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Citations de Alain Fleitour (91)


Les Ephémères (dernier tercet)

Créer et engendrer afin que seul résonne
L'immuable beauté que la nature donne
Mourir pour féconder le sublime poème.
Page 28 N°173 de l'Albatros

l'Ephémère le plus ancien insecte ailé: 300M d'années
3 ans dans l'eau 1 jour pour féconder...
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Des flocons de mots
déneigent
les silences du passé
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Un Poème pour la Paix


La guerre est d’une patience mortelle
La paix du cœur est impatience
La guerre sème la haine
La paix protège les différences

La guerre devient poussières décombres suffocantes
La paix respire le miel la terre et les embruns
La guerre est rouge
La paix est neige

La guerre est la grenade dans la main du démon
La paix une plume entre les doigts du Sage
Avec la guerre fleurissent les camps de réfugiés
Dans la paix fleurissent les champs de graminées

L’art est livré à tous les pillages c’est la guerre
Paisiblement l’art se gorge de couleurs et de danses
La guerre altère les âmes
De l’âme jaillit des étincelles de paix

La guerre fascine les hommes
La paix délivre la douceur des femmes
La guerre engendre le chaos
La paix nourrit la vie

La guerre enlise l’espérance
La paix dessine la liberté
Des digues sont fracassées la guerre de l'eau a commencé
Aux sources de la paix l'espoir est renaissance

La guerre élimine les vivants sans effacer les morts
Les morts auront la paix les vivants les remords
La guerre se paie au prix du sang
La paix n’a pas de prix

La guerre n’a pas de prix
La paix prie son Nobel
La guerre des communiqués
Dans le silence de la paix ?

La guerre s’en chargerait de la paix ?
Mais la paix trébuche cessez le feu !
La guerre couve encore la haine est rancunière
La paix s’enfonce un peu plus dans l’ornière

La guerre ? Vous n’avez plus que cela à nous dire !
Fichez nous la Paix !
La Paix en bleu et jaune, en noir et blanc, en rose ou bleu...
La guerre couvre de sang les innocents. P 78
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Quelques brins de muguet

C'est un beau clair de mai aux senteurs de muguet,
Où le soir lumineux à mes lèvres rieuses
Palpitait à tes mots d'un désir si secret
Que mon âme éperdue par ta verve fugueuse
Chuchota son amour aux feuillages indiscrets.

A la tombée du jour, mon âme est langoureuse,
Car ton amour est doux, son envol si ardent
Que ton cœur m'enserre d'une écharpe laineuse
Aux mailles délacées de son filet de vent.

Un impromptu germa sous la rousse lumière
De cette allée si douce, où ses mots lentement
Palpitaient et vibraient comme brins de bruyère.

Mon âme transportée par ces tendres bouquets
Su enchanter mon cœur des fugues printanières,

En ce beau soir de mai aux parfums de muguet.
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À force de mâcher des mots invisibles
ses doigts s’agitaient à les deviner un à un,
elle les ramassait au creux de ses mains,
elle les caressait et nous regardait de ses yeux doux,
peur à peur l’angoisse refluait.

De ses mains si frêles,
de ses doigts si roses et si fins
elle écoutait les mains des autres,
cherchant la musique de nos voix
pour retrouver nos mains,
frottant nos doigts avec les siens.

Tout était simple
puisque j’apprenais ses mains,
je lui parlais sur le bout de ses doigts diaphanes,
ses yeux brillaient aux touchers de mes paumes.

J'apprenais ses Mains p.34
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Alain Fleitour
L’homme a peur,
il est blanc comme un linge,
Il est noir la peur au ventre.


Une Colère Noire P89
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La guerre élimine les vivants sans effacer les morts
Les morts auront la paix les vivants le remords

La Guerre ou la Paix p.79
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ARBRE Aralia l' Angélique du Japon


Aralia aux feuilles épineuses
Rêvant de soleil vient mûrir l'été
Bonifiée en terres rocailleuses
Revit fougueuse en offrant la clarté
Être l'Angélique la bienheureuse.

Un quintil en décasyllabes
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Le ciel se couvre, s'alourdit,
l'enfant se penche sur l'horizon
et le paludier inquiet
comme un moment qui s'étire, cale sa carcasse,
sa lousse plie.

La chaleur monte d'un sol gorgé de sel,
une buée de chaleur
inonde le cœur de l'homme
le trouble d'épuisement, les bras suintent.

Le marais si frais à l'aube
devient une vasière irrespirable
une nuit fauve s'installe, interminable.

Publié dans le N° 100 de l'AGORA de SPF
P26 Prix de fondateurs de la SPf
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Alain Fleitour
Chaque abri jaune et bleu

Chaque abri jaune et bleu attendait ce moment,
Les grappes de givre en cachaient leurs persiennes
A enlacer les jours et suspendre le temps.
Un fol espoir survint dans le gel de leurs peines
Guetter enfin demain jusqu'aux frémissements,

Dès la lueur de l'aube a surgi son visage,
Quand a sonné le temps de se mettre en chemin,
En quête de goûter la liberté du sage.
Palaces et pots de vin, illusions des larbins

Obéir et frémir, s'humilier et se taire,
Le lot des vils serveurs de monarques infamants,
Ne plus oser parler, ou dénoncer son frère.

Se dresseront leurs yeux vers ce roi chancelant,
Demain viendra la liberté des hommes frères,

Chaque abri jaune et bleu chassera le tyran.
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Ma parure feuillue
roule sur les tons de l'automne
et mes couleurs s'enflamment.
...
Au bout de mes doigts une feuille
Folle
déploie ses bruns,
en touches brûlées de terres
rompt sa ligule
se détache,
libre...
...
C'est ma vie qui se blesse aux couleurs de l'automne
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Peindre l'absence
Combattre le silence
Vaincre nos propres renoncements
Se battre encore jusqu'à la prochaine stupeur
Jusqu'aux prochains tremblements
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La guerre est d'une patience mortelle
La paix du cœur est impatience
La guerre ignore
La paix découvre
La guerre sème la haine
La paix efface les différences
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L'oiseau fou
"Minuscule duvet dans le poing du délire
Je pleure de douceur
Et t'écrasant sur moi"
Alain Borne
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Je tisse mes pensées
Comme des fils de rêveries qui d'enchevêtrent
J'ai peur de t'oublier
D'égarer mes yeux
De perdre les mots partagés
Je veux parcourir les inaccessibles
Pour te rêver
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J'ai envie
De fredonner le mot complicité
Jusqu'à la jointure de la vie
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Qu'il est doux ce soleil
Qui fait poindre ses yeux
Sur les cœurs qui s'éveillent
Et se tiennent par deux
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la guerre enlise l’espérance
La paix dessine la liberté

La guerre engendre le chaos
La paix nourrit la vie

La guerre élimine les vivants sans effacer les morts
Les morts auront la paix les vivants le remords

La guerre se paie au prix du sang
La paix n’a pas de prix

La guerre n’a pas de prix
La paix prie son Nobel

La guerre des communiqués
Dans le silence de la paix ?

La guerre s’en chargerait ? De la paix ?
Mais la paix trébuche cessez le feu !
La guerre couve encore la haine est rancunière
La paix s’enfonce encore un peu plus dans l’ornière
La guerre ? Vous n’avez plus que cela à nous dire !
Foutez-nous la Paix !
La Paix en jaune et bleu en blanc en noir en rouge
La guerre tache de sang les innocents.

Page 75 La guerre ou la paix
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SON INFINI SERMENT

J'ai cueillis quelques mots en chemin de retour
Je les ai ciselés en longeant les salines
Portés par l' éclat d'une aurore suédine
Je bénissais le ciel de songer chaque jour

A ces années passées dans le plus clair velours
De tes si frêles mains, de ta peau douce et fine
Que les nuits en éveil, je vibre et je décline
L'indicible bonheur de nos joies bel amour.

Je goûte les désirs aux élans intrépides
Aux silences des doigts m'enlaçant tendrement
Et tes grands yeux moqueurs qui sourient et me guident,

Jamais je ne pourrais te vêtir doucement
Ton amour est si fort, que le vent en sourdine
A soufflé à mon cœur son infini serment.

Anticipation : à paraitre dans la prochaine édition de l'Indicible
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Les années s'effilochent mais ton regard laisse
Des bouquets de rires à mes paumes bleuies.
Je suis comme l'arbre aux manches de tendresse
Mon ombre te réchauffe et jamais ne médit.

P35 "Sois heureuse"
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