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Critiques de Alain Grousset (302)
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Gigante, tome 2 : Au nom du père

Je suis une inconditionnelle de Pierre Bordage et n’ai rien trouvé à jeter dans son œuvre, des fabuleux Guerriers du Silence à Abzalon. Ravie de découvrir ce livre dans ma petite médiathèque préférée, je me suis empressée de le dévorer et sans surprise, Maître Pierre B. m’a emballé, emporté, (plié c’est pesé !) aux confins de l’univers à la découverte de Gigante, planète avec un grand P, à la démesure éblouissante. C’est elle la véritable héroïne au cœur du roman. D’ailleurs, sa géographie hyper riche, son écosystème extrême verront probablement éclore d’autres aventures, d’autres tomes pour notre plus grand bonheur. Et toujours on s’attache aux interrogations éthiques des héros, Zaslo et Madilia, à leurs fragilités et doutes, loin de tout space opéra de pacotille. Puissant et remarquable !

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Gigante, tome 2 : Au nom du père

Une nouvelle aventure initiatique sur un monde fantastique. La fin est décevante tant elle est abrupte. Peut-être que la "suite" de ce roman en est la cause ? En effet, c'est un autre auteur (Alain Gousset) qui reprend les personnage et le monde de Gigante pour en réaliser un roman jeunesse ("Au nom du fils"). C'est original, je lirai donc cette "suite" avec beaucoup de curiosité.
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Gigante, tome 2 : Au nom du père

Pierre Bordage et Alain Grousset se sont alliés ici pour nous pondre deux histoires dans un univers commun, celui de la planète Gigante. Bien que n’ayant pas lu la version de Grousset, je me suis penché sur celle de Bordage qui m’attire davantage.





D’emblée, j’ai apprécié l’univers proposé par les deux romanciers : une planète immense et hostile avec sa faune endémique, ses particularités météorologiques, ses mystères et ses habitants. Il y a bien cet aspect dépaysant que je recherche dans les planet-opera, à l’instar d’un Jack Vance.





Pour le reste, l’aventure de cet ethnolinguiste en quête à la fois d’identité et de secrets ne m’a guère emballé. Un peu trop convenue et plate à mon goût avec une fin brutale et bâclée.





Le roman reste divertissant mais n’a pas réussi à me faire vibrer.
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Gigante, tome 2 : Au nom du père

Bordage fidèle à lui-même. Dés les premières pages on ne peut pas se tromper : c'est bien lui. Une planète géante, des personnages patibulaires, des paysages extraordinaire et de nombreux mystères. Tout cela pour faire vivre des aventures menées tambour battant au jeune héros.

J'adore Bordage depuis la 1ere heure. Mais j'avoue qu'ici on ressent un peu trop l’inconvénient de sa façon d'écrire. Les chapitres s'enchaînent sans que l'on sache vraiment on il veut nous emmener vu que lui même semble ne pas clairement le savoir.

Le voyage reste quand même très agréable, très coloré, l'imagination débridée - incontestable force de l'auteur - est toujours au rendez-vous pour nous faire passer un bon moment.

(Le complément a ce roman écrit par Alain Grousset racontant l'histoire du père plusieurs années plus tard et destiné a un public plus jeune est a mon avis dispensable car un peu trop court pour apporter une quelconque consistance à l'univers déjà décrit dans le 1er livre)
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Gigante, tome 2 : Au nom du père

Fan de Bordage, ce livre m'a moyennent plu! J'ai trouvé qu'il était un peu linéaire et plutôt roman pour ado. Une fois l'idée d'une planète géante installée et des moyens de locomotion testés, l'histoire manque à mon goût de relief et de personnages. Je continue tout de même les œuvres de Bordage, espérant que ses ressources ne soient pas épuisés.
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Gigante, tome 2 : Au nom du père

Je viens de finir Gigante de Bordage, que je lis depuis les guerriers du silence en 1993. Comme toujours quand il écrit de la SF, il m’a transporté. Son univers est époustouflant, planète gigantesque comme son nom l’indique (il faut toute une vie pour aller d’un point à un autre et plusieurs vies pour en faire le tour), et nous les hommes, poussière sur elle, car elle vivante, et pour l’apprivoiser et finalement y vivre, il faut se dépouiller de tout aspect humain. Un homme Lazlo y débarque à la recherche de son père et de géants disparus. Il apprend dans la douleur et le dépouillement à chevaucher, pour se déplacer, les courants électriques qui la parcourent. Finalement en osmose complète avec la planète, il arrivera à préserver de la destruction, la vie humaine qui s’y accroche. A lire absolument !
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Gigante, tome 2 : Au nom du père

Zaslo Merticant nous apparaît en premier lieu comme un jeune garçon immature et colérique : lorsqu’il débarque sur la planète Gigante, il n’est mené que par sa haine de son père, qui l’a abandonné avec sa mère dès sa naissance. Ce père, scientifique passionné qui a embarqué il y a 20 ans pour Gigante, pour un voyage de 40 ans. Or, entre temps la technologie a tellement évolué que son fils est arrivé au même point en deux ans. Il est prêt à attendre encore 20 ans ce père pour le tuer. "Sa mère l’avait élevé dans la haine de l’homme qui les avait abandonnés pour se mettre en quête de créatures chimériques."



Mais Gigante va le changer complètement. Lorsqu’il découvre cette planète, il ne comprend pas encore son fonctionnement. Il n’y voit qu’une planète super géante où il faut des années pour aller d’un point à un autre.



"Les hommes ont vraiment été dingues de venir s’installer sur ce monde. Gigante prend et donne à hauteur de ses dimensions. Il nous faut simplement apprendre à la connaître. Penser différemment, Renoncer aux réflexes de sédentarité, privilégier la mobilité, voyager sur les flux, prévenir les orages, identifier les refuges possibles."



Mais la rencontre avec une intrépide jeune femme servira de détonateur : si Zaslo ne change pas du jour au lendemain, petit à petit il devient moins indécis, il prend plus de risques."Il risquait de perdre la vie, mais sa vie n’aurait d’intérêt que s’il acceptait l’épreuve. Mourir ne l’effrayait plus. On ne fondait pas son existence sur la détresse d’une mère et l’assassinat d’un père." Nous assistons au passage d’un anti-héros à un héros tout court qui découvre sa force intérieure, avec subtilité et finesse.



Et surtout ils apprennent ensemble à mieux connaître la planète elle-même, et la possibilité qu’elle offre de voyager sur les flux électriques qui la traversent … Un monde où toutes les lois physiques sont bousculées, et où il faut s’habituer à vivre.



Dès le départ, j’ai été embarquée dans cette aventure extraordinaire. Même si j’avais envie de mettre des claques au héros, dans les débuts, j’ai rapidement été séduite par le talent de conteur de Bordage, la fluidité de son récit, et par le mystère de ce monde fantastique, dix-huit mille fois plus volumineux que la Terre et qui semble donc si peu adapté aux petits humains. Bordage surmonte avec brio tous les inconvénients qui pourrait présenter une telle planète : un talent qui fait de lui un des grands noms de la science-fiction française.



En bref, une aventure qui fait écho à des problèmes actuels, avec un peu d’introspection, une pincée d’amour, tous ces ingrédients qui en font un très bon texte, publié par L’Atalante, cette talentueuse maison d’édition de science-fiction qui a publié ou traduit les plus grands noms.





A noter, ce roman a été écrit en collaboration avec un autre auteur SF, Alain Grousset qui a écrit son pendant, Gigante Au nom du fils, où il raconte l’histoire du père de Zaslo. Un ouvrage que je vais m’empresser de me procurer …
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Gigante, tome 2 : Au nom du père

Je viens de terminer ce livre et pour moi est un gros coup de coeur. J'ai surtout été bouleversée par l'écriture de Pierre Bordage (c'est le deuxième livre que je lis de lui) qui est vibrante d'émotion. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il a le sens de la métaphore... Sa façon de raconter rend l'histoire passionnante et rend le personnage de Zaslo captivant.



J'ai beaucoup aimé les extraits des journaux de Zaslo, Madilia et Ergeto Primani qui introduisent chaque chapitre. Cela crée une certaine ambiance... je ne sais pas bien expliquer. Il faut dire que j'ai pleuré tout le dernier chapitre et que j'ai encore les yeux qui piquent ^^



Zaslo arrive sur Gigante pour tuer son père mais le destin l'a-t-il amené sur Gigante pour accomplir sa sombre vengeance ou pour percer le mystère des géants ? Au fil des ses aventures, après sa rencontre avec Madilia, il va prendre toute la mesure de l'homme qu'il est amené à devenir. L'évolution du personnage est vraiment bien amenée et crédible. Impossible de ne pas aimer Zaslo.



L'univers de Gigante est vraiment bien pensé avec ses peuples, sa faune et sa flore. Par moments, je n'ai pas pu m'empêcher de penser au livre « La Horde du Contrevent » d'Alain Damasio. Ces gens qui errent de génération en génération pour ne jamais arriver à destination.



Impossible d'attendre pour lire la suite... Alain Grousset j'arrive !



Challenge Pierre Bordage 2017

Challenge multi-défis 2017 (4)
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Gigante, tome 2 : Au nom du père

Bordage nous livre cette fois un planet opéra au dimension extraordinaire.

En effet, la colonisation de Gigante est en marche depuis un certains temps. Mais cette planète est hors norme ( 18 000 fois plus grosse que la terre), et de ce fait elle en devient un milieu hostile aussi bien au niveau temporel , que géographique, que écologique et climatique.

Pour faire le tour de cette planète l'homme n'aura pas assez d'une vie, mais malgré tout Zaslo décide de s'y rendre afin de tuer son père , parti à la recherche des géants bien avant sa naissance. Les avancées scientifiques ont fait que ce jeune homme se rendra sur la planète géante bien avant son père.



Bordage comme toujours crée un monde a la fois terrifiant et magnifique. mais il nous emmène surtout sur les chemins d'une quête initiatique. Ou zaslo au fil de ses brèves rencontres grandira et murira à la façon Gigante.



Le monde Gigante et les personnages ont été créés par Pierre Bordage et en collaboration avec Alain Grousset. Si Bordage vise avec Gigante un public adulte son collaborateur lui vise plutôt un public jeunesse et raconte l'histoire du père dans "Au nom du fils"... que je vais bien entendu lire aussi dans un avenir plus ou moins proche.
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Gigante, tome 2 : Au nom du père

Roman addictif se déroulant sur une planète géante appelée "gigante". Tellement géante que, malgré la technologie avancée, il faudrait plusieurs générations pour la traverser complètement. Seuls certains voyageurs mystérieux sembleraient avoir découvert comment utiliser les flux d'énergie surpuissants qui parcourent la planète pour se déplacer sur des distances extrêmes en quelques secondes seulement, mais pas sans risques... Histoire très bien construite. Les personnages sont profonds et attachants. Les particularités de la planète, comme son histoire et les différents peuples qui l'habitent sont réfléchis. Il s'agit du premier tome d'une trilogie que je vais m'empresser d'acquérir  
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Gigante, tome 2 : Au nom du père

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Gigante, tome 2 : Au nom du père

Je me suis plongé dans le tome 2 sans savoir qu'il y avait un tome 1. Un peu déstabilisé (mais c'est le jeu), je me suis néanmoins très bien imprégné de cet univers singulier. J'aime quand Bordage se concentre davantage sur son univers que sur les messages qu'il souhaite faire passer. Quelque part, je trouve que les réflexions moins appuyées parlent mieux. La quête est simple : tuer le père ? Pas si simple en réalité... Tout l'intérêt est le voyage dans cette planète gigantesque. Retrouver les traces des géants n'est pas chose aisée. Les rencontres sont fortes. Les distorsions du temps ne sont pas en reste. Les évolutions dues au "flux" (superpouvoirs ?) s'imposent tranquillement. Le vrai superpouvoir de l'histoire ne serait-il pas l'acceptation, l'abnégation, le sacrifice de l'homme pour plus grand que lui tout en protégeant sa progéniture ? Vous l'aurez compris, les réflexions ouvertes sont nombreuses et vont loin, très loin. Le rythme est un peu pesant, certes, mais à Gigante tout prend du temps. Je ne sais pas si je lirais le tome 1, mais je relirais du Bordage, c'est certain. J'ai le tome 2 de Wang à trouver d'ailleurs.
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Gigante, tome 2 : Au nom du père

Le Pierre Bordage nouveau est arrivé, nous dit-on. Amateurs de « planet opera » sans grandiloquence scientifique, soyez sur le départ, car ce petit cru s’annonce Gigante !





Alors, Gigante, Gigante, qui es-tu, Gigante ? Planète dix-huit mille fois plus volumineuse que notre bonne vieille Terre, elle s’affiche comme l’une des plus récentes destinations de la colonisation spatiale. Pourtant, sa morphologie engendre bien des désagréments pour les foultitudes de peuplades venant la coloniser. Changements climatiques soudains, désagréments électriques sous forme de boule de feu pouvant vous désintégrer à tout moment : Gigante est un milieu hostile où la notion d’espace n’est plus celle que nous connaissons.

Et c’est sur cette planète que débarque Zaslo Merticant, jeune ethnolinguiste plutôt naïf qui aborde cette aventure avec un double objectif : tuer le père qui a abandonné sa mère avant sa naissance pour rejoindre ladite planète et percer les mystères de Gigante. Comme rien n’est simple, l’un et l’autre de ces buts primaires apparaissent rapidement comme particulièrement compatibles quand on comprend que chaque voyage à la surface de la planète s’effectue au prix d’une vie entière.



Ces changements dus à la géologie de la planète d’accueil de notre Zaslo impliquent bien d’autres modalités dans ce voyage à vitesse variable. Pierre Bordage inclut alors dans son récit des thèmes habituels chez lui, qui lui permettent de la même manière de s’affranchir de bon nombre de mises au point scientifiques sur ses « inventions ». Ainsi, dans la modification du rapport à l’espace (et du même coup, au temps qui passe), il s’agit d’aborder la question très actuelle des difficultés de déplacement avec une approche plutôt géographique. Comme le fait remarquer Jérôme Vincent d’ActuSF dans l’interview finale, le moment où le personnage principal recule pour mieux sauter, perd du temps qu’il n’a pas en somme, nous enjoint à ralentir de temps en temps et à ne pas céder aux sirènes de notre société du « toujours plus vite ».

C’est donc l’ultime solitude de l’être humain face à un monde trop grand pour lui, pour sa pauvre et simple existence, qu’il faut cerner ici. Cela se voit d’autant mieux quand Zaslo multiplie les rencontres pour mieux reperdre les gens de vue. C’est l’occasion pour Pierre Bordage de créer quelques scènes superbes où Zaslo découvre ici un décor majestueux, là un langage longtemps recherché ; c’est souvent les passages sur la découverte de l’histoire de Gigante qui m’auront touché le plus.



Pierre Bordage applique ici, avec sérieux et habitude, les recettes qu’il connaît bien pour enjôler son public. Un environnement déchaîné, des enjeux clairs et des problématiques très actuelles, une pincée d’histoire d’amour, le tout servi par des avancées scientifiques simples à comprendre et à expliciter : sa narration est efficace et nous fait enchaîner toujours plus vite les chapitres, d’autant que ceux-ci sont plutôt courts et sont toujours introduits par quelques paragraphes tirés des journaux personnels des protagonistes.

Pour autant, il ne faut pas oublier que cet univers est le fruit d’une collaboration entre deux auteurs, Pierre Bordage et Alain Grousset, mais aussi entre deux techniques d’écriture (très instinctive ou plus ordonnée), et même entre deux genres aux publics différents, puisque que ce Au nom du père vise un public adulte, alors que le Au nom du fils est clairement publié dans une collection jeunesse. Le deuxième volume, qui peut apparaître comme une suite indépendante dans le même monde créé conjointement, nous propose de suivre alors le père de Zaslo sur les traces du fils qu’il n’a pas connu (d’ailleurs, ne lisez pas le résumé du tome écrit par Alain Grousset, car il dévoile en partie la conclusion du présent roman).





Somme toute, voici un roman qui se laisse dévorer aussi vite que voyage la Guilde. Finalement, Gigante y est bien le véritable personnage principal : c’est elle qu’il nous faut cerner pour comprendre ce vagabondage incessant au nom d’un père fort absent.



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Gigante, tome 2 : Au nom du père

Pour mon premier livre de Masse Critique, j’ai voulu ouvrir le bouquin sans rien connaître de l’histoire, sans avoir lu ni résumé, ni critique, ni citation, afin de ne pas avoir de préjugé et de vraiment me forger mon opinion sur l’histoire, l’écriture, les personnages…



Alors, quels sont les points forts et les points faibles qui m’ont marquée dans Gigante ?

Ce qui m’a fait la plus forte impression, c’était le contexte. Gigante est une planète dix-huit mille fois plus grosse que notre Terre, et cent quatre-vingt fois plus volumineuse que le Soleil. Pourtant, ce n’est ni une étoile, ni même une géante gazeuse. Mieux encore : la vie y est possible – mais dure. Car l’incroyable volume de ce corps rend les déplacements inhumainement longs (il faut parfois vingt ans pour aller d’un point A à un point B. À une vitesse de croisière de 800-900 km/h, cela s’entend), des orages électriques dévastateurs et de dangereuses créatures parcourent la planète, des phénomènes électriques inexplicables ravagent la surface… Par ailleurs, la gravité est si importante qu’elle déforme les corps humains : ceux qui ont passé plusieurs générations sur la planète ressemblent à des nains, petits et carrés, et leurs traits sont larges, mal dégrossis. C’est ce qu'on appelle le remodelage planétaire.

Gigante est un pied de nez aux lois de la physique, un mystère pour les savants et pour nous autres, lecteurs. Ce qui me motivait le plus à avancer dans ma lecture, c’était l’impatience de découvrir tous les secrets de la planète. Comment peut-elle être si grosse sans être devenue une étoile ? Qu’est-ce que c’est que ces phénomènes électriques meurtriers ? Les géants existent-t-ils ou ne sont-ils qu’une légende ?

Bref, un très bon point pour l’univers.



En revanche l’écriture m’a laissé un avis mitigé. Le début était un peu ardu, l’histoire met quelques pages à se mettre en place. On a encore du mal à s’adapter à la notion de quartier (équivalent à un jour sur Terre), de vingtième (deux heures terrestres) et de dixième (une heure terrestre), – car sur Gigante, une journée dure deux mois (un mois de jour, un mois de nuit) et il est techniquement difficile de parler de « jour » et de « nuit ». D'ailleurs, j’ai eu parfois l’impression que l’auteur se perdait dans les notions temporelles. Kolos (l'étoile) se couche alors que deux pages avant, il était à son zénith. En fait, non, c'était calculé. Les voyages de Zaslo se font à la vitesse de la lumière, donc c’est normal. La première partie de l'œuvre est un peu lourde et descriptive, mais l’action accélère au bout d’une cinquantaine de pages. Et au fil de la lecture, l’écriture s’allège et on se prend de plus en plus à apprécier l'intrigue. Mais aux trois quarts du livre, l'action s'embourbe, les découvertes stagnent, et j'ai trouvé les descriptions trop nombreuses et complexes pour pouvoir m'y intéresser.

Mais j’ai beaucoup apprécié les extraits des journaux intimes en début de chapitre. Cette technique marche très bien avec moi (comme je l’ai expliqué dans ma critique sur La Stratégie Ender), parce que dès que j’ai fini un chapitre, je lis l’extrait suivant, et je me retrouve à lire le chapitre qui suit. Et c’est comme ça que je finis par faire des pauses exagérément longues pendant mes révisions de partiel^^



J'ai apprécié chacun des personnages principaux indépendamment, avec ses qualités et ses défauts. Zaslo est le héros de l’histoire, et pourtant c’est quelqu’un d’indécis, peu sûr de lui et qui a peur. Je me reconnais un peu en lui, j’ai plusieurs de ses défauts. C’est justement pour cela que j’avais envie de le secouer et de lui dire : « Vas-y ! Tu peux y arriver ! Bordel, c’est toi le héros de l’histoire, tu vas réussir, lance-toi ! ». La seule chose à laquelle il se raccroche désespérément (et stupidement, il faut bien l'avouer), c'est sa vengeance. Il veut tuer une personne qu'il n'a jamais rencontrée – son père – et en fait l'objectif de sa vie.

Madilia est une belle jeune femme née sur Gigante mais n’ayant pas encore subi le remodelage planétaire. Elle est le contraire de Zaslo : sûre d’elle, elle ne revient jamais en arrière et assume totalement ses choix. Cependant, dans son journal, on se rend compte de certaines faiblesses qui la rendent plus humaine.

Plus l’histoire avance, et plus on voit leurs positions s’inverser : Zaslo devient le personnage fort et c’est Madilia qui a l’impression de passer à côté de sa vie, coincée sur son glisseur pour dix bonnes années.

Mais ce qui m’a agacée, c’est la relation de ces deux oiseaux-là. Dans leurs journaux, l’auteur montre dès le départ qu’ils sont attirés l’un par l’autre. Il décrit leur attirance, leurs impressions étonnamment positives pour deux inconnus, décrit le physique des deux personnages à travers les yeux de l’autre (donc de manière très flatteuse), explique que, même si Zaslo n’est pas particulièrement beau, il a un charme mystérieux qui plaît à Madilia, et Madilia a un corps de rêve qui émerveille Zaslo… C’est trop vite, trop tôt. Non, il fallait laisser un peu de flou, instiller du doute, développer l’amitié et non l’attirance, faire appel à un peu plus de neutralité. Peut-être les faire se disputer.

C’est vraiment le point qui m’a le plus rebutée dans l’histoire. Par chance, cela s’améliore après car ils sont séparés (pour un temps).

Il y a peu de personnages secondaires, à l’exception des mentors de Zaslo et des quelques personnes qui l’aident dans sa quête et n’apparaissent qu’épisodiquement. C’est un peu dommage, mais au moins on ne se perd pas.







Mais c'était un bon livre que je ne regrette pas d'avoir découvert.
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Gigante, tome 2 : Au nom du père

Tout d'abord merci à Babelio pour ce livre.

Je n'ai malheureusement pas accroché avec ce livre, j'avais l'impression d'avoir manqué quelque chose, je ne suis pas rentrée dans l'univers.



Le jeune Zaslo part à la recherche des mythiques Géants et de son père qu'il compte tuer. Cependant il se retrouve dans un univers qu'il ne connaît pas et où il n'a pas ses repères. Il croisera la route de Madilia, une jeune femme mystérieuse qui se jettera dans l'aventure avec lui.
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Gigante, tome 2 : Au nom du père

Un roman qui ne manque pas d’intérêt, sur un décor de fond assez grandiose, et qui ne cède pas à la tentation d’en faire trop. Avantage de l’écriture à quatre mains ?
Lien : http://www.vagabondsdureve.f..
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Insecte-Kids, tome 1

🐝 Livre offert à mon enfant pour le noël de l'école.



🐝 Insecte-Kids est le groupe qui se forme dans ce premier tome par Léa et son cousin Victor. Ils vont faire la connaissance d'un curieux scarabée, Thésa qui est télépathe, de Saori qui fait partie de l'association de préservation des insectes du monde et de Athos, second coléoptère. Ensemble ils vont combattre insector.



🐝 Voilà pour l'histoire, courte, peu de chapitres. Pour nous, il a manqué un peu d'explications. La fin arrive trop vite avec un combat assez moyen. Elle appelle une suite bien sûr mais je ne crois pas que ce premier tome est donné envie à mon enfant de se lancer dans la suite de leurs aventures.

On l'aura compris, l'essentiel est de retenir qu'il faut faire attention aux insectes qui nous entourent. Ils sont tous importants et notamment les abeilles. Mais en tant qu'apiculteurs, nous l'avions déjà compris.

Les illustrations sont sympathiques.



🐝 A voir donc si la suite s'offre à nous au détour de la médiathèque un jour.
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Insecte-Kids, tome 1

Léa et Victor sauve un scarabée d une attaque de guêpes. Ce dernier est magique, il n en existe que 2 au monde. Les enfants vont faire la rencontre d une scientifique et Présidente d une association de sauvegarde des insectes Saori.

Ils vont pouvoir communiquer avec ces derniers. Victor et Léa vont devoir les protéger à l aide de leurs pouvoirs et devenir insecte-kids.

Roman fantastique dans le monde des insectes, je n ai pas trop vu le côté écologie.
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L'enfant-mémoire

Je regrette l'histoire d'amour qui n'apporte rien de plus
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L'enfant-mémoire

Très bon livre, je l'ai lu en 3ème et je m'en rappelle encore quelques années après. J'avais également pu faire la connaissance de Danielle Martinigole, qui est une personne tout à fait intéressante, d'ailleurs.

Ce livre est facile à lire, court, et bien écrit. Je le recommande, et pour tout âge !
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