'avais un peu peur que ce roman m'ennuie parce que la quatrième de couverture précise que Francie vit une jeunesse habitée par la peur de la folie. J'avais donc peur que l'héroïne passe son temps à se perdre en conjectures. Certes, elle réfléchit beaucoup sur elle-même en rapport avec l'état de sa mère, mais elle ne fait pas que tourner en rond dans sa tête. D'ailleurs, elle ne fait pas tant cela. Elle cherche des solutions à ce qu'elle pense être des problèmes. Par exemple, la solution du verrou. Lorsqu'elle confie au lecteur pourquoi elle agit ainsi, il est évident que celui-ci se pose des questions. Cependant, il arrive à tout le monde d'avoir d'étranges pensées.

[...]

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