Ignacio Ramonet - L'empire de la surveillance .
Ignacio Ramonet vous présente son ouvrage "L'empire de la surveillance, suivi de deux entretiens avec Julien Assange,
Noam Chomsky" aux éditions
Galilée. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/ramonet-ignacio-contre-empire-surveillance-9782718609294.html Notes de Musique : P. I. Tchaikovsky: Dance of the Sugar Plum Fairy by Kevin
MacLeod. Free Musique Archive. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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Le sophisme de Rufin : la liberté est la sécurité, la sécurité est la surveillance, alors la liberté est la surveillance.
N'acceptez jamais que la vérité vous prive d'une bonne histoire.
Multinationales : Sociétés qui, pour vendre sur les marchés les plus dynamiques et faire développer les bénéfices, réalisent au moins un tiers de la production là où la main-d'œuvre est la moins chère et le fisc le plus discret.
Certains croient que je ne suis pas celui que je suis. Ils se trompent. Moi seul connais ma vraie nature. Personne d’autre ne pourrait me juger plus sévèrement. Vous pouvez me croire : je suis extrêmement sévère et autocritique envers ma propre personne. Lorsque je prononce un mot de trop, ou que je laisse échapper un semblant de vanité, je suis dur, très dur avec moi-même. Vous pouvez me croire. J’essaye de m’imposer une autosurveillance constante. J’aime les faits ; la gloire ne m’intéresse pas.

Pour les générations de moins de 40 ans, la Toile est tout simplement l'écosystème dans lequel elles ont affiné leur esprit, leur curiosité, leurs goûts et leur personnalité. A leurs yeux, Internet n'est pas uniquement un outil autonome que l'on utiliserait pour des tâches concrètes. C'est une immense sphère intellectuelle où l'on apprend à explorer librement tous les savoirs. Et, simultanément, une agora sans bornes, un forum où les gens se rencontrent, dialoguent, échangent et acquièrent, souvent en partage, une culture, des connaissances, des valeurs.
Pour ces nouvelles générations, Internet représente ce qu'étaient pour leurs aînés, à la fois l'Ecole et la Bibliothèque, l'Art et l'Encyclopédie, la Polis et le Temple, le Marché et la Coopérative, le Stade et la Scène, le Voyage et les Jeux, le Cirque et le Bordel... C'est tellement fabuleux que "l'individu, tout à son plaisir d'évoluer dans un univers technologique, ne se préoccupe pas de savoir, et encore moins de comprendre, que des machines gèrent son quotidien. Que chacun de ses faits et gestes est enregistré, filtré, analysé, éventuellement surveillé. Que, loin de le libérer de ses entraves physiques, l'informatique communicante constitue sans doute le plus formidable outil de surveillance et de contrôle que l'homme ait jamais mis au point".
Notre société est de plus en plus cultivée, les connaissances s’additionnent.
L’ignorance est la source de nombreux maux. Les connaissances doivent être les principales alliées des peuples qui aspirent, malgré les difficultés et les contrariétés, à s’émanciper vraiment, et à construire un monde meilleur. L’éventail de possibilités que nous avons découvert dépasse de loin ce que les gens s’imaginent. Nous sommes un peuple uni et maître de son destin.
La vie est considérée comme un match, rien n'y compte plus que les images de l'événement sur lequel, comme pour le match, il n'y a, en réalité, pas grand chose à dire.
Cette haine à mon égard ne peut donc être qu’idéologique, fruit d’insinuations venimeuses. Si on te dépeint quelqu’un comme pire que le diable, si on te donne mille raisons de haïr, alors tu finis par haïr cette personne. Mais ce ne sont que des mensonges.
A leurs yeux, le pouvoir politique n’est que le troisième pouvoir. Il y a d’abord le pouvoir économique, puis le pouvoir médiatique. Et quand on possède ces deux-là, s’emparer du pouvoir politique n’est plus qu’une formalité.
La reconnaissance de ce qu’on doit à autrui heurte l’orgueil. Les gens y résistent. Admettre qu’on doit une part de ce qu’on est, ou de ce qu’on possède, à d’autres est particulièrement difficile.