Airy Routier

Octobre 1988: "Rank Araskog, le patron d'ITT a été bluffé par George Pébereau... Il a surtout été impressionné par cet étrange pays( la France!) où de grandes entreprises publiques sont gérées sans contraintes, avec des sommes d'argent considérables, tout droit sorties de la poche des contribuables"...





Rand Araskog n'aurait pas trouvé ces sommes, dans les mêmes conditions, à Wall Street.

Il donne son accord de principe, à "son ami", pour une OPA, sur ...la Société Générale ( avec l'assentiment du gouvernement français !)





Rand Araskog n'est pas néophyte dans les arcanes de la Banque, et il se méfie de Pébereau. (" un néophyte qui serait l'ami d'un parrain de la mafia..."). Il informe la banque Lazard, une décision lourde de conséquences...





19 octobre: Pébereau a rencontré, Marc Viénot, le président de la Société Générale. L'attaque boursière a eu lieu le matin, en Bourse, à Paris et à Londres!





Les deux hommes s'observent, dans le grand bureau, comme des loups, prêts à défendre leur territoire... Ce sont des hommes d'affaires, ils ne grognent, ni ne bavent, mais montrent leurs dents.

Viénot est ramassé dans son fauteuil de cuir, tendu et prêt à bondir. Pébereau, une lueur dans les yeux, vient d'avouer son OPA sauvage!





Des fauves à l'affut, une chasse qui se prolonge sur une( biche) banque aux abois. Un grand veneur dans l'ombre, au gouvernement...

Mais les participants ont, sans doute, trop fêté l'hallali, avant de tuer la bête!

Car, Vienot est un vieux sanglier...

Il a ses rabatteurs, pour contrer les assaillants.





Des chasseurs, une proie, mais qui est la vraie victime? Au delà du délit d'initié et de l'enrichissement personnel de certains, qui sont les victimes?

Ces pigeons de contribuables, ces blaireaux de petits épargnants! L'action de la Société Générale va-t-elle encore plonger?





Souvenez vous du Krach boursier de 1987, l'action de la Société Générale avait plongé, et ainsi que les actions de Suez.

Suez! La compagnie financière de Suez, " un million de petits porteurs avaient payé 317 francs l'action, enjolés par le sourire de ...Catherine Deneuve... Le sourire d'une louve ou d'une renarde?

"Une publicité, pour une coquette somme,... plus conforme à son image. Que celle d'un aliment pour chien?

Le 1er Mars 2005 à Genève, le riche banquier Edouard Stern est retrouvé assassiné.

Ligoté, vêtu d'une combinaison de latex, le corps criblé de balles dans une mise en scène qui cadre mal avec le personnage puissant qu'il incarnait. Pourtant, l'homme d'argent et de pouvoir, aux nombreux ennemis, cachait de bien douloureuses blessures d'enfance.

Airy Routier retrace le parcours atypique de ce banquier hors du commun qui alliait le charme et la provocation avec une arrogance qui finira par lui être fatale.



Portrait d'un banquier craint et méprisé, d'un homme blessé, d'un enfant perdu, égaré dans un désert affectif qui le conduira vers la mort, cette biographie captivante qui se lit comme un polar, nous entraîne également dans les cercles fermés du pouvoir et de la haute finance.

Avec la précision de l'enquêteur journalistique, Airy Routier, rédacteur en chef au Nouvel Obs, raconte ce destin aussi tragique que celui d'un héros de roman et jette une lumière crue sur un monde cruel et hypocrite.

Mais "Le fils du serpent" c'est surtout une relation amoureuse intense et dramatique entre deux êtres que tout oppose, niveau social, intelligence, potentiel..un amour à la fois dévorant, morbide, sado-masochiste et pathétique, qui s'abîmera dans la haine et le meurtre.

Fasciné par la personnalité de Stern et celle de sa maîtresse, Régis Jauffret s'est inspiré du fait-divers et des compte-rendus du procès pour écrire le roman "Sévère".

De rien elle est arrivée en haut et rêve de plus haut. Mais à quelle prix?

Les Parisiens sont les otages d'une despote.

C'est un livre à charge, mais il est bien fait. Il est factuel.

J'aime bien les remerciements :"Que soit remerciée Anne Hidalgo, car en refusant de nous recevoir, sans même répondre à nos demandes réitérées, Notre-Dame de Paris à donné corps à toutes les interrogations qui nous ont conduits à écrire ce livre."

Il faut un certain courage pour s'attaquer à Bernard Arnault... le livre a d'ailleurs failli ne pas sortir.

Essai qui vous met en rogne si vous êtes parisien, mais qui a l'immense avantage de décrire tout un système, avec des exemples concrets.

J'ai récemment vu le dossier criminel qui traitait de son meurtre par sa maitresse, ce qui m'a rappelé que j'avais le livre et qu'il serait temps de le lire :-)



Le livre est plus complet que le reportage puisqu'il traite d'avantage de l'histoire d'Edouard Stern, son enfance, sa vie, son métier, ses relations.



Le livre explique également très clairement comment cet homme d'une grande intelligence a mené sa vie d'adulte alors que, vu son importante défaillance d'amour dans son enfance, certaines cicatrices imposent à l'humain des actes qu'ils n'auraient probablement pas commis si leur vie avait été toute autre.



Comme quoi, rien n'est jamais acquis et l'argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue.....

Même si beaucoup des points évoqués dans ce livre perturbent la vie des Parisiens, il y a quelque chose de désagréable dans cette lecture...comme une question insidieuse qui trottine dans ma tête : et si derrière une bonne partie de ce livre, il y avait le lobby de l'automobile ?...



Aucune étoile pour ce livre.

J'ai trouvé ce livre très drôle et en même temps effrayant sur l'état financier de la ville de Paris et sur les pratiques de Madame Hidalgo.

Tous les parisiens devraient lire ce livre

Tout ou presque tout sur la gestion opaque de Notre Drame de Paris. On en ressort ... heureux de ne pas vivre apParis. Ou dans ds banlieue.

Ce livre dévoile l’ascension fulgurante du brillant homme d’affaire qu’est Arnault. Comment a partir d’une petite PME familiale, il est devenu en 2021 l’homme le plus riche du monde. Il retrace les nombreux coups bas qu’Arnault a pu faire pour mettre ses adversaires au tapis.

Chronique d'une racaille en col blanc, comme il y en a beaucoup dans la capitale.

Après la lecture du premier opus "Notre Drame de Paris", j'avais une désagréable impression et j'ai toujours le même désagréable sentiment de ragoût déjà servi après avoir terminé ce second volet.



Oui Paris est sale, oui circuler à Paris devient de plus en plus difficile. Mais respirer à Paris devient aussi pénible. Quant à la propreté, Paris est sale comme tant d'autres villes et il serait pertinent de voir de plus près si ce sont les maires qui sont totalement responsables de cette situation...



Anne Hidalgo est une politicarde avec tout cela ce que représente de cynisme, de mégalomanie....elle est donc aussi "sympathique" que Tous les autres politicards.

Au moment où je fais cette critique, les auteurs de ce livre devront admettre que leurs deux livres n'ont pas empêché la réélection d'Anne Hidalgo...donc elle a un électorat fidèle.



Ce qui est profondément désagréable dans ce livre, c'est ma très nette impression que les auteurs "roulent" pour le lobby de l'automobile et pour une partie de l'opposition à Anne Hidalgo.



Donc ce livre m'a déplu tant au niveau d'Anne Hidalgo, qui n'est pas ma tasse de thé, que des auteurs que je soupçonne d'être missionnés...

Deuxième volet de la gestion de la mairie de Paris. Permet de connaître toutes les arcanes des finances publiques

Ce livre ne se veut pas réquisitoire mais enquête ; malheureusement, le parti-pris des auteurs, le ton employé, les qualificatifs utilisés placent ce livre du côté des pamphlets. N’étant pas parisien, je ne connais pas spécialement Hidalgo ; le peu que j’en vois me montre une femme plutôt hautaine et peu souriante (une parisienne, quoi !). Ce n’est pas avec cet ouvrage que je serai capable de juger son action, même si je n’apprécie pas que Paris se considère comme une citadelle et se coupe de la banlieue.



Le principal argument de ce livre, et sur plus de la moitié, tourne autour de la politique anti-voiture et anti-diesel de la ville de Paris ; la chasse aux particules fines, les fermetures des voies sur berges forment le grand crime politique dénoncé par nos auteurs. La gestion hasardeuse de la maire ne fait l’objet que de quelques pages qui auraient mérité des explications plus claires. Quant à la collusion avec les richissimes Arnault, Niel, Pinault, elle mérite d’être dénoncée si elle est réelle, mais ce livre n’apporte que du fiel, pas de preuves.



Dès la 4e page, les auteurs affirment "qu’elle a dépassé depuis longtemps son seuil d’incompétence" et vont lui attribuer les qualificatifs de Cruella, Reine des bouchons, Ste Anne du Bon Accueil, Mère Emptoire, Notre Dame de la Rancune, Reine de la Propagande… Ces auteurs qui n’hésitent pas à écrire que « SOS Racisme a été créé par Mitterand pour faire monter le FN », ne supportent pas la gauche écolo, qualifiée de Secte, me semblent d’être des bourgeois du XVIe bien accrochés à leurs privilèges et politiquement proches d’Atlantico.



Pour résumer, la maire de Paris est une "virago, militante écologiste, péremptoire, punitive et mondialisée". Elle a un "électorat socialo-écolo-melenchoniste" et fait de Paris "une sorte d’agence de communication toute entière dévouée à sa propre promotion avec l’élection présidentielle de 2022 en ligne de mire".
Lien : http://jimpee.free.fr/index...

Il avait tout pour réussir sa vie, le jeune, riche et beau banquier juif Edouard Stern. Il était héritier de la plus ancienne banque privée française, il avait épousé une femme qui l'apparentait à la famille Lazard et il avait réussi de magnifiques « coups » financiers qui avaient fait de lui une des plus grosses fortunes. Jusqu'au jour où son caractère difficile, ses moeurs de pirate des affaires et son avidité naturelle ont commencé à lui fermer certaines portes, l'obligeant à une descente vers des opérations de plus en plus hasardeuses et des coopérations avec des partenaires de plus en plus louches. Cette fuite en avant se terminant par son exécution de quatre balles, le corps ligoté et revêtu d'une combinaison de latex. Bien des doutes et des interrogations subsistent au sujet de la coupable, Cécile Brossard, sa maîtresse, ex escort-girl pratiquant le sado-masochisme et qui avait reçu 1 million de dollars du sulfureux financier...

Une enquête journalistique passionnante qui plonge le lecteur dans le monde interlope de la très haute finance. Pour faire beaucoup d'argent en très peu de temps, tous les coups, même les plus tordus sont permis. Stern se retrouva mêlé à bon nombre d'affaires qui défrayèrent la chronique. Il fonctionna par OPA, rachats, coups de bourse, sociétés écrans, paradis fiscaux et même blanchiment d'argent sale (oligarques et mafias russes). Il s'enrichit énormément avant de perdre la main. L'auteur a poussé l'investigation jusque dans ses moindres détails, ne négligeant aucun des aspects de la personnalité torturée de Stern. Le lecteur découvrira qu'il fréquenta des hommes politiques de très haut niveau (DSK, Fabius ou Sarkozy) et s'acoquina avec des pointures comme Alain Minc qui lui permit de réaliser quelques beaux coups mais lui fit perdre également pas mal d'argent. Mais comme toujours dans ce genre d'ouvrage, on reste un peu sur sa faim : l'auteur n'est pas clair sur les véritables commanditaires du meurtre et jette un voile aussi discret que pudique en refusant de nommer les « partenaires » (appartenant tous aux hautes sphères de la politique, du spectacle ou des médias) des parties fines du sinistre couple pasolinien. Ouvrage très intéressant ne serait-ce que pour la découverte d'un milieu très secret.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/

Livre intéressant sur la gestion de la mairie de Paris par Mme Hidalgo

Un livre intéressant et bien construit. Une première partie sous forme d'enquête "policière" pour déterminer les mobiles de ce meurtre et le meurtrier, en l'occurrence la meurtrière. La deuxième partie explique la personnalité de la victime et le milieu dans lequel il évoluait. Tout cela dans un style narratif simple agréable pour ce genre de bouquin.
Lien : http://jenta3.blogs.dhnet.be..

Ecrit dans un style réjouissant, ce livre nous parle de choses sérieuses sans jamais se prendre au sérieux. Une bonne lecture de rentrée.
Lien : http://www.lesechos.fr/opini..